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1889 - « La journée d'un journaliste américain en 2889 ».(Edit)




Commentaire : La Journée d’un journaliste américain en 2889 est une nouvelle de Jules Verne parue pour la première fois en langue anglaise, en février 1889, dans la revue américaine The Forum. Jules Verne s’emploie dans cette nouvelle à imaginer la vie en 2889. On peut ainsi y trouver quelques anticipations bien senties dont Jules Verne avait le secret :

  • Tubes pneumatiques jetés à travers les océans, et dans lesquels on transporte des voyageurs à une vitesse de 1 500 km/h.
  • Téléphone, téléphote (visioconférence).
  • Espérance de vie qui passe de 37 ans à 68 ans, préparation d’aliments aseptiques envoyés à domicile.
  • Publicités projetées sur les nuages.
  • Phototélégrammes en provenance des populations de Mars, Mercure, Vénus.
  • Résolution d’équations mathématiques du 95e degré, espace à 24 dimensions.
  • Télescope de 3 km de diamètre.
  • Étude des éléments d’une nouvelle planète.
  • Guerre avec des obus asphyxiants envoyés à des distances de 100 km, étincelles électriques longues de 20 lieues, guerre bactériologique avec des projectiles chargés des microbes de la peste, du choléra, de la fièvre jaune.
  • Régulation des naissances en Chine.
  • Aéro-car volant dans l’espace à 600 km/h.
  • Cryogénisation.
  • Appareil totalisateur permettant d’effectuer des comptes mirifiques (calculatrice).


Mot-Clés : téléphone, téléphote, journal parlé, cabinet phonographique, phonotéléphote
Personnalités et œuvres citées : Morse, Hughes


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Extrait.................. « [...] [N]e jouirait-on pas mieux du téléphone et du téléphote, en se rappelant les anciens appareils de Morse et de Hugues, si insuffisants pour la transmission rapide des dépêches ? [...] On connaît ce système, rendu pratique par l'incroyable diffusion du téléphone. Chaque matin, au lieu d'être imprimé, comme dans les temps antiques, le Earth-Herald est "parlé" : c'est dans une rapide conversation avec un reporter, un homme politique ou un savant, que les abonnés apprennent ce qui peut les intéresser. Quant aux acheteurs au numéro, on le sait, pour quelques cents, ils prennent connaissance de l'exemplaire du jour dans d'innombrables cabinets phonographiques. [...] Le premier soin de Francis Bennett fut donc de mettre en action son phonotéléphote, dont les fils aboutissaient à l'hôtel qu'il possédait aux Champs-Elysées.
Le téléphone complété par le téléphote, encore une conquête de notre époque. Si, depuis tant d'années, on transmet la parole par des courants électriques, c'est d'hier seulement que l'on peut aussi transmettre l'image. Précieuse découverte, dont Francis Bennett, ce matin-là, ne fut pas le dernier à bénir l'inventeur, lorsqu'il aperçut sa femme, reproduite dans un miroir téléphotique, malgré l'énorme distance qui l'en séparait. [...] »

« [...] Très vaste, cette salle, surmontée d'une large coupole translucide. Dans un coin, divers appareils téléphoniques par lesquels les cent littérateurs du Earth-Herald racontent cent chapitres de cent romans au public enfiévré. [...] Francis Bennett poursuit son inspection et pénètre dans la salle de reportage. Ses quinze cents reporters, placés alors devant un égal nombre de téléphones, communiquaient aux abonnés les nouvelles reçues pendant la nuit des quatre coins du monde. L'organisation de cet incomparable service a été souvent décrite. Outre son téléphone, chaque reporter a devant lui une série de commutateurs, permettant d'établir la communication avec telle ou telle ligne téléphotique. Les abonnés ont donc non seulement le récit, mais la vue des événements, obtenue par la photographie intensive. [...] »

« [...] La table est dressée. Francis Bennett y prend place. A portée de sa main est disposée une série de robinets, et, devant lui, s'arrondit la glace d'un phototéléphote, sur laquelle apparaît la salle à manger de son hôtel à Paris. Malgré la différence d'heures, M. et Mrs Bennett se sont entendus pour faire leur repas en même temps. Rien de plus charmant comme de déjeuner ainsi en tête-à-tête à mille lieues de distance, de se voir, de se parler au moyen des appareils phonotéléphotiques. [...] »[1] [2]






Documents(Edit)

  • Une autre invention de l'époque : le Cinéorama de l’inventeur français Raoul Grimoin-Sanson (bréveté en 1897)
    Le Cinéorama est un procédé de projection cinématographique sur un écran circulaire balayé par dix projecteurs synchronisés. Présenté lors de l’exposition universelle de 1900, le Cinéorama n’a été montré que quatre jours, car la chaleur extrême des dix projecteurs employés faisait craindre pour la sécurité du public et un projectionniste s’est même évanoui. Le film de démonstration était tourné depuis une montgolfière et permettait au public de revivre l’ascension d’un ballon.

    Extrait de La Nature, 1900:
    Le problème de la projection fixe étant posé et même résolu, un ingénieur français, M. Grimoin-Sanson, n’a pas craint de s’attaquer à une difficulté beaucoup plus considérable en projetant au lieu de clichés fixes, les clichés mobiles de cinématographe. En principe, il s’agissait de prendre au moyen de dix appareils disposés sur un plateau circulaire fixe, le panorama qui se déroule sous les yeux du voyageur au moment de l’ascension ; puis de projeter ensuite en même temps sur les murs d’une salle circulaire les dix vues cinématographiques ainsi obtenues. Pour commencer on s’est contenté de prendre des vues de pied ferme en plaçant l’appareil au milieu d’une place publique, par exemple.
    Après avoir pris dans différents pays des panoramas animés intéressants avec cet appareil disposé à terre, on résolut de l’emporter en ballon ; il pèse 500 kilos et son volume occupait la plus grande partie de la nacelle où il était amarré. Le départ eu lieu aux Tuileries au commencement de mai, par un temps un peu couvert ; on a commencé à mettre l’appareil en marche aussitôt le “lâchez tout” et on a continué à tourner jusqu’à ce que le ballon soit à une hauteur de 400 mètres.
    Le cliché cinématopanoramique ainsi obtenu a été très réussi et le spectateur devant lequel il est projeté, voyant le sol fuir sous lui, aura la sensation de s’élever en l’aire. Comme l’appareil est réversible, il suffira de faire passer la bande à l’envers pour donner ensuite la sensation de l’atterrissement. Celui-ci se fera plus doucement et avec moins de dangers que dans la réalité, car le vent s’étant levé, les opérateurs on été un peu malmenés à la descente ; quant aux appareils, ils en sont revenus en bon état.


    Dans la liste pléthorique des panoramas visibles à l’Exposition, le CINEORAMA devait se distinguer par l’originalité de sa prestation. En effet, cette attraction proposait de nous émerveiller en contemplant, depuis la nacelle d’un ballon, la Terre et ses joyaux. Hélas le procédé ne fonctionna pas et l’idée fut abandonnée.

../files/articles/julesverne/journee5.jpgRaoul Grimoin - Cineorama - 1900 - Scientific American Supplement, issue 1287

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../files/articles/julesverne/journee11.jpgLe Pavillon du Cinéorama près de la Tour Eiffel, Exposition Universelle 1900

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  1. http://histv2.free.fr/litterature/journaliste.htm
  2. http://societe-jules-verne.blogspot.com/





   
   
   
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