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1875 - « Michel Strogoff ».(Edit)
C’était un mouvement, une excitation… |
Alors, d’une voix haute, il lut… |
« Des cris, frère ! Écoute ! » |
Aussitôt les danses commencèrent. |
Commentaire : Michel Strogoff est un roman de Jules Verne paru en 1876 écrit spécialement pour la visite du tsar à Paris. Ce livre fut d'ailleurs approuvé par les autorités russes avant sa parution. Pour l'élaboration de ce roman, Jules Verne reçut des conseils de l'écrivain Ivan Tourgueniev, dont Hetzel était également l'éditeur.
Ce roman décrit le périple de Michel Strogoff, courrier du tsar de Russie, de Moscou à Irkoutsk, capitale de la Sibérie orientale. Sa mission est d'avertir le frère du czar, resté sans nouvelles de Moscou, de l'arrivée imminente des hordes tartares menées par le traître Ivan Ogareff pour envahir la Sibérie. Sur cette route pleine d'obstacles, il trouvera la belle Nadia, ainsi que les journalistes européens Harry Blount et Alcide Jolivet. En général, cinq semaines sont nécessaires pour aller de Moscou à Irkoutsk. Les courriers du tsar (corps d'élite) mettent à peine dix-huit jours pour parcourir cette distance. Michel Strogoff met trois mois, à cause de toutes les épreuves qu'il doit surmonter.
Mot-Clés : orchestre aérien, harpe éolienne
Télécharger le livre « Michel Strogoff »
Illustrations : http://www.scribd.com/full/3212901?access_key=key-zcmdvb7n2u7bw9cb0fv
Illustrations : http://www.renepaul.net/collection_verne1/galerie.htm?michel_strogoff
Extrait.................. | « Vol.1 — Chap. I — Une fête au Palais-Neuf — [...] L’Anglais, au contraire, paraissait spécialement organisé pour écouter et pour entendre. Lorsque son appareil auditif avait été frappé du son d’une voix, il ne pouvait plus l’oublier, et dans dix ans, dans vingt ans, il l’eût reconnu entre mille. Ses oreilles n’avaient certainement pas la possibilité de se mouvoir comme celles des animaux qui sont pourvus de grands pavillons auditifs ; mais, puisque les savants ont constaté que les oreilles humaines ne sont « qu’à peu près » immobiles, on aurait eu le droit d’affirmer que celles du susdit Anglais, se dressant, se tordant, s’obliquant, cherchaient à percevoir les sons d’une façon quelque peu apparente pour le naturaliste. [...] » « Vol.2 — Chap. V — « Regarde de tous tes yeux, regarde ! » — [...] Une nuée de danseuses fit alors irruption sur la place. Divers instruments tartares, la « doutare », mandoline au long manche en bois de mûrier, à deux cordes de soie tordue et accordées par quarte, le « kobize », sorte de violoncelle ouvert à sa partie antérieure, garni de crins de cheval mis en vibration au moyen d’un archet, la « tschibyzga », longue flûte de roseau, des trompettes, des tambourins, des tam-tams, unis à la voix gutturale des chanteurs, formèrent une harmonie étrange. Il convient d’y ajouter aussi les accords d’un orchestre aérien, composé d’une douzaine de cerfs-volants, qui, tendus de cordes à leur partie centrale, résonnaient sous la brise comme des harpes éoliennes. [...] » |
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