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JEAN-CLAUDE ELOY
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1972(Edit)
Interview avec François-Bernard Mâche, Février 1972
in Mâche François-Bernard, "Les mal entendus, compositeurs des années 70", (dialogues avec 15 compositeurs), La Revue Musicale n°314-315, pp. 53-62, Paris, Richard-Masse, 1978.
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| - Abstract : F.B.M. — En 1960/61 vous êtes allé en Égypte, en Inde, et dans divers pays du Moyen-Orient, votre intérêt s’étant vivement porté vers les musiques de ces régions. De 1966 à 1968 vous avez été invité à enseigner l’analyse musicale à l’autre extrémité du monde, à l’Université de Berkeley, en Californie. Vous avez au cours de toutes ces années claqué un certain nombre de portes, à commencer par celles du Conservatoire, et vous vous retrouvez maintenant à Paris. Nous reparlerons de l’Orient, qui vous a profondément marqué, mais qu’avez-vous trouvé aux États-Unis ? […] Est-ce que [le contexte nord-américain] s’accompagnait de considérations politico-psychologiques sur l’œuvre comme aliénation et la spontanéité créatrice ? J.C.E — Un peu partout, oui. [Les étudiants et étudiantes] suivaient les slogans à la mode, issus de Cage, de Tudor et du Zen américanisé : « Let come the sound ». […] Au début, devant certaines bouillies sonores étalées publiquement avec de grands sourires naïfs et satisfaits, il m’était difficile de réprimer quelques nausées coléreuses… par la suite cependant, j’ai pris un certain recul et me suis aperçu que les États-Unis sont (et étaient particulièrement dans ces années 68/69 en raison des tensions politiques sous-jacentes) un gigantesque « chaudron » dans lequel tout bouillonne anarchiquement, et qu’il ne faut surtout pas essayer d’appliquer arbitrairement des grilles de valeurs et de jugements face à un tel contexte socio-culturel, notamment en ce qui concerne l’avant-garde « underground ». Bien souvent on assiste à une reconstitution des « folklores » sous un nouvel aspect, et le phénomène est typique de nos civilisations qui n’ont plus guère qu’une musique savante. Les ferments qui créent les conditions du folklore se déplacent, trouvent refuge ailleurs, mais ne disparaissent pas ; comme lorsqu’on croit éliminer une névrose, et qu’elle ressurgit ailleurs. Faire de la musique, c’est très souvent, à San Francisco par exemple, bricoler des objets principalement électroniques, avec lesquels on joue, dont on étale, en guise d’œuvre, toutes les possibilités pratiques, puis qu’on jette. L’électronique à part, cela fait penser à ce que font certains Indiens dans leurs villages avec leurs instruments fabriqués de façon artisanale ; ou à l’élaboration collective des couplets d’une chanson. F.B.M. — Cela tendrait donc à confirmer la théorie selon laquelle les folklores sont une musique savantes dégénérée, imitant superficiellement dans ce cas musique électronique ou athématisme sériel ? J.C.E. — Absolument ! Je suis sûr que lorsque « musica elettronica viva », l’ancien groupe de F. Rzewski, traversait l’Europe en semi-nomade, présentait dans tous les lieux publics des improvisations collectives en affirmant que leur substrat stylistique prenait racine aussi bien (je cite) « dans Cage que dans Foss, dans Boulez que dans Stockhausen », cette attitude était en fait typiquement celle des folklores, puisque, outre la revendication d’anonymat dans la création, le seul « fonds » commun était une forme dégradée de quinze années antérieures d’athématisme. — [lire la suite / continue reading] | ||
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SHÂNTI(Edit)
(pour sons électroniques et concrets) (1972-73)
Réalisation : Studio für Elektronische Musik Neue Musik Abteilung WDR (Westdeutscher Rundfunk), Cologne
1 h 45 min (version d'origine) / 2h 20 min (version étendue)
Création de la version étendue : 24/03/1974. France, Sablonceaux, abbaye, 11ème Festival international d'art contemporain de Royan
Création version révisée 2001 (numérique) : 07/12/2001. Allemagne, Cologne, Universität zu Köln, Musikwissenschaftliches Institut, Musik der Gegenwart, Raum-Musik, Musiksaal
Création version révisée 2006 (numérique multipiste) : 29/03/2006. Canada, Montréal, Planétarium, « Réseaux » / « Pulsar (2) », création.
1972-73(Edit)
Documents du compositeur / (Disponible sur le site du compositeur) / (Available on Jean-Claude Eloy website) (links below)
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| - Abstract : Œuvre dédiée à Karlheinz Stockhausen — Ingénieur du son : Volker Müller - Assistant de réalisation : Peter Eötvos - Assistante : Luz Estella Santos Création : Festival International d'Art Contemporain, Abbaye de Sablonceaux, Technique : équipe du Westdeutscher Rundfunk, le 24 Mars 1974, répété les 26, 27, 28, 29 Mars 1974 Shânti, paix en sanscrit, est une œuvre composée en 1972/73 qui traduit le choix du compositeur Jean-Claude Eloy d’aller vers une interaction croissante entre musique acoustique, musiques orientales et musique électronique. Une logique transdisciplinaire foncièrement humaniste puisque la pièce met en avant différentes séquences fonctionnant en vagues successives, en représentations superposées, comme cette jeune femme interrogeant cette notion de shânti dans la réalité indienne, tandis que la musique procède au télescopage sonore de citations parlées du poète et père du yoga intégral Shrî Aurobindo, de poèmes de Mao en langue chinoise et de sonorités électroniques et concrètes usant principalement de boucles répétitives à transformation lente et progressive. Shânti, "c’est pour moi, cette paix sans cesse remise en cause, et finalement impossible car la fin des antagonismes et de leurs luttes serait la fin du monde, précise ainsi dans ses notes d’explication Jean-Claude Eloy. Qu’on ne se trompe pas : Shânti n’est en rien la paix installée, présente, « planante ». Il faut aller à sa recherche en s’enfonçant progressivement dans le son, de longue séquence en longue séquence." C’est cette intemporalité de la pièce, tant par sa durée — 140 minutes qui semblent passer comme le souffle d’un songe — que par sa nature toujours aussi actuelle — elle a été écrite à l’origine en corrélation avec un conflit arabo-israélien qui est toujours loin d’être résolu aujourd’hui — qui renforce sa pertinence et l’élan dramatique et attentif de l’écoute qu’elle suscite. "Lorsque j’ai commencé à travailler au Studio de Musique Électronique de la Radio de Cologne, j’avais l’intention de réaliser une courte étude d’environ dix minutes (…). Après avoir accompli les premiers tâtonnements inévitables, je me sentais chaque jour plus à l’aise dans le Studio et je recherchais sans cesse des circuits plus complexes. J’ai alors remarqué que les sons avaient un pouvoir étrange (…). Je croyais enregistrer trois ou quatre minutes et quand j’arrêtais les magnétophones, les montres m’indiquaient déjà dix minutes. Le phénomène était pour moi très révélateur." (J.-C. Eloy) | |||
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AUDIO
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Jean-Claude Eloy -Shânti (1972-73), pour sons électroniques et concrets, (face une, disque Erato, 1979) ("Les foules de la mémoire" / "Son de méditation").
— (source YouTube) — (informations, compléments, site du compositeur J.-C. Eloy)
Jean-Claude Eloy -Shânti (1972-73), pour sons électroniques et concrets, (face deux, disque Erato, 1979) ("Mantra des étoiles").
— (source YouTube) — (informations, compléments, site du compositeur J.-C. Eloy)
Jean-Claude Eloy -Shânti (1972-73), pour sons électroniques et concrets, (face trois, disque Erato, 1979).
— (source YouTube) — (informations, compléments, site du compositeur J.-C. Eloy)
Jean-Claude Eloy -Shânti (1972-73), pour sons électroniques et concrets, (face quatre, disque Erato, 1979).
— (source YouTube) — (informations, compléments, site du compositeur J.-C. Eloy)
Jean-Claude Eloy -Shânti (1972-73), pour sons électroniques et concrets, Partie d'Ouverture (versions révisées 2001 et 2006) - "Les Foules de la Mémoire".
— (source inconnue) — (informations, compléments, site du compositeur J.-C. Eloy)
Jean-Claude Eloy -Shânti (1972-73), pour sons électroniques et concrets, Part 2 (versions révisées 2001 et 2006) - "Prémonitions".
— (source YouTube) — (informations, compléments, site du compositeur J.-C. Eloy)
Jean-Claude Eloy -Shânti (1972-73), pour sons électroniques et concrets, Part 3 Partie Centrale (versions révisées 2001 et 2006) - "Mantra des étoiles".
— (source YouTube) — (informations, compléments, site du compositeur J.-C. Eloy) |
 
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1972-73(Edit)
Discographie
  Disque ERATO STU 71205/6 France 1975. — [Documentation : Discographie (site du compositeur)] | - Fac-Similés : (cliquer les images pour les agrandir / click to enlarge) | |
1973(Edit)
(à propos de Jean-Claude Eloy)
Darius Milhaud
in Darius Milhaud, "Ma Vie Heureuse, Paris, Éditions Pierre Belfond, 1973-1974.
Et aussi : p.239 et p.247 de l'édition anglophone, in Darius Milhaud, "My Happy Life - An Autobiography", M. Boyars, 1995.
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| - Abstract : […] Nevertheless, I accept the need for young people to study these developments. I was very glad to have in my class at the Conservatoire four highly talented young people: Betsy Jolas, Gilbert Amy, Claude Lefebvre and Jean-Claude Eloy. They express themselves naturally in every possible kind of serialism. if I take pleasure in naming them, it is because I sincerely hope that my confidence in them will prove to be well founded in the years to come. […] […] Before using this means of expression, however, students should acquire a strong technique. Technique doest not inhibit, it liberates. When Jean-Claude Eloy visited the Centre at the College, he admitted that even though he had never been drawn towards electronic music, he had spent at least four years studying it. Unfortunately our young fanatics press buttons at random, creating sounds without knowing why, and the unforeseeable results satisfy and enchant only them. Luciano Berio, who founded the Studio in Milan, has worked in it for years.[…] — (Darius Milhaud)— [lire la suite / continue reading] | ||
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1974(Edit)
Shânti
Maurice Fleuret
in Le Nouvel Observateur n° 491, p. 60, 8 avr. 1974
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| - Abstract : (A propos du XIème Festival International d'Art Contemporain de Royan) De Shanti, l'immense fresque de Jean-Claude Eloy, que j'ai pu réentendre dans de meilleures conditions, je dirai seulement qu'elle est de ces musiques de terre et de ciel, de ces chants d'évidence et de profondeur qui redonnent espoir. Que, par sa conversion inattendue à la bande magnétique, un musicien, pourtant formé à la géométrie instrumentale de Boulez, rejoigne du premier coup Stockhausen sur de tels sommets d'universelle grandeur et dans de tels abysses de méditation sonore, voilà qui mérite de plus longues explications ! J'interrogerai bientôt, ici même, l'auteur. ... — [lire la suite / continue reading] | ||
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1974(Edit)
L'Orient Magnétique (Shânti)
Jean-Claude Eloy, propos recueillis par Maurice Fleuret
in Le Nouvel Observateur n° 493, p. 74, 22 avr. 1974
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| - Abstract : Shânti (Paix), cent trente-cinq minutes de "musiques de méditation" pour bande magnétique quatre pistes, a été l'un des événements du festival de Royan 1974. C'est la toute première œuvre électro-acoustique de Jean-Claude Eloy, un créateur de 36 ans, exigeant, farouche et passionné, qui a travaillé jadis avec Boulez, enseigné en Californie, voyagé en Inde et subi à chaque fois un choc en retour dont ses partitions portent la marque. L'expérience qu'il vient de vivre au studio de Cologne et qu'il raconte ici est exemplaire à plus d'un titre. Elle montre surtout ce qu'un compositeur peut attendre aujourd'hui des sons électroniques et concrets ... — [lire la suite / continue reading] | ||
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1974(Edit)
Shânti - Itinéraire d'une œuvre
Annonce presse
in Art Press n°13 (Spécial Festival d'Automne), p. 25, sept-oct 1974
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| - Abstract : Lorsque j'ai commencé à travailler dans le Studio Électronique de la Radio de Cologne, je pensais réaliser une courte "étude", abstraite, d'environ 10 minutes; attitude prudente, puisque les incidences de l'existence ne m'avaient guère donné l'occasion d'entrer en contact suivi avec le monde électronique, à mon grand regret d'ailleurs. Merci à toi, Karlheinz Stockhausen, de m'avoir généreusement tendu la main pour m'aider à franchir cette étape essentielle. [...] Je me suis alors aperçu que les sons que je fabriquais avaient un étrange pouvoir : chaque fois qu'après avoir longuement cherché je décidais d'enregistrer un son comme stockage de "matériel", les horloges du studio me semblaient devenir folles ! Je croyais enregistrer trois ou quatre minutes, et lorsque j'arrêtais les magnétophones, les horloges m'indiquaient déjà dix minutes, parfois plus... Ce n'était pas encore le paradoxe du voyageur de Langevin, mais le phénomène, pour moi, était révélateur : tout ce que j'avais découvert dans l'écoute approfondie des musiques orientales (élongation du temps, rendue possible grâce aux fluctuations internes du corps acoustique) éclatait, multiplié dans le studio électronique ! Cette constatation m'amena à bouleverser mes perspectives ... — [lire la suite / continue reading] | ||
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1974(Edit)
Shânti
Annonce presse
in Le Nouvel Observateur n°521, p. 26, 4 nov 1974
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| - Abstract : Electro-acoustique — Les 6, 7, 8 : "Shanti", de Jean-Claude Eloy (1ère aud. à Paris) — Le 9 : œuvres d'Eliane Radigue — le 10 : œuvres de Jean Schwarz, Robert Cahen, Jacques Lejeune, Bernard Parmegiani — Non seulement pour "Shanti", la première œuvre électroacoustique d'Eloy révélée cette année à Royan, mais aussi pour quelques aspects peu connus de cette discipline en France — Musée Galliera (festival d'Automne), à 20h30. — [lire la suite / continue reading] | ||
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| - Annexes : Annonce in Musique en Jeu n°17, p. 110, janvier 1975] | ||
1974(Edit)
Shânti
Programme du Festival d'Automne, Paris, oct-nov. 1974
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| - Abstract : Shânti (version étendue et version d'origine) — Festival d'Automne à Paris, Musée Galliera, 6, 7, 8 Novembre 1974 — [lire la suite / continue reading] | ||
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1974(Edit)
(Musique Plus)
Maurice Fleuret
in Le Nouvel Observateur n° 479, pp. 56-57, 14 janv 1974
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| - Abstract : [...] La conjoncture est maintenant favorable à la promotion précipitée de deux entreprises nouvelles [...]. L'une, embryonnaire (l'Itinéraire), l'autre, à l'état d'intentions (Musique Plus), ces deux initiatives présentent l'immense avantage de ne pas avoir de passé et donc de tout devoir de leur avenir à l'État-mécène, c'est-à-dire au tout-puissant directeur de la Musique. Si tout va bien, il en fera des ensembles spécialisés permanents, "nationaux" pourrait-on dire, en somme sa vitrine de l'avant-garde. [...] Musique Plus, rassemblement occasionnel de onze personnalités de tout poil, ne joue pas moins la carte de l'éclectisme. Il n'a pas, il ne peut avoir dans l'immédiat d'objectif esthétique, puisque les trois compositeurs principaux qu'on y trouve (François Bayle, Jean-Claude Eloy, Ivo Malec) sont aussi loin l'un de l'autre qu'il est possible. Il s'agira donc, avant tout, d'un programme d'action, qu'on jugera à l'usage et non d'un de ces projets d'idée qui risqueraient de perturber l'instauration de l'ordre académique ... — [lire la suite / continue reading] | ||
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1975(Edit)
Shanti
Patrick Szersnovicz
in Musique en Jeu n°17, pp. 114-115, janv 1975
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| - Abstract : (à propos de Royan 74) — On peut toujours discuter (et douter) de la vocation "universaliste", de la portée du "message" inclus dans le grandiose projet de "Shanti", "musique de méditation pour sons électroniques et concrets" de Jean-Claude Eloy, réalisée aux studios du WDR de Cologne. Mais il est difficile de rester insensible à ce paysage "volant haut", aux résonances décisives en prise directe avec l'esprit d'une "autre monde". L'extension progressive et constante de paramètres bien précis (la durée; le champ harmonique) laisse entrevoir un mouvement d'accroissement sans fin, absolument apparenté aux perceptions extra-européennes du temps musical... — [lire la suite / continue reading] | ||
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1975(Edit)
(Schnebel)
Annonce presse
in Le Nouvel Observateur n°571, p. 23, 20 oct 1975
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| - Abstract : Jean-Claude Eloy a invité au festival d'Automne l'une des personnalités majeures de la jeune musique allemande : les travaux de Schnebel sur la voix, les manipulations diverses, l'image, le temps, etc., ne ressemblent vraiment à rien de connu... — [lire la suite / continue reading] | ||
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1976(Edit)
L'Amour avec les Sons
Maurice Fleuret
in Le Nouvel Observateur n° 603, pp. 84-85, 31 mai 1976
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| - Abstract : En 1971 « Kâmakalâ », que j'avais commandé à Jean-Claude Eloy ne m'avait pas totalement convaincu. C'est que, au Théâtre de la Ville, la « mise en action de la puissance :vibratoire » de trois choeurs et de trois orchestres dispersés sur la scène restait un spectacle auquel il n'était pas possible de participer intimement de l'intérieur. Cette fois, dans la désuette mais extraordinaire caisse de résonance qu'est la Salle Wagram, au point précis d'intersection de toutes les sources de musique, j'ai pu vivre, partager enfin cette immense ascèse orientale du son où « l'énergie acoustique se manifeste » à l'état pur, avec une évidence sans exemple.... — [lire la suite / continue reading] | ||
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FLUCTUANTE-IMMUABLE(Edit)
(étirée-violente-adouci.e-ralentie) (pour grand orchestre, 19mn40) (1977)
Création : 05/05/1977 – Orchestre de Paris, direction Jean-Claude Casadesus. France, Paris, Palais des congrès
1977(Edit)
(Fluctuante-Immuable)
J.P.D.
in Musique en Jeu n° 28, pp. 124, 1977
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| - Abstract : Paris, Palais des Sports, 5 mai, Orchestre de Paris, dir. J.-Cl. Casadesus : concertos de Haydn et Jolivet massacrés par un trompettiste inconnu... Un public faisant assaut de vulgarité devant une des plus stupéfiantes malfaçons de jazz jamais perpétrées (Jolivet). Et un orchestre se conduisant de manière inconsidérée (c'est peu dire) dans une création mondiale de J.-Cl. Eloy. Dont on ne peut, pour cette raison, rien dire. Quel gâchis ! Tout cela démontre qu'une programmation sérieuse s'impose pour produire une création. Quant à la morale professionnelle de quelques membres de l'orchestre.... — [lire la suite / continue reading] | ||
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AUDIO
GAKU-NO-MICHI(Edit)
(pour sons électroniques et concrets) (1977-78)
Réalisation : Denshi Ongaku Studio (studio de musique électronique), Radio N. H. K. (Nippon Hoso Kyokai) Tokyo
3 h 35 min à 3h 50 min (voir plus)
Création 11/01/1979. France, Paris, Salle Wagram, Festival d'Automne
1977-78(Edit)
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| - Abstract : Dédié à la mémoire de Wataru Uenami, à cette époque, directeur du studio et responsable de la musique à NHK. Sous-titre : film sans images, pour sons électroniques et concrets — Ingénieur du son : Tsutomu Kojima - Assistants de réalisation : Rokuro Kitazaki, Nobuji Minowa, Kenichi Miyanaga, Tamio Yokoyama, Tatsuki Yoichi. Création (partielle) : Rencontres Internationales d'Art Contemporain, La Rochelle, 9 Juillet 1978 Création (intégrale) : Festival d'Automne, Salle Wagram, Paris, 11 Janvier 1979. “Gaku no Michi” a fait partie, à la fin des années 70 des œuvres les plus emblématiques de l’esthétique de Jean-Claude Eloy. Cette “fresque”, ce vaste poème de sons et de bruits, dont le but principal semble avoir été la libération de l’imagination sonore, a matérialisé définitivement l’éloignement d’Eloy des structures et modèles qui l’avaient porté jusque là : modèles imposés à la musique contemporaine à travers diverses hégémonies institutionnelles et officielles. Pour un concert comme celui-ci, la seule chose qu’il importe de partager c’est l’ivresse des textures sonores, leurs articulations temporelles élargies, l’aspiration vers des spirales extrêmes et infinies dans lesquelles l’émotion sonore la plus directe n’est pas censurée mais au contraire portée jusqu’à son point d’incandescence. Il suffit de se laisser porter par le son et de suivre ses métamorphoses... Une audition intégrale de l’œuvre, non-stop, est préférable en tant qu’expérience de la plénitude et du temps. “Pachinko” introduit “Tokyo” d’une manière délibérément rigide, régulière, quasi mécanique et non transcendée. Alors que la grande spirale de longues vagues successives qui, à travers Tokyo, se développe par la suite, devient de plus en plus variée dans ses matériaux, aboutissant au dépassement et à la transsubstantiation souhaitée de toute la partie finale. “Fushiki-e”, nous emmène (à travers des épisodes sonores variés, parfois violents, complexes, et contrastés) vers les quatre “étapes de contemplation” dont la dernière, “Mokuso”, représente l’étape ultime du contemplatif. C’est la partie la plus longue de l’ensemble, atteignant presque 80 minutes. “Banbutsu no Ryûdô” est une immense “trame” continue, une sorte de travelling à travers toutes sortes de “scènes sonores”, quotidiennes ou exceptionnelles, en métamorphoses continuelles, passant des discours politiques a un Shishi Odoshi longuement transformé bien avant son apparition pure, directe. “Kaiso” est un moment de gravité, innervé et construit autour de la cérémonie commémorative annuelle d’Hiroshima qui, au-delà du drame évoqué, nous mène cependant vers le dépassement par la paix à travers le son “Han”- prolongeant l’œuvre jusqu’à l’infini…” (J.-C. Eloy) | |||
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1977-78(Edit)
Discographie
  Disque ADES 21.006 POL 391 France 1979. — [Documentation : Discographie (site du compositeur)] | - Fac-Similés : (cliquer les images pour les agrandir / click to enlarge) | |
  Disque ADES 21.006 ADE 391 France 1979. — [Documentation : Discographie (site du compositeur)] | - Fac-Similés : (cliquer les images pour les agrandir / click to enlarge) |
1978(Edit)
Vent d'Est à la Rochelle — Quand la musique vivante s'enrichit d'un certain regard sur l'Orient quotidien
Maurice Fleuret
in Le Nouvel Observateur n° 714, p. 51, 17 juil. 1978
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| - Abstract : On sait, depuis « Kàmakalà », pour chœurs et orchestre (1971), et depuis « Shanti », pour bande magnétique (1974), que Jean-Claude Eloy est l'un des plus sérieux, des plus authentiques parmi les créateurs qui ont ressenti l'impérieux besoin de relativiser l'Occident. Son « pèlerinage aux sources », son « retour à l'évidence », s'est d'abord accompli en Inde. Il y a puisé surtout ce sens du temps libéré par quoi il peut renouer enfin avec la grande forme. Suivant un peu l'exemple de Karlheinz Stockhausen, il passe maintenant de l'Inde au Japon et nous donne, avec « Gaku-no-Michi » (littéralement : « les Voies de la musique »), une nouvelle et gigantesque fresque électro-acoustique de deux heures d'horloge, pleine d'un Japon quotidien ou rituel, actuel ou millénaire, dont on sent bien qu'il le comprend dans les profondeurs et l'aime d'amour vrai..... — [lire la suite / continue reading] | ||
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(POEME-PICASSO)(Edit)
Poème-Picasso (œuvre radiophonique pour bande magnétique 2 pistes - 13mn) (1978) — (Poème de Jean-Claude Eloy - Création radiophonique : 14/04/1978. Radio France, France Culture)
1978(Edit)
(Entretien Jean-Claude Eloy - François-Bernard Mâche)
François-Bernard Mâche
in "Les mal entendus, compositeurs des années 70", (dialogues avec 15 compositeurs), Revue Musicale n°314-315, 166 p., Paris, Richard-Masse, 1978.
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| - Abstract : [bientôt / soon] Double numéro 314-315 de La Revue Musicale sur les compositeurs des années 70 : Amy, Boucourechliev, Donatoni, Eloy, Ferrari, Halffter, Lotring, Malec, Méfano, Ram Narayan, Ohana, L. De Pablo, Reibel, Taïra, Xénakis. — [lire la suite / continue reading] | ||
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1979(Edit)
La Création en Fête — Le chemin de l'avant-garder serait-il enfin retrouvé ?
Maurice Fleuret
in Le Nouvel Observateur n° 752, pp. 82-83, 09 avril 1979
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| - Abstract : Les S.M.I.P. ont été digérées par le festival d’Automne, Royan n’existe plus, La Rochelle est menacée… Tout autour de l’Ircam, les institutions régulières piétinent faute de moyens et, quand elles en ont, il apparaît qu’elles ne sont plus capables de créer l’événement. Tard dans l’année, les Rencontres de Musique Contemporaine de Metz resteront bientôt seules à défendre une certaine idée de fête de l’inouï. […] Les dix-neuf créateurs de l’Hexagone peuvent se mettre sans honte sous le patronage de leurs aînés et que, sans créer pour autant une école « nationale », ils ont en commun un certain nombre de préoccupations fondamentales, en particulier dans les domaines de la matière sonore, de la forme et de l’expression. Jean-Claude Risset, Gérard Grisey, Michael Levinas, Alain Moëne, Gérard Masson, Fernand Vandebogaerde, Xavier Darasse, Roger Tessier, Marius Constant, Hugues Dufourt, François-Bernard Mâche, François Vercken, Paul Méfano, Alain Bancquart, Philippe Drogoz, Michel Decoust, René Koering, Jean-Claude Eloy et Tristan Murail restent eux-mêmes et reconnaissent pourtant le droit de l’autre à l’existence. C’est un premier pas vers la coexistence fertile.... — [lire la suite / continue reading] | ||
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(ÉTUDE IV - POINTS, LIGNES, PAYSAGES)(Edit)
Études IV : Points, Lignes, Paysages (pour bande magnétique - 21mn) (1980) — (Création : 04/11/1980. France, Lille, Festival de musique contemporaine de Lille, concert UPIC – Xenakis)
URL(s) : http://www.eloyjeanclaude.com/FicheEtudeIV.html