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6.5. Chronologie résumée de la musique en réseau au XXème siècle(Edit)
6.5.1 Chronologie 1960 — 1970(Edit)
- 1966
Les Variations VII de John Cage, créées lors des « Nine Evenings » à l’Armory Show à New York les 15 et 16 octobre 1966, intègrent des sons provenant en direct de téléphones décrochés dans certains lieux de la ville de New York : l’un près de l’aquarium de Terry Riley (avec des tortues), un autre dans l’atelier de danse de Merce Cunningham (proche des fenêtres et de la cuisine de l’atelier qui était un espace très réverbérant), et les autres, étant placés dans le centre de sanitaire de NYC, la cuisine du restaurant Luchow’s sur la 14ème rue, la volière du Bronx Zoo, la ASPCA (SPA), le dépôt de bus du City of New York Department of Sanitation, la centrale électrique Con Ed dans la 14ème rue également, la salle des rotatives de presse du New York Times, etc. (étaient prévus aussi des prises de son téléphoniques à la Compagnie de Téléphone (New York Telephone Co.), dans le métro et dans les rues de New York). De plus, un système de captations d’ondes alpha (cérébrales), emprunté à Alvin Lucier, était utilisé par un des musiciens (David Behrman), ainsi que vingt postes transistor radio qui captaient aléatoirement des bribes interceptées sur les ondes courtes, et une série de cellules photo-électriques déclenchant les entrées et interruptions de sons selon les déplacements des musiciens (David Tudor, David Behrman, Antony Gnasso, Lowell Cross, John Cage).[1]
- 1966 :
RadioNet (1977) et surtout Public Supply (1966) de Max Neuhaus dont le système mis en place consistaient en des sons envoyés par les auditeurs par téléphone, et mixés en direct à la radio par l'auteur.
- 1967 :
les City Links de Maryanne Amacher en 1967 constitués de prises de sons continues à l'aide de microphones placés dans des lieux disséminés, et transmises de manière permanente par téléphone.
- 1969 :
Conspiracy 8 de Gordon Mumma et Stephen Smoliar : présentée au New York Guggenheim Museum, cette œuvre utilisait un dispositif en réseau via une ligne de communication à avec un ordinateur à Boston, qui, recevant les données du concert en cours, renvoyait des instructions aux musiciens et générait des sons qui étaient transmis simultanément lors de la performance.
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- ↑Cf. L’étude de Clarisse Bardiot effectuée à la Fondation Langlois à Montréal : http://www.fondation-langlois.org/html/f/page.php?NumPage=611