On extended, boundless, vibratory and in-the-now sympathy music

http://jeromejoy.org/


  || NEWS                 || BIO   | SHOWS   | CATALOG                 || PROJE(C)TS   | MP3s   | CDs   | VIDEOS                         || BIBLIO   | STUDIES   | DOCUMENTATION   | PH.D.   | EDU                 | COLLECTIVE JUKEBOX   | NOCINEMA.ORG   | CONCERTS FILMS   || AUDITO   | QWAT?                   || home   | contact  |     |    🔎  |

  Last changed - French time: 2011/04/25 04:00     > Recent changes

 




1.2. Approche comparative Sommaire Télémusique — — Sommaire Auditoriums Internet1.4. Télémusique





1.3. Musique en réseau(Edit)

La musique en réseau couvre, de manière large, tous les systèmes d’interaction entre musiciens dans une œuvre sans que l’interconnexion télématique de lieux et d’espaces soit nécessaire, elle peut être informatique et sur des distances courtes : l’espace entre deux musiciens. En effet, la musique en réseau concerne les dispositifs instrumentaux, électroniques et informatiques dans lesquels les interactions sont comprises comme éléments compositionnels et de réalisation d’une œuvre.

Dans un concert traditionnel d’une œuvre composée ou improvisée, les relations de communication et de contact entre les musiciens, basées sur des suivis auditifs et visuels qui maintiennent l’attention, établissent des codes et des instructions en supplément de la partition ou du cadre d’organisation, et viennent sensiblement influer, orienter voire modifier le jeu des musiciens[1]. Ces relations communicationnelles et phatiques entre émetteurs et récepteurs assurent la participation à une expérience commune, et, parfois, elles sont utilisées directement dans la composition ou dans les règles d’improvisation, mais il n’y a pas d’interactions directes entre les instruments, ou entre un performeur et l’instrument d’un autre performeur.

Il est à noter en supplément que les relations du performeur à l’espace acoustique et environnemental, comprenant aussi les auditeurs et l’espace des auditeurs, induisent le même type d’influence, mais, là aussi, l’interconnexion directe avec l’instrument et l’intégration de données variables liées à cet environnement dans la composition ou dans le jeu même, ne sont pas présentes.

Dans le cas de la musique en réseau, les configurations “instrumentales” individuelles sont interconnectées entre elles, basées sur l’échange et la mise en relation. Les décisions en direct d’un musicien modifie, via son instrument, à la fois, le jeu d’un autre ou des autres musiciens, et le résultat musical collectif. Ces interactions se déroulent selon des règles établies de co-composition et d’interprétation (partitions, signaux, instructions, réservoirs, etc.), ou via des protocoles techniques insérés au sein de l’instrumentarium et de l’instrumentation (via des commandes de paramètres, des embranchements d’inputs et d’outputs entre les configurations instrumentales des musiciens, etc.), ou encore selon des configurations de jeux collectifs (les utilisations de matériaux sonores communs et en commun, etc.). La musique en réseau est une musique dont les éléments, ou certains d’entre eux, sont variables en direct, les sources de ces variations étant externes à “l’instrument” du musicien, qu’elles proviennent d’un autre ou d’autres instruments des partenaires musiciens, ou d’un flux ou d’une modulation produite synchroniquement et indépendamment. Les contenus de ces variations sont généralement non reproductibles d’un concert à un autre. Cette musique est donc variable en partie ou intégralement au moment de son exécution, et elle est influencée par des événements en direct. D’autres distinctions seront à explorer entre musique en réseau et musique interactive, ainsi qu’entre musique en réseau et musique participative ou collaborative. Dans cette exploration nous devrons remarquer aussi que de nombreuses caractéristiques sont communes à plusieurs de ces systèmes.

Dans ce sens, Andrew Hugill en 2005 propose une première classification (Hugill, 2005)[2] :

  • musiciens connectés au travers d’un réseau informatique lors d’un concert (Internet, jamming software, tele-music making)
  • mondes virtuels (les avatars des musiciens dans un environnement en ligne)
  • des données liées au réseau transposées en son (sonification de trafics de données)
  • interaction musicale en ligne, du simple click-and-play à des interfaces web plus élaborées (Internet radio, sound toys, etc.)






1.2. Approche comparative Sommaire1.4. Télémusique






  1. Ceci est particulièrement relevé par Jason Freeman : « In one sense, almost all music is networked music : whenever musicians play together, their eyes and ears are connected by a complex, real-time network of aural and visual signals that have a tremendous impact on what they play and how they play it. And musicians are usually part of a second network as well, which connects them back to the composer who created the score and the listeners who hear the performance (of a recording of it). » (Jason Freeman, Interview par Helen Thorington sur le site turbulence.org, le 3 novembre 2007, http://turbulence.org/networked_music_review/2007/03/11/interview-jason-freeman/ ). Voir aussi : Infra. Cette réflexion rejoint les études menées par Alfred Schütz sur la relation sociale dans la musique, Infra.
  2. Hugill, Andrew. (2005). Internet Music : An Introduction. In Contemporary Music Review, Vol. 24, no. 6, (pp. 429-437). Et aussi : Álvaro Barbosa (2003), Peter Traub (2005), Golo Föllmer (2005), Rohrhuber (2007).





   
   
   
    [Edit] [History] [UP] [List of all pages] [Create page]   [Erase cookies]


1995/2020 — Powered by LionWiki 3.1.1 — Thanks to Adam Zivner — webmaster & webdesign : Jérôme Joy — Author : Jérôme Joy — Any material is under copyleft © with in-line & in-text attributions —
http://jeromejoy.org/ — Hosted by nujus.net NYC since 2007, and by The Thing NYC (between 1995-2007 — Thanks to Wolfgang Staehle and the Thing team).