On extended, boundless, vibratory and in-the-now sympathy music
http://jeromejoy.org/
|| NEWS
|| BIO
| SHOWS
| CATALOG
|| PROJE
(C)
TS
| MP3s
| CDs
| VIDEOS
|| BIBLIO
| STUDIES
| DOCUMENTATION
| PH.D.
| EDU
| COLLECTIVE JUKEBOX
| NOCINEMA.ORG
| CONCERTS FILMS
|| AUDITO
| QWAT?
|| home
| contact
|
| 🔎
|
Last changed - French time: 2011/01/26 05:00
>
Recent changes
B
I
U
S
link
image
code
HTML
list
Show page
Syntax
!!Une Histoire d'Eau de Jean-Luc Godard et François Truffaut{br}Réalisation : François Truffaut{br}Scénario : François Truffaut et Jean-Luc Godard {br}Avec : Caroline Dim (la jeune fille), Jean-Claude Brialy (le jeune homme), voix de Jean-Luc Godard.{br}Court-métrage{br}35mm NB{br}Durée : 12mn{br}Année : 1958 ---- [../files/articles/nocinema/godard/histoire1.jpg] ---- Une histoire d'eau est une vraie collaboration entre François Truffaut et Jean-Luc Godard, l'une des rares fois où ils travaillèrent ensemble. Truffaut proposa un jour à Godard et à Pierre Braunberger, le producteur du film, de profiter des inondations en région parisienne pour filmer à toute vitesse une histoire fantaisiste. Dix heures plus tard, il tournait. Godard vint lui prêter main-forte pour les dialogues et pour le montage et doubla Jean-Claude Brialy. Le film se présente comme « un hommage à Mac Sennett ». Partie de Villeneuve-Saint-Georges, un jour de grande inondation, une jeune fille essaye de rejoindre Paris. Un jeune homme la prend en stop dans sa Ford Taunus. Ils zigzaguent, suivant divers itinéraires, au gré des eaux. La jeune fille commente sans cesse leur voyage et, de plus, nous fait part de toutes les digressions qui lui traversent la tête. La voix de Jean-Luc Godard, qui double l'automobiliste, intervient de temps à autre dans ce discours intérieur. Des plans aériens de l'inondation parsèment le film. Un flirt s'ébauche. Les deux jeunes gens arrivent enfin à la capitale. C'est le bonheur. [../files/articles/nocinema/godard/histoire2.jpg] ---- '''Séquences''' 1 - 00.53 - '''Inondation de février''' Une jeune fille, emmitouflée, sort de sa maison cernée par une sérieuse montée des eaux, en fredonnant : « J'ai descendu dans mon jardin. » Elle nous apprend que Villeneuve-Saint-Georges est inondé, comme chaque mois de février. 2 - 01.46 - '''Voyage en barque''' Son cousin Pépère, un pompier, place une longue planche et la demoiselle peut partir de chez elle, « en imitant Blondin ». Empruntant des bottes à son cousin Léon, elle monte dans une barque et s'éloigne. Elle n'a cessé de faire part de ses réflexions et lance au passage un hommage à Chandler ("Adieu mes jolis ! "). 3 - 01.48 - '''Tours et détours en stop''' Prise en stop par un jeune homme, elle essaye de rejoindre Paris. Mais la voiture, telle « un petit renard galopant en souplesse dans le chemin creux », rebrousse chemin plusieurs fois devant la montée des eaux. Le conducteur tente de voler un baiser à sa passagère, qui nous confie son amour pour Aragon et rend compte d'une conférence du maître sur Pétrarque, où, s'étendant sur Matisse, il fit l'éloge de la digression. 4 - 00.43 - '''Éloge de la Taunus''' Les deux jeunes gens roulent sur Paris. Le conducteur, au lieu de faire sa cour à la jeune fille, vante sa voiture : « La Ford Taunus, c'est la reine », ce qui indigne sa passagère. 5 - 00.52 - '''Éloge de la liberté''' De tours en détours, les voilà revenus à Villeneuve. On leur indique un autre itinéraire. La jeune fille s'enthousiasme pour l'esprit de liberté qui souffle en France. À Paris, « on peut marcher dans une avenue qui s'appelle Staline et déboucher dans un boulevard nommé Nicolas II ». Les deux voyageurs décident de mettre pied à terre. 6 - 01.12 - '''À pied. Éloge de l'image''' Les voilà qui s'acheminent vers les bords de la rivière. La jeune fille s'emballe pour le paysage, cite un poème de Baudelaire et fait un éloge de l'image. 7 - 02.56 - '''La séduction par le rire''' Le conducteur fait le loup et court après sa passagère. Ils s'étendent au bord de l'eau et la séduction se dessine, mais la jeune fille se ravise et décide qu'elle ne se laissera plus embrasser par le garçon que s'il la fait rire en lui racontant des histoires. Il s'exécute, puis ils rejoignent la voiture en barque. 8 - 01.01 - '''Vers Paris. Éloge de la légèreté''' La Taunus roule enfin vers Paris. La passagère a la nostalgie du temps où l'on était léger et pas sérieux. « Bath, c'était clair et charmant ! » Elle aimait qu'un galant s'appelle un mirliflore et l'argent, de la galette. Mais Éluard, Larbaud et Giraudoux ont disparu. 9 - 00.33 - '''Bonheur à Paris. Générique''' Arrivé à Paris, le jeune couple contemple la tour Eiffel qui a les pieds dans l'eau. La jeune fille, heureuse, projette de continuer la soirée chez son mirliflore. Sur des images de Paris, sa voix égrène le générique. ---- {br}{br} {br}{br} ---- {html} <TABLE width="100%"><TR><TD ALIGN="left"> </TD><TD ALIGN="center"> <A HREF="index.php?page=Nocinema Studies"><small><b>Sommaire / Contents</b></small></A></TD><TD ALIGN="right"> </TD></TR></TABLE> {/html} ---- {br}{br}{br} ---- {plugin:FOOT_NOTES}
Password
Summary of changes
↓
↑
العربية
Čeština
Deutsch
Schweizerdeutsch
English
Esperanto
Español
Suomi
Français
עברית
Hrvatski
Magyar
Italiano
Nederlands
Português
Português brasileiro
Slovenština
臺灣國語
downloads
> Download mp3s
> Download videos
> Download texts
> Academia.edu
[
Edit
] [
History
]
[UP]
[
List of all pages
] [
Create page
] [
Erase cookies
]
1995/2020 — Powered by
LionWiki 3.1.1
— Thanks to Adam Zivner — webmaster & webdesign : Jérôme Joy — Author : Jérôme Joy — Any material is under copyleft
©
with in-line & in-text attributions —
http://jeromejoy.org/
— Hosted by
nujus.net
NYC since 2007, and by
The Thing
NYC (between 1995-2007 — Thanks to
Wolfgang Staehle and the Thing team
).