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!Non réconciliation poussée à l’extrême Puis vient l’évocation d’un autre temps, d’une autre ville : le Paris de l’immédiat après-guerre encore peuplé des descendants de la Révolution et de la Commune. C’est là que Debord situe une marginalité qui répondait à sa dérive, dans le chaos de laquelle résidait l’indépendance désirée. Aux différentes séries d’images, fixes ou animées, réalisées ou récupérées, que le montage assemble, s’ajoute à ce moment une série nouvelle où apparaît la société situationniste, dans les cafés, dans la nuit « prête à mettre le feu au monde pour qu’il ait plus d’éclat ». Ainsi, dans une société française occupée à consolider la réconciliation nationale, parallèlement à l’abandon de la perspective révolutionnaire par le parti communiste arrivé au gouvernement, le désir de révolution, la soif de rupture n’étaient pas morts, mais d’autant plus forts qu’ils se tenaient à l’écart. In Girum... souligne cette origine de la contestation qui allait refaire surface pendant les années 1960, et il démontre selon le théorème situationniste que la non réconciliation, poussée à l’extrême, fait de la marginalité une menace réelle pour l’ordre auquel elle échappe. (...) Ainsi, le film réunit un discours construit, lu par son auteur, et des images parfois réalisées par lui - dont les images tournées à Venise -, mais le plus souvent trouvées « ready made » dans les poubelles des cinémathèques : Debord les choisit en raison du mépris où il tient toute image produite par la société qui veut, à travers elles, pouvoir se satisfaire d’elle-même. Il insiste également sur cette opposition entre la fausse force des bombes que l’on voit exploser dans les documentaires comme dans les fictions récupérées, et de la vraie force de la marge, de la pègre qui grandit dans l’illégalité, refusant toute autre loi que celle qu’elle s’est donnée à elle-même. Il insiste sur l’opposition entre les armes que l’on fournit aux hommes et qui finissent toujours par les asservir quel que soit le combat ou la cause de leur action, et la force des armes que dans sa révolte légitime contre l’ordre qui l’opprime, l’homme à lui-même se donne. (Hélène Raymond) ----
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