On extended, boundless, vibratory and in-the-now sympathy music
http://jeromejoy.org/
|| NEWS
|| BIO
| SHOWS
| CATALOG
|| PROJE
(C)
TS
| MP3s
| CDs
| VIDEOS
|| BIBLIO
| STUDIES
| DOCUMENTATION
| PH.D.
| EDU
| COLLECTIVE JUKEBOX
| NOCINEMA.ORG
| CONCERTS FILMS
|| AUDITO
| QWAT?
|| home
| contact
|
| 🔎
|
Last changed - French time: 2011/01/29 05:00
>
Recent changes
B
I
U
S
link
image
code
HTML
list
Show page
Syntax
!Les films de Artavazd Pelechian - 1964 : '''Patrouille de montagne''' (Gornyj patrul) Ce film, réalisé au VGIK, présente " des gens plein d'abnégation, qui dégagent quotidiennement la voie pour le passage des trains dans les gorges des montagnes arméniennes [.]. Le film commence et se termine par des plans identiques, montrant des travailleurs-alpinistes marchant à la lumière de lanternes, sur fond de ciel sombre " (Artavazd Pelechian, Mon cinéma, Erevan : 1988). ---- - 1965 : '''Le Cheval blanc''' (Belyj kon), film en 35 mm, Noir et blanc, co-réalisé avec R. Tsourtsoumi. ---- - 1966 : ''''__[La Terre des hommes(Zemlja ljudej)|nocinema - Pelechian 3]__'''' "C'est le thème de la découverte permanente de la beauté du monde, que l'homme réalise dans sa vie et dans son travail, qui est développé dans le cadre d'une grande ville, présentée au cours d'une journée de labeur. Ce film démarre et se termine sur l'image de la sculpture de Rodin : le Penseur, qui tourne sur elle-même. Cette sculpture célèbre est devenue depuis longtemps le symbole de l'expression inaltérable de la pensée humaine. " (Artavazd Pelechian, Mon cinéma¸Erevan : 1988). ---- - 1967 : ''''__[Au Début (Nacalo ou Skisb)|nocinema - Pelechian 4]__'''', film en 35 mm, Noir et blanc ; 10 mn - Photo : Elisbar Karavaev - Musique : Sviridov - Consultants : S. Yossifian, P. Aliochkin. - Production : Films Docum., Studio Erevan, VGIK. Le film est dédié au 50ème anniversaire de la Révolution d'Octobre (1917). Pelechian expérimente avec ce film ce qu'il ne cessera de développer dans les films ultérieurs, à savoir un montage d'images préexistantes, alternant passé, présent et futur, dont la trame forme une représentation symbolique qui dépasse la seule histoire de la Russie. On y voit des mouvements de révolte populaire, des défilés, des figures emblématiques, cotoyer des images d'explosions, de cadavres ou de machines en mouvement, avec ce flux rythmique si particulier à l'esthétique du cinéaste. " Le premier élément conducteur du montage consiste en une série de plans : les mains de Lénine en mouvement, l'apparition du titre "Au début" et des gens en train de courir à l'époque de la révolution d'Octobre. Le second élément conducteur - c'est le dernier épisode durant lequel le titre "Au début" apparaît de nouveau et l'on voit une multitude de gens en train de courir, mais cette fois le plan est tiré de la chronique contemporaine de la lutte sociale dans les différents pays du monde (...). De ces deux 'éléments' principaux, il résulte que tous les thèmes, même éloignés les uns des autres, se trouvent dans diverses positions d'interdépendance compositionnelle, et dans un même temps ils forment un tout fini. " [../files/articles/nocinema/audebut1.jpg] [../files/articles/nocinema/pelechian/audebut2.jpg] [../files/articles/nocinema/pelechian/audebut3.jpg] ---- - 1968 : '''Votre acte d'héroïsme est éternel (Ich podvig bessmerten)'''. ---- - 1968 : '''Le Rêve (Metschta)'''. ---- - 1969 : '''Nous (Menk)''', film en 35 mm, Noir et blanc ; 30 mn - Image : Laert Porossian, Elisbar Karavaev, Karen Messian - Son : F. Amirkhanian. - Musique : F. Amirkhanian, Bellini (La Norma) - Rédacteur : Ch. Tatikian - Assistants : L. Davitian, R. Ovanessian, A. Ovsepian - Montage : L. Volkova. - Production : Studio Erevan. - Grand Prix au Festival d'Oberhausen, en 1970. Un montage alternant images préexistantes et fabriquées, qui composent une lyrique inquiète, d'un humanisme vibrant, ou les regards succèdent aux visages, où le peuple arménien semble résister à toutes les blessures, à toutes les épreuves dont le quotidien rappelle symboliquement la teneur : dramatique avec un enterrement, comique et tragique à la fois, lorsque le conducteur d'un triporteur disparaît dans les gaz d'échappement du véhicule qui le précède, bouleversante lors de la séquence des retrouvailles, où hommes et femmes s'embrassent, s'enlacent, jusqu'au vertige. Sous le regard d'un visage d'enfant, visage primitif, visage douloureux dont la répétition souligne une volonté farouche de partage, de reconnaissance, et de paix universelle. " Comment oublier. ce peuple arménien en larmes dans les images d'archives des rapatriements successifs (de 1946 à 1950) : retour au pays, étreintes, retrouvailles, corps déportés par l'émotion et le montage qui, au sein de ces images, vrille comme un tourbillon, un vertige, une défaillance ? " ''(Serge Daney, Libération, 11 août 1983)''. ---- - 1970 : ''''__[Les Habitants (Obibateli)|nocinema - Pelechian 5]__'''', film en 35 mm, Noir et blanc, 10 mn - Image : Evgueni Anissimov - Montage : L. Volkova - Son : V. Kharlamenko - Musique : V. Ouslimenkov - Production : Bieloruss Film. Le film semble s'organise autour d'une grande menace aux allures de la rumeur ; une représentation du chaos au travers des fugues apocalyptiques de troupeaux d'animaux, terrorisés, dont les regards caméra semblent quelquefois des appels désespérés, mais dont l'inertie dans la fuite trouve le contrepoint avec l'envol apaisé de nuées d'oiseaux échappant à la terre et aux hommes, qui la colonisent au bruit des fusils. " Le film est construit sur l'idée d'une relation pleine d'humanité avec la nature et le monde animal. Il est question bien sûr des agressions perpétrées par l'homme contre la nature, et de la menace que constitue la destruction de l'harmonie naturelle ". Voir la video: Les Habitants http://ubu.wfmu.org/video/Pelechian-Artavazd_Les-Habitants_1970.avi ---- - 1972 : ''''__[Les Saisons (Tarva Yeghanaknere ou Vremena goda)|nocinema - Pelechian 8]__'''', film en 35 mm, Noir et blanc, 30 mn - Photo : M. Vartanov, B. Hovsepian, G. Tchavouchian - Montage : Aida Galstian - Musique : Vivaldi, V. Kharlamenko - Production : Studio Erevan. Peut-être l'un des plus beaux film du cinéaste, c'est en tout cas celui qui lui assure aujourd'hui une reconnaissance internationale. Les Saisons, est un très beau poème où sont évoqués, en une vaste parabole, les moments déterminants de l'histoire arménienne, depuis les origines volcaniques, jusqu'à la période industrielle. Mais au-delà de cette symbolique où l'on peut lire aussi l'histoire des migrations du peuple arménien, demeurent des séquences étonnantes et inoubliables : l'inertie lente et aventureuse d'une transhumance, des corps en apesanteur, comme passant, infiniment, par-dessus les terres, ou par-dessus les flots, méprisant tous les ancrages, une vision ludique, apaisée, de la moisson et de la fenaison, et ce rythme, surtout, ce rythme qui nourrit l'émotion, sans discours et sans commentaire, et qui fait de toute épreuve le témoignage d'un humanisme salutaire et sublime. [../files/articles/nocinema/pelechian/habitants.gif] [../files/articles/nocinema/pelechian/Pelechian_LesSaisons.jpg] [../files/articles/nocinema/pelechian/Pelechian_LesSaisons2.jpg] ---- - 1982 : ''''__[Notre Siècle (Nach Vek)|nocinema - Pelechian 2]__'''', film en 35 mm, Noir et blanc, 50 mn (en 1990 est sorti une version réduite à 30 minutes) - Image : O. Savin, L. Porossian, R. Voronov, A. Choumilov - Son : O. Polissonov - Montage : Aida Galstian - Rédacteur : A. Aroustamian - Production : Studio Erevan. Toujours des processions, à la gloire de " notre siècle ", toujours cette impression d'une menace qui ne se dit pas, d'une rumeur qui se manifeste, mais ne s'incarne pas ; notre siècle, on ne l'oubliera pas, c'est le siècle des conquêtes et des génocides, le siècle de toutes les vanités aussi : les hommes vont y faire l'épreuve de toutes leurs prétentions. Ils lutteront contre les déterminismes de la nature, fabriqueront leur légende à coup de travestissements, de protocoles intimidants, d'audaces et d'entêtements, pour ne laisser en guise de témoignage que quelques images qui redisent, inlassablement, l'absurdité de cette vocation instinctive et totalitaire à la colonisation et à l'occupation des mondes. " Longue méditation sur la conquête de l'espace, les mises à feu qui ne vont nulle part, le rêve d'Icare encapsulé par les Russes et les Américains, le visage défait par l'apesanteur des cosmonautes accélérés, la catastrophe qui n'en finit pas de venir. " ''(Serge Daney, Libération, 11 août 1983)''. ---- - 1984 : '''Dieu en Russie (Bog v Rossii)''', film de commande pour la télévision allemande. ---- - 1987 : '''Homo Sapiens''' - Projet annoncé par Pelechian et non réalisé : " Il y aura un air de famille [avec mes autres films], il n'y aura pas non plus de paroles, mais il ne ressemblera pas aux autres. Je peux dire une chose : pour sa réalisation, il nécessite des moyens autres que ceux disponibles en ex-Union Soviétique, coproduction et effets spéciaux. " ''(Artavazd Pelechian, "Entretien avec François Niney ", in Cahiers du Cinéma, n°454, 1991, p. 37).'' ---- - 1990 : Version courte de '''Notre Siècle''', 30 mn. ---- - 1992 : ''''__[Fin (Konec ou Vertch)|nocinema - Pelechian 7]__'''', film en 35 mm, Noir et blanc, 8 min. - Images : Grigorian - Son : O. Poulissonov - Musique : J.S. Bach - Production : Studio Haïk. Dans le train de Moscou à Erevan, Pelechian filme, caméra à l'épaule, des hommes et des femmes, d'ages et d'ethnies différentes. Tous pris dans le défilement du voyage, un voyage sans horizon, dans ce lieu communautaire, ensemble malgré eux, ou toute figure se dilue dans sa contemplation et tourne à l'abstraction. Jusqu'à ce qu'un tunnel assène une " fin " au film, fin provisoire puisque le film suivant Vie (Kiank) semble prolonger le questionnement. Pelechian les proposent ainsi comme un dyptique. ---- - 1993 : ''''__[Vie (Kiank ou Zizn)|nocinema - Pelechian 6]__'''', film en 35 mm, Couleur, 6 mn 30 - Image : Grigorian - Son : O. Poulissonov - Musique : Verdi - Production : Prod. Armenfilm & M/P Aitta. " Le profil d'une femme, tendu, défiguré - comme dans la jouissance - ainsi qu'en amorce, des gestes ancestraux. Le port de l'enfant qui vient de naître, magnifié par un ralenti, une contreplongée et l'abstraction de l'espace qui l'entoure, évoque une iconographie religieuse tout comme le portrait de la mère et l'enfant. " ''(Jacques Kermabon)''. ---- En projet : '''L'Endroit , Couleurs'''. Encore un travail sur les saisons et sur les éléments : vent, neige, pluie, foudre et poussière, tournage en Arménie, en extérieur, avec 2 caméras et à 2 vitesses (normale et accélérée). {br}{br} {br}{br} ---- {html} <TABLE width="100%"><TR><TD ALIGN="left"> </TD><TD ALIGN="center"> <A HREF="index.php?page=Nocinema Studies"><small><b>Sommaire / Contents</b></small></A></TD><TD ALIGN="right"> </TD></TR></TABLE> {/html} ---- {br}{br}{br} ---- {plugin:FOOT_NOTES}
Password
Summary of changes
↓
↑
العربية
Čeština
Deutsch
Schweizerdeutsch
English
Esperanto
Español
Suomi
Français
עברית
Hrvatski
Magyar
Italiano
Nederlands
Português
Português brasileiro
Slovenština
臺灣國語
downloads
> Download mp3s
> Download videos
> Download texts
> Academia.edu
[
Edit
] [
History
]
[UP]
[
List of all pages
] [
Create page
] [
Erase cookies
]
1995/2020 — Powered by
LionWiki 3.1.1
— Thanks to Adam Zivner — webmaster & webdesign : Jérôme Joy — Author : Jérôme Joy — Any material is under copyleft
©
with in-line & in-text attributions —
http://jeromejoy.org/
— Hosted by
nujus.net
NYC since 2007, and by
The Thing
NYC (between 1995-2007 — Thanks to
Wolfgang Staehle and the Thing team
).