On extended, boundless, vibratory and in-the-now sympathy music

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2001(Edit)

plus/moins(Edit)




Plus/Moins (1)
pour un ensemble instrumental amplifié et cd (sax, po, fl, perc)
(Commande et création par l'Ensemble Proxima Centauri, 2001)
Title : "Plus / Minus"
— for an amplified instrumental ensemble (sax, piano, flute, percussion) and cd playback
.
Dur: 7/10mn

Plus/Moins (2)
version 2013
(po, clar, clar bss, fl bss, trmb, trmb bss, 3 perc, accordéon diat, sons électroniques)


(po, clar, clar bss, fl bss, trmb, trmb bss, 3 perc, diatonic button accordion, electronic snd).

Dur: ca. 15mn




réalisations / performances (version 2001-2010) — version : sax, po, fl, perc, electronic snd

• concert « Les 10 ans de Proxima Centauri », Ensemble Proxima Centauri, avec des œuvres de Christian Éloy, Eckart Beinke, Jérôme Joy, Thierry Alla, Michel Fusté-Lambézat, Didier-Marc Garin, Christophe Havel, Thierry Pandelé, Philippe Laval, François Rossé, Étienne Rolin, Hans-Joachim Hespos, Gilles Racot, José Luis Campana, Magnus Lindberg, TNT Bordeaux, 8 octobre 2001
• tournée de concerts en Chine, Ensemble Proxima Centauri, avec des œuvres de Christophe Havel, Thierry Alla, Jérôme Joy, Ivo Malec, François Rossé et Giacinto Scelsi, à Harbin (Ch), Changechun (Ch), Pékin (Ch), du 11 au 27 août 2004
• concert Opus 5.1, Ensemble Proxima Centauri, avec des œuvres de Gilles Racot, Kaija Saariaho, Thierry Alla, Jérôme Joy, François Rossé, au TNT, Bordeaux, 10 mars 2005
• concert Opus 8.1 « Jeunes Créateurs #2 », Ensemble Proxima Centauri, avec des œuvres de Jérôme Joy, Lorenzo Pagliei, Sébastien Béranger, Juan Gonzalo Arroyo Garate, Hèctor Parra Esteve, Iannis Xenakis, Nicolas Tzortzis, au TNT, Bordeaux, 7 février 2008
• concert « IV Mostra Sonora », Ensemble Proxima Centauri, avec des œuvres d'Hèctor Parra, Thierry Alla, Christophe Havel, Jérôme Joy, Brian Ferneyhough, et Thierry de Mey, Festival Internacional de Musica Contemporanea, Sueca (Esp), 14 juin 2008
• concert « Suona Francese », Ensemble Proxima Centauri, avec des œuvres d'Hèctor Parra, Georges Aperghis, Kaija Saariaho, Christophe Havel, Jérôme Joy, Thierry de Mey et Gilles Racot, Festival de Nueva Musica, Conservatorio San Pietro a Majella, Sala Scarlatti, Napoli (It), 16 juin 2008
• concert « Im Dialog — AugenMusik — Klangpol, Neue Musik im Nordwesten », Ensemble Oh-Ton, direction Eckart Beinke, (Keiko Murakami, flute - Mark Lorenz Kysela, saxophone - Jieun Jun, piano - Michael Pattmann, percussions), avec des œuvres de Alvin Lucier, Gerhard Stäbler, Robin Hoffman, Jérôme Joy, Karlheinz Stockhausen, Ewe Rasch, Michael Maierhof, et Hauke Hader, Lambertihof, Rondell in der Lambertihof-Passage, Oldenburg (D), 4 septembre 2010 et Sendesaal, Bremen (D), • 5 septembre 2010



réalisations / performances (version 2013) — version (variable) : po, clar, clar bss, fl bss, trmb, trmb bss, 3 perc, accord. diat., electronic snd

• Festival Instants Fertiles, concert Morton Feldman / Jérôme Joy, (Sylvie Noël: piano, Godefroy Aertgeerts: clar Bb, Ilan Millischer: clarinette bs, Emile Haurat: flute bs, Valentin Bourgeois: trombone ten, Pierre Wesoluch: trombone bs, Marin Lambert, Bruno Lemaître, Bastien Raute: percussions, Manon Travadel: accordéon diatonique / diatonic button accordion, Jérôme Joy: sons électroniques / electronic sound)Chapelle des Franciscains, Saint-Nazaire, 22 novembre 2013




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plus / moins (1) (2001) (7mn)
(version Proxima Centauri)







plus / moins (2) (2001/2013) (15mn)
(version Instants Fertiles)








VIDEO : : : : : : : : : :


plus / moins (2) (2001/2013) (15mn)
(version Instants Fertiles)

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  • Plus/Moins (2) — pour ensemble instrumental et sons électronique (2001 - version 2013) — Festival Instants Fertiles, Saint-Nazaire, 22 nov. 2013, document vidéo, réalisation Baptiste Fertillet.
    • Plus/Moins (2) (Plus/Minus) — for instrumental ensemble and electronic sound (2001 - version 2013) — Festival Instants Fertiles, Saint-Nazaire (France), 22 nov. 2013, video document, production Baptiste Fertillet.









• Festival Instants Fertiles, concert Morton Feldman / Jérôme Joy, (Sylvie Noël: piano, Godefroy Aertgeerts: clar Bb, Ilan Millischer: clarinette bs, Emile Haurat: flute bs, Valentin Bourgeois: trombone ten, Pierre Wesoluch: trombone bs, Marin Lambert, Bruno Lemaître, Bastien Raute: percussions, Manon Travadel: accordéon diatonique / diatonic button accordion, Jérôme Joy: sons électroniques / electronic sound)Chapelle des Franciscains, Saint-Nazaire, 22 novembre 2013









NOTES DE PROGRAMME (2013)

Plus/Moins comprend une série d'œuvres pour ensemble instrumental et sons électroniques. Débutée en 2001 suite à une commande de l'ensemble Proxima Centauri, puis interprétée par l'ensemble allemand Oh-Ton à la fin des années 2000, cette œuvre explore en creux des masses et matières musicales qui peuvent être pleines, massives ou bien trouées et fragmentées. Il ne s'agit pas de remplir ou d'animer un espace avec des sons, mais d'évider celui-ci, de le faire réagir et interagir, ainsi que de faire entrer l'espace dans la musique en quelque sorte, et que cette dernière se constitue par lui ou avec lui.

Le plus souvent la musique est indépendante de l'espace dans lequel elle est jouée, et, de même, elle est considérée comme un déroulement habile dans le temps et dans un moment que l'on perçoit et entend comme compressé ou étendu par l'expression musicale : la durée d'une musique est perçue et ressentie de manière relative, en dehors du temps chronométrique qu'elle représente. En fait nous nous attachons plus à cette félicité de se couler dans la durée, d'oublier le temps qui passe et de se plonger dans une telle expérience esthétique, plutôt que de percevoir et de faire l'expérience de cette déformation et transformation acoustiques de l'espace par la musique. Ainsi l'adage habituel est de dire que la musique est du temps.

Ici, il s'agit d'une musique constituée d'espace ou mieux d'espace-temps. À chaque interprétation correspond une version en tant que variation basée sur des principes d'assemblages de timbres, d'intensités et de durées qui sont prévus par un cadre (qui est écrit : une grille de paramètres à combiner) et une exécution (variable voire improvisée) prise en charge par les musiciens qui la jouent. En résulte à chaque fois une matière différente d'une même "masse" sonore, sans expression ni expressivité, qui combinent pressions acoustiques, dimensions spatiales, jeux d'intensités et des sensations de durées en suspension. L'utilisation de prises de décision avant et durant l'exécution par l'entremise de schémas et de grilles qu'il faut combiner pour décider des sons à jouer et comment les jouer, résulte du désir d'avoir affaire à chaque fois à une musique différente.

La première version de cette œuvre était écrite et notée sans indications de durées et de synchronisations entre les instruments et les musiciens. Elle est ainsi apparue suspendue, créant des points dans un espace plus que des tensions de volumes se déformant dans l'espace. Puis devant le fait que certains interprètes découvraient l'importance de leur geste et de leur présence dans une matière en suspension que plus personne ne dirigeait (ni que l'on pouvait raccrocher à une partition référence), j'ai poussé le principe plus loin : il s'agit pour chacun de plus ou moins être entendu dans une musique qui se réalise dans le présent et sur l'instant. Une proposition est d'utiliser les registres extrêmes des instruments et de trouver au sein de ceux-ci des ampleurs insoupçonnées et des intensités maximales mais qui ne se découvrent qu'en combinaison avec les autres sons instrumentaux. Il s'agirait en quelque sorte de jouer de manière inhabituelle, en plus ou en moins (mais jamais modérément), et jamais tout seul : il n'y a plus de démonstration à faire ou à mener et parfois l'ensemble peut se trouver dans l'inaudible, et la musique passer dans l'ambiance de l'espace ou la surpasser continuellement. Plus cette musique est jouée, plus cette œuvre génère des principes pour la jouer, et moins elle est reproductible en tant que telle. Pourtant c'est nous tous ensemble qui mettons en œuvre cette musique. Il est possible, et ceci est une hypothèse, que cette œuvre soit plus intéressante à jouer et à écouter en plein air : elle collaborerait ainsi pleinement avec son environnement. Tout autre musique qui ne se mesure pas à son environnement et à son contexte (et toutes les dimensions de celui-ci) m'indiffère.

Paradoxalement la première version de Plus/Moins permettait une présence prégnante des sons électroniques : des sons difficilement reconnaissables quant à leurs sources, leurs provenances et leurs modes de production. Ces sons électroniques étaient diffusés à partir d'un support fixe et cette diffusion offrait en fin de compte le cadre (plus ou moins formel) de la conduite des autres sons joués par les instruments. Dans les versions qui se sont succédées, les sons électroniques pouvaient être "joués" (arrêtés, repris, etc.) et ne plus être liés à la lecture chronométrique du support enregistré, ainsi le musicien à la console de diffusion est devenu un interprète avec les autres instrumentistes. D'autres combinaisons sont encore possibles et restent à être explorées pour trouver des intrications pertinentes entre les sons électroniques diffusés et les sons acoustiques — qui, de leur côté, peuvent être amplifiés pour trouver des équilibres et des reliefs d'intensité "satisfaisants". À cet effet je pourrais parler de cette musique comme étant à intensité "juste" de la même manière que l'on parle de musique à intonation pure (ou juste) avec l'utilisation des gammes harmoniques naturelles (just intonation), c'est-à-dire d'une conception harmonique hors d'une organisation théorique des notes avec des intervalles égaux (ce qui régit la musique occidentale depuis le XVIIème siècle). En prenant cette voie, l'espace et les modulations de celui-ci que l'on peut opérer (intensité, densité, énergie) sont à "détempérer", c'est-à-dire qu'il faut envisager les dimensions spatiales (les occurrences, les trajectoires, les clusters, etc. ainsi que leurs durées et leurs intensités) comme n'étant plus "égales" et équivalentes, mais "inégales" et sans correspondances d'identité. La libération que provoque cette manière de jouer de l'espace (musicalement) permet que la production de chaque sonorité est individuelle, choisie et placée par l'interprète, et qu'elle prend du sens par rapport à ce qui va suivre et non pas par rapport à ce qui précède. Cette "inversion" du déroulement musical correspond en quelque sorte à la conviction que jouer un son peut changer le déroulement de la musique jusqu'à le rendre imprévu et imprévisible (et non pas comme cela est l'habitude dans la musique, poursuivre un mouvement directeur qui vectorise et oriente ou encore aimante une directivité). Ainsi l'écoute habituelle de la musique étant vécue comme étant prédicative (le son précédent contient le suivant, harmoniquement, mélodiquement, "timbriquement", spatialement, temporellement, etc.), puisque le mouvement musical discursif est prédictible et crée une attente de l'écoute qui se résout toujours, plus ou moins totalement, Plus/Moins propose une écoute anté-prédicative : il est sans doute impossible de prévoir ce qui va arriver et comment cela va se dérouler. À tout moment l'espace peut se déformer et ne se répliquera jamais.

Au lieu d'écouter un déroulé musical qui nous "emporte" et nous "transporte" dans une émotion qui se résout et se complète (dans un climax, dans une expression empathique et cosmétique), il s'agit d'une écoute et d'une expérience d'un flux et d'une énergie qui nous "déportent" et nous fait dévier dans une dimension irrésolue. En fait nous nous déplaçons continuellement, quotidiennement, dans nos environnements et dans notre vie intérieure ; rester sur place, stagner, arrêter ses idées, nous gangrène, nous fige, nous immobilise et nous paralyse ; qu'il s'agissent de déplacements mentaux, physiques ou émotionnels, ou de déplacements métaphoriques et imaginaires, nous avons besoin de nous déplacer, quel que soit le moyen de ce transport, car la vie d'expériences et l'épreuve de questions nous sont nécessaires pour préserver notre intégrité et réaliser pleinement notre individuation et notre socialité ; nous avons une vie, mentale et physique, sensorielle et psychologique, très intense, vibrante et vibratoire. Faire l'expérience (esthétique, avec la musique) du fortuit, de l'inattendu, de l'imprévisible, de l'imprédictible, des différences, du surdimensionné à l'illimité, de l'infime au minimal (pour cela elle doit être inexpressive et incommunicable, non médiatisable, sous une autre forme), participe à ce déplacement qui nous est essentiel. Ainsi, et malgré les discours et les dénigrements ambiants, la création (artistique) expérimentale, même la plus extrême, la plus ténue et la plus aberrante, est indispensable à notre société et à notre construction ensemble sociétale : montrer que nous sommes sans limites dans l'expérience et la perception du monde, et que celles-ci nous permettent d'inventer, sans être soumis à des normes et des codes d'exclusion et de dégradation de notre environnement et de nos relations. Tout autre musique serait superflue et clivante, stratégique et prévue pour un autre but que ce qu'elle est.

Dans son instabilité et son indétermination, dans son absence d'autorité et d'imposition, dans la construction d'un momentané et d'un présent collectif et délibéré dont il nous faut débattre et discuter, Plus/Moins propose d'étendre la musique à une invention qu'il est de plus en plus rare de se permettre : laisser les choses aller.

En 2001, la création de Plus/Moins a donné lieu à un credo : Les activités de composer et de jouer sont des activités "critiques", d'évaluation de moments, d'espaces plus ou moins reconnaissables. Il ne sert pas à grand chose de rajouter au monde existant, il suffit parfois d'y retrancher quelque chose ou bien encore de "dévier" l'écoute de ce qui lui semble confortable. L'utilisation de sons détournés ou résiduels, qu'ils soient acoustiques ou bien encore numériques (enregistrés), n'indique pas une volonté de "faire" autrement, mais d'engager l'auditeur, et bien entendu le ou les interprètes, dans une écoute "autre". Plus/Moins n'a rien de "spectaculaire", ne résout aucune question ou contradiction et n'est qu'un "état" minimal, "discutable" ouvrant sur ce qui apparaît dans et hors de la musique.

L'ensemble instrumental ou plutôt l'instrumentarium dédié à Plus/Moins est continuellement variable selon les interprétations, et, donc, selon les versions. À chaque fois il s'agit de trouver une combinaison inventive de registres de timbres par le choix des instruments qui peuvent réagir et s'entremêler avec les sons électroniques. La possibilité de modifier et de choisir l'instrumentation est une proposition qui peut permettre de considérer que ce choix et cette décision font partie de l'interprétation et du travail des interprètes. Tout comme la prise en charge par les instrumentistes des événements à jouer et de la manière de les jouer, Plus/Moins propose une sorte de combinatoire à mettre en œuvre dont une invariance est la nature et les séquences des sons électroniques. À partir de là tout est à inventer. Jusque là j'ai pu accompagner les différentes versions en tant que compositeur afin que les interprètes puissent les apprendre et se les approprier, mais il serait bien plus beau d'imaginer que cette œuvre soit jouée et interprétée sans ma présence et sans mon intervention (de compositeur) et qu'à ce moment-là les musiciens m'engagent plutôt en tant qu'interprète (des sons électroniques) avec eux.

Ainsi cette musique peut ouvrir une multiplicité de situations d'écoute et de fabrication musicale, sans hiérarchie, les acteurs d'un concert (compositeurs, interprètes, auditeurs) fonctionnant en syntonie, les uns par rapport aux autres, ainsi qu'en fonction des autres, et finalement Plus/Moins devient une musique d'auditeurs, plus qu'une musique de compositeur et une musique d'interprètes. Les interventions musicales devenant des sortes de cellules demandant aucune expertise particulière (il n'est pas question de virtuosité dans cette œuvre), à part celle d'écouter ce que font les autres et ce qui se passe réellement dans le présent pour créer des énergies sonores fluctuant ensemble, elles pourraient être jouées par tout un chacun, musicien ou non-musicien, pour produire et mettre à jour un possible musical.





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Sylvie Noël: piano, Godefroy Aertgeerts: clar Bb, Ilan Millischer: clarinette bs, Emile Haurat: flute bs, Valentin Bourgeois: trombone ten, Pierre Wesoluch: trombone bs, Marin Lambert, Bruno Lemaître, Bastien Raute: percussions, Manon Travadel: accordéon diatonique / diatonic button accordion, Jérôme Joy: sons électroniques / electronic sound









   
   
   
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