« Tout ce qui bouge sur un écran est du cinéma. » (Jean Renoir) |
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Artavadz Pelechian, Au Début (Nacalo), 1967
film en 35 mm, Noir et blanc ; 10 mn - Photo : Elisbar Karavaev - Musique : Sviridov - Consultants : S. Yossifian, P. Aliochkin. - Production : Films Docum., Studio Erevan, VGIK.
Le film est dédié au 50ème anniversaire de la Révolution d'Octobre (1917). Pelechian expérimente avec ce film ce qu'il ne cessera de développer dans les films ultérieurs, à savoir un montage d'images préexistantes, alternant passé, présent et futur, dont la trame forme une représentation symbolique qui dépasse la seule histoire de la Russie. On y voit des mouvements de révolte populaire, des défilés, des figures emblématiques, cotoyer des images d'explosions, de cadavres ou de machines en mouvement, avec ce flux rythmique si particulier à l'esthétique du cinéaste.
" Le premier élément conducteur du montage consiste en une série de plans : les mains de Lénine en mouvement, l'apparition du titre "Au début" et des gens en train de courir à l'époque de la révolution d'Octobre. Le second élément conducteur - c'est le dernier épisode durant lequel le titre "Au début" apparaît de nouveau et l'on voit une multitude de gens en train de courir, mais cette fois le plan est tiré de la chronique contemporaine de la lutte sociale dans les différents pays du monde (...). De ces deux 'éléments' principaux, il résulte que tous les thèmes, même éloignés les uns des autres, se trouvent dans diverses positions d'interdépendance compositionnelle, et dans un même temps ils forment un tout fini. "
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