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1864 - « De la Terre à la Lune ».(Edit)


La séance du Gun-Club

Vue idéale du canon de J.T. Maston

Le meeting

L’intérieur du projectile



Commentaire : De la Terre à la Lune, Trajet direct en 97 heures 20 minutes est un roman d'anticipation de Jules Verne paru en 1865 dans Le Journal des Débats du 14 septembre au 14 octobre.
Dans ce roman d'aventure et d'anticipation Jules Verne imagine une aventure extraordinaire et palpitante : après la fin de la Guerre de Sécession, le Gun Club de Baltimore aux États-Unis tente d'envoyer un obus habité par trois hommes sur la Lune!


Mot-Clés : acoustique, auditoire, télégraphe


Télécharger le livre « De la Terre à la Lune »


Illustrations : http://www.scribd.com/full/3204430?access_key=key-nxid5ci1zi08wy2w6pb
Illustrations : http://www.renepaul.net/collection_verne1/galerie.htm?terre_lune




Extrait.................. « Chap. III — Effet de la communication Barbicane. — [...] Ce serait d’ailleurs une erreur de croire que, pendant cette soirée mémorable, Baltimore fût seule en proie à cette agitation. Les grandes villes de l’Union, New York, Boston, Albany, Washington, Richmond, Crescent-City [surnom de la Nouvelle Orleans], Charleston, la Mobile, du Texas au Massachusetts, du Michigan aux Florides, toutes prenaient leur part de ce délire. En effet, les trente mille correspondants du Gun-Club connaissaient la lettre de leur président, et ils attendaient avec une égale impatience la fameuse communication du 5 octobre. Aussi, le soir même, à mesure que les paroles s’échappaient des lèvres de l’orateur, elles couraient sur les fils télégraphiques, à travers les États de l’Union, avec une vitesse de deux cent quarante-huit mille quatre cent quarante-sept milles [Cent mille lieues. C’est la vitesse de l’électricité.] à la seconde. On peut donc dire avec une certitude absolue qu’au même instant les États-Unis d’Amérique, dix fois grands comme la France, poussèrent un seul hurrah, et que vingt-cinq millions de cœurs, gonflés d’orgueil, battirent de la même pulsation. [...] »

« Chap. XVI — La Columbiad — [...] Tous ces hurrahs, portés sur les ondes sonores de l’immense tube acoustique, arrivaient comme un tonnerre à son extrémité, et la foule, rangée autour de Stone’s-Hill, s’unissait de cœur et de cris aux dix convives enfouis au fond de la gigantesque Columbiad. [...] »

« Chap. XVII — Une dépêche télégraphique. — [...] Jusqu’alors les moindres détails de l’opération avaient été chaque jour reproduits par les journaux, que l’on dévorait d’un œil avide et passionné ; mais il était à craindre que désormais, ce « dividende d’intérêt » distribué au public ne fût fort diminué, et chacun s’effrayait de n’avoir plus à toucher sa part d’émotions quotidiennes. Il n’en fut rien ; l’incident le plus inattendu, le plus extraordinaire, le plus incroyable, le plus invraisemblable vint fanatiser à nouveau les esprits haletants et rejeter le monde entier sous le coup d’une poignante surexcitation.
Un jour, le 30 septembre, à trois heures quarante-sept minutes du soir, un télégramme, transmis par le câble immergé entre Valentia (Irlande), Terre-Neuve et la côte américaine, arriva à l’adresse du président Barbicane.
Le président Barbicane rompit l’enveloppe, lut la dépêche, et, quel que fût son pouvoir sur lui- même, ses lèvres pâlirent, ses yeux se troublèrent à la lecture des vingt mots de ce télégramme. [...] »

« Chap. XVIII — Le passager de l’Atlanta. — Si cette foudroyante nouvelle, au lieu de voler sur les fils électriques, fût arrivée simplement par la poste et sous enveloppe cachetée, si les employés français, irlandais, terre-neuviens, américains n’eussent pas été nécessairement dans la confidence du télégraphe, Barbicane n’aurait pas hésité un seul instant. Il se serait tu par mesure de prudence et pour ne pas déconsidérer son œuvre. Ce télégramme pouvait cacher une mystification, venant d’un Français surtout. [...] Mais la dépêche était connue, car les appareils de transmission sont peu discrets de leur nature, et la proposition de Michel Ardan courait déjà les divers États de l’Union. Ainsi Barbicane n’avait plus aucune raison de se taire. Il réunit donc ses collègues présents à Tampa-Town, et sans laisser voir sa pensée, sans discuter le plus ou moins de créance que méritait le télégramme, il en lut froidement le texte laconique. [...] »






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