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TEXTS (2009)(Edit)


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2009(Edit)


  
  
Joy J. (2009). Chantal, de Luc Ferrari (Chantal by Luc Ferrari)

In livret du cd « Luc Ferrari – Chantal ou le portrait d'une villageoise », publié par Jérôme Joy et Brunhild Ferrari-Meyer, (pp. 5-8), label Ohm Avatar, Ohm 051, Québec, 2009.

"1976. Un été très sec. Luc Ferrari et Brunhild Meyer chez des amis, près de Paris, sont couchés dans l’herbe. Ils étudient la carte de la France et font des projets de vacances. Luc demande à son ami qui est en train d’arroser son jardin, de lui envoyer une goutte d’eau. Elle tombe sur un petit village dans les Corbières, une région viticole dans le sud de la France. C’est là où ils décident d’aller en vacances. Ils parlent avec les gens, avec le facteur, les jeunes, avec le curé et l’anarchiste. Comment vit une jeune femme née dans un village, 22 ans, un enfant, mariée à un artisan maçon, le SMIG pour le ménage. Elle dit ses occupations, ses désirs, ses troubles, ses problèmes de femme, la recherche de son émancipation."

Lorsque Luc m'a envoyé la bande magnétique de "Chantal", nous étions en 1985 ou 86 je crois, je n'avais jusqu'alors jamais écouté cette œuvre. Mon intérêt était croissant tant les rares commentaires que j'avais lus à son propos soulignaient le caractère singulier et unique d'une œuvre inclassable voire dérangeante. Mon travail m'amenait depuis quelque temps à déborder la microphonie et la prise de son électroacoustique, pour des phonographies "inventées" semblables à des aventures live où le micro était laissé ouvert malgré tout et dans lesquels ma présence prenait parfois l'allure de performances improvisées avec les contextes. Le principe d'œuvre m'intéressait peu en tant que tel et j'avais trouvé dans le travail de Luc des clins d'oeil et des risques que je comprenais parfaitement; d'où ma demande que je lui avais faite de m'envoyer cette œuvre inédite, afin de stimuler ces risques permanents dont nous avons besoin. Je cherchais des étonnements.
J'ai donc découvert avidement "Chantal", dont le sous-titre "Portrait d'une jeune villageoise" est déjà une intrigue en lui-même : musique ? documentaire ? reportage ? pièce ou scène radiophonique ?
Chantal is a forty-minute composition by musique concrète pioneer Luc Ferrari, based on recordings made in the summer of 1976 in the South Western French village Tuchan. Ferrari interviewed a number of villagers whilst making the piece, though the end result is a series of dialogues with a resident named Chantal, who according to Luc's wife, Brunhild Ferrari, talks about "her life, her troubles, her desires".

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Article (FR)

  
  
Joy J. (2009). http://joy.nujus.net/ http://jeromejoy.org/

In « WJ-Spots #1 – 15 ans de création artistique sur Internet », (pp. 60-61), revue MCD Musiques & Cultures Digitales, hors série #03, septembre 2009.

Après avoir lancé un travail de performance au tout début des années 80, puis de prises de son performées, de composition instrumentale et électronique à partir de sons détournés et bruités et de constructions d’immersions sonores, j’ai développé des œuvres programmées qui oscillent entre composition live, spatialisation sonore répartie et ambiances électroniques et électroacoustiques. C’est ainsi que j’ai pu aborder l’Internet en 1995 en considérant le studio comme un studio « étendu », initialement constitué de machines (samplers, synthétiseurs, séquenceurs, logiciels de programmation) reliées et interactant entre elles, complété par des machines en relais et distantes : les serveurs et les ordinateurs des internautes. En effet, à l’aide des langages de programmation, j’ai pu imaginer le développement d’œuvres musicales et sonores en réseau, avec la particularité d’être sans début ni fin et permanente, et de s’adresser à un auditoire réparti.
Les aspects collectifs ont toujours été présents dans mon travail et cela s’est révélé d’autant plus proéminent en travaillant sur les réseaux, car en effet, en commençant le développement d’œuvres en réseau vers 1995 sur un serveur français (Imaginet), j’ai ensuite quitté celui-ci en 1997/98 pour participer activement au serveur The Thing à New-York. La particularité de ce serveur (et de ce projet mené par Wolfgang Staehle) était d’être un serveur destiné aux projets artistiques, et à la fois de créer malgré tout un collectif d’artistes mûs par des dynamiques similaires et des positions « politiques ». Les réseaux étant tiraillés entre potentiels économiques et imaginaires, il était important (et il est très certainement encore important) de penser les réseaux comme un « atelier » (un studio) permanent, c’est-à-dire de multiples lieux, aussi virtuels soient-ils, constitués à la fois d’actions à distance, en temps réel ou en différé, et de leurs « extérieurs » — les va-et-vient entre espaces en réseaux et espaces physiques.
After the performance work I did in the beginning of the 80’s, followed by work with performance sound recordings, instrumental and electronic composition based on noise sound and sound immersions, I created programmed art pieces on the brink of live composition, distributed sound spatialization and electronic and electroacoustic ambiance. That’s how I came into contact with the Internet in 1995, considering it as an “extension” of the studio, made up of machines (samplers, synthesizers, sequencers, programming software) which are connected to, and interact, with each other; and supplemented by distant relay machines: servers and surfers’ computers. Using programming languages, I conceived of network musical and sound art pieces; these pieces were original in that they had neither fixed beginning nor ending and in that they had a distributed audience.performances, working on the network concert and improvisation scene …
My work has always had a collective dimension to it… In 1995, I started programming network pieces on a French server (Imaginet), which I left in 1997/98 to actively participate in The Thing server in New York. The originality of that server (and the project conducted by Wofgang Staehle) was that it was both a server for artistic projects, and an artistic collective motivated by similar dynamics and “political” beliefs. Because the networks were torn between economic and imaginary potentialities, it was important (and it is definitely important today) to think of them as permanent workshops (studios), in other words a multitude of places, regardless of how virtual they may be, made up of synchronous and asynchronous virtual actions, as well as their “exteriors”—the movement, back and forth, between network spaces and physical spaces.


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Article (FR+EN)

  
  
Joy J. (2009). Networked Music & Soundart Timeline (NMSAT) Excerpts of Part One: Ancient and Modern History, Anticipatory Literature, and Technical Developments References

In revue Contemporary Music Review, « Network Performance », Vol. 28, Nos 4/5, (pp. 449-490), Taylor & Francis Group, Oxford: Routledge (UK), 2009.

This article presents a sample of references present in the existing Networked Music & SoundArt Timeline (NMSAT) database. The NMSAT is a research project led and initiated in 2008 by Jérôme Joy within the Locus Sonus lab. It is conceived as a monitor and a pool of informations on history of networked music and sound (Joy & Sinclair, 2009). It aims to provide an overview of practices and techniques in the realm of networked music and networked sonic performance from ancient history to the present (2008), related to sound transmission and distance listening. It consists of a collection of references from various online and bibliographical documents, articles, workshop notes and so on. The NMSAT offers a valuable resource made available to actors in the artistic and scientific spheres. Because it is not possible to summarise in one article the large spectrum of references from all periods, we decided to present a sample related to Part 1 of the database (Part 2 concerns references of networked music and soundart, technological developments and contemporary history; Part 3 contains a bibliography of reference papers). This sample lists a selection of references covering the period from the sixteenth century to the middle of the nineteenth century, just before the major developments of the telephone by Alexander Graham Bell and Elisha Gray from 1876. Situated before the realisation of apparatuses of telecommunication, the selected period can reveal, across the interactions between inventions, ‘uchronias’ (alternate history) and anticipation (Apollinaire, 1916; see also Valéry, 1960 [1928]), the paradigm of listening, and of manufacturing listenings, involved in the systems of sound transmission (and transport) and sound actions at a distance. This will highlight the contextualisation and foster analysis of the development of audio networked practices towards an ‘organology’ (the science of musical instruments and their classification, and more largely, the science of organs (organology) or of anything considered as an organic structure) of such of systems and the exploration of the soniferous condition of electronic networks (interconnected spaces, audiences and ‘streamers’) (Joy, 2009). Of course, all the other periods, before and after these dates, are covered by the existing database currently developed by the NMSAT group. Currently this database comprises more than 1400 pages. This selection illustrates the historical and theoretical context of networked music and soundart, and more largely of network art.

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(fac-simile) Article (EN)

  
  
Joy J. Sinclair P. (2009). Networked Music & Soundart Timeline (NMSAT): A Panoramic View of Practices and Techniques Related to Sound Transmission and Distance Listening

In Contemporary Music Review, « Network Performance », Vol. 28, Nos 4/5, (pp. 351-361), Taylor & Francis Group, Oxford: Routledge (UK), 2009.

Initié en 2008, le « Networked Music and SoundArt Timeline » (NMSAT) est une veille documentaire sur l’historique de l’art audio et de la musique en réseau. À partir de cette première version 1.0 présentée ici, cet historique est proposé comme une ressource qui sera mise à jour en continu sur la base d'un cadre contributif de recherche pour aboutir à la version 2.0 qui sera rendue publique. Le Timeline est maintenu par une équipe : le NMSAT development board (collège de développement du NMSAT) constitué principalement de chercheurs et d’artistes. Ce collège a deux objectifs : 1) amender et compléter la base de données existante comprenant à ce jour plus de 2000 entrées et environ 550 articles de référence, 2) encadrer le développement technique et éditorial du projet en ligne destiné à être publié et dont l’accès sera public.
Cette présentation décrit l’état actuel du Timeline et la manière selon laquelle il a été structuré. Elle propose également les objectifs de son évolution vers une base de données en tant que ressource ouverte, accessible au travers d’une variété d’interfaces spécialisées. Le NMSAT fait partie des programmes de recherche de Locus Sonus (
Networked Sonic Spaces et Field Spatialization), et vise à donner un cadre historique à la recherche artistique practice-led et à l’exploration des technologies et des problématiques liées à ces pratiques en réseau, notamment au travers des les réalisations artistiques menées par le laboratoire Locus Sonus (Locustream, New Atlantis et Wimicam). Le NMSAT est nourri à la fois par une veille continuelle sur les aspects historiques et contemporains de ces pratiques et de leurs contextes, et par des objectifs de développement d’études à partir du corpus documentaire. In 2008, Jérôme Joy initiated the “Networked Music & SoundArt Timeline” (NMSAT), a monitor on history of networked music and sound. The Timeline is maintained by the NMSAT’s development board consisting primarily of researchers and artists1. This development committee has two major objectives : (1) to amend and expand the existing database comprised currently of more than 2,000 entries and approximately 550 reference articles2, (2) to support the online technical and editorial developments of the project.
This presentation describes the current state of the timeline and the way in which it has been structured, as well as its evolution towards an open resource database, accessible through a variety of specialized interfaces. NMSAT is part of the Locus Sonus research program and provides an essential historical backbone to practice based, artistic research and the exploration of developing technologies.
The “Networked Music and & SoundArt Timeline” aims to provide an overview of practices and techniques in the realm of networked music and networked sonic performance from ancient history to the present (2008). NMSAT proposes a collection of references to theoretical and critical texts offering a valuable resource made available to actors in the artistic and scientific spheres. It is also a platform for the development of studies and analytical projects. NMSAT is structured as a database. Each entry or item contains a short description followed by references (links, authors, bibliographical source, etc.). The current version of the database consists of these items classified chronologically.


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Article (FR)

  
  
Joy J. Sinclair P. (2009). Espaces Sonores en Réseau — pratiques de la recherche en art, Locus Sonus (Networked Sonic Spaces — Practices into Art Research, Locus Sonus)

In « Recherche & Création - Art, Technologie, Pédagogie, Innovation », sous la direction de Samuel Bianchini, (pp. 122-139). Paris: Éditions Burozoïque / Les Éditions du Parc, École Nationale Supérieure d’Art de Nancy, 2009. — Sommaire : Samuel Bianchini / Jean-Louis Boissier / Christophe Bruno / Dominique Cunin / Jean-Marie Dallet / Marie Duchêne, Hélène Perreau & Jean-François Robardet / Jean-Paul Fourmentraux / Thierry Fournier / Antonio Guzmán / Jérôme Joy & Peter Sinclair / David-Olivier Lartigaud / Christophe Leclercq / Emmanuel Mahé / Hélène Rambert

Le laboratoire de recherche en art Locus Sonus travaille depuis son lancement en 2004, à l’initiative de l’École supérieure d’Aix en Provence, sur les enjeux croisés entre audio en espace et audio en réseau. Il est porté en tant que postdiplôme par l’ESA d'Aix en Provence, l’École nationale supérieure d'art de Nice Villa Arson, auxquelles s'est associée à la rentrée 2007 l'École supérieure des beaux-arts de Marseille. La création du laboratoire répond au cadre naissant de structuration de la recherche dans les Écoles supérieures d’art. Son objectif est d'expérimenter les aspects innovateurs et transdisciplinaires des formes et des pratiques artistiques sonores. Il s’agit, d’une part, d’assurer la mission de créer un corpus de connaissances et un espace critique vis-à-vis des pratiques en art audio qui se trouvent en pleine évolution, dans un contexte actuel technologique et socio-technique fort, et d’autre part de sonder les contextes historiques qui les fondent et qui tissent des références inédites par les croisements incessants, activés par les artistes eux-mêmes dans les courants de l’Histoire, entre art et musique. L’ensemble des ressources constituées est ainsi mis à disposition des écoles d’art et des domaines artistiques et scientifiques qui sont connexes.
La mise en place du laboratoire et des dialogues transdisciplinaires ont pris en compte les questions de la différentiation et de l’identification de la « recherche en art » et de la recherche sur l’art. L’originalité de la construction de Locus Sonus peut tenir en plusieurs points : l’initiation du projet par deux artistes-enseignants « en son » (Peter Sinclair et Jérôme Joy), la mutualisation de deux établissements d’enseignement artistique et d’un troisième associé (ESBAM Marseille), la volonté de fonder un lieu de spécialisation / espace de recherche dans lequel sont explorées les problématiques et les questions spécifiques des pratiques artistiques tout en constituant un corpus de connaissances et de réalisations reconnaissables dans une échelle élargie, la nécessité de favoriser les échanges avec les cycles d’enseignement, et la relation continue avec des unités de recherche scientifiques et artistiques, afin d’innerver tout un réseau d'articulations et d'interlocutions avec d'autres domaines. Ce sont, nous semble-t-il, des conditions nécessaires pour l'ouverture d'un espace commun de recherche, de débat, d'investigation, et de transmission d'états en mouvement.
L'exploration est à continuer pour aider à distinguer les formes multiples de la recherche en art sans les subordonner à celles de la recherche sur l'art, et sans les plier aux formes pédagogiques existantes dans le cursus ou à celles présentes de manière récursive dans les postdiplômes des Écoles d'art (adoptant le modèle résidence/création/exposition). La recherche et la création sont la destination des Écoles d’art : interroger et amplifier leurs croisements, leurs tensions et leurs articulations constructives au sein de ces lieux d’enseignements, qui restent mobiles, mobilisés et des socles énergiques, permet de discerner l’enjeu crucial qui s’y joue. Ainsi les Écoles d’art sont des cadres initiateurs de la recherche en art et des lieux expérimentaux de la création.


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