On extended, boundless, vibratory and in-the-now sympathy music
http://jeromejoy.org/
|| NEWS
|| BIO
| SHOWS
| CATALOG
|| PROJE
(C)
TS
| MP3s
| CDs
| VIDEOS
|| BIBLIO
| STUDIES
| DOCUMENTATION
| PH.D.
| EDU
| COLLECTIVE JUKEBOX
| NOCINEMA.ORG
| CONCERTS FILMS
|| AUDITO
| QWAT?
|| home
| contact
|
| 🔎
|
Last changed - French time: 2013/06/06 04:00
>
Recent changes
B
I
U
S
link
image
code
HTML
list
Show page
Syntax
!!!ENJEUX ET PERSPECTIVES Comme nous l’avons vu, notre interrogation actuelle des espaces sonores en réseau tourne autour des conditions de modifications de la perception et des pratiques liées aux espaces et impliquées dans les dispositifs qui agissent ou interagissent avec les lieux ou avec plusieurs lieux simultanément. Cette mise en réseau d’espaces se trouve indexée moins à une forme existante (téléconcert ou dispositif interactif télématique ^[2^]) qu’à des dimensions sociales et topiques (communautés de création et d’attention ^[10^]) inhérentes à la création de ''circuits'' d’espaces et de participations de jeux, organisations réparties d’acoustiques reliées). Si le terme « en réseau » indique communément une répartition distribuée multi-sites des points d’émission et de réception et une simultanéité d’interactions ''real-time'' entre ces sites, notre intérêt se porte plus particulièrement sur les médiations, les interlocutions et les contrôles entre les formes de composition et de jeu (''live composition''), les formes instrumentales (système / appareil / dispositif / ''collective instrument'') et les formes d’écoute et d’attention (publics / ''shared audiences''), ainsi que sur les réseaux acoustiques : Comment jouer de ces flux, de ces streams, de ces matériaux continus, factuels et imprédictibles, sons de contextes distants ? De quelle organologie{footnote}{small}Caractères organologiques liés à la pratique et à l’évolution des systèmes construits et élaborés en tant qu’outils, instruments et dispositifs de « jeu » et qui produisent des occurrences identifiables et reproductibles d’un système à un autre.{/small}{/footnote} relève ce méta-/multi-/télé-instrument autophone et ces interfaces (collectives) jouables innervées de flux sonores captés à distance ? Comment les dimensions agogiques{footnote}{small}Du grec ''agôgê''. Ce qui concerne le mouvement, soumis à des fluctuations temporelles (ralentissements, changements de vitesse, etc.) dans le jeu de l'interprétation ou de la lecture.{/small}{/footnote} (''delays, latencies, bandwith'') perceptibles dans l’écoute et le retour de jeu dans un système en réseau amènent un travail de composition avec les espaces ^[1^] ? Comment l’interaction et les influences entre des espaces acoustiques distants, qui n’est possible qu’à partir d’un système en réseau ^[8^], peut offrir de nouveaux types de performances et de composition en direct ? Afin de ne pas s’abandonner à la fluidité des flux sonores streamés et à nos habitudes d’écoute, nous abordons les pratiques situées des lieux reliés qui ouvrent de multiples pistes: « remote acoustics »{footnote}{small} “Remote acoustics is the phenomenon of using a remote site as acoustic chamber for a sound source” (Pedro Rebelo & Alain Renaud) ^[8^] (L’acoustique contrôlable à distance est liée à l’utilisation d’un site distant comme espace de résonance et de traitement acoustique pour une source sonore locale).{/small}{/footnote} (''LS in SL''{footnote}{small}''Locus Sonus in Second Life'', dont la première étape a été présentée au Festival Seconde Nature à Aix en Provence en juin 2008.{/small}{/footnote}, ''New Atlantis'', les projets ''Espaces chantants'' et ''LAPS'' de Nicolas Maigret), « remote soundscapes and listenings » (Locustream), « remote sound recording » et « post-recording » (''Journal de Streams'' d’Esther Salmona, ''Streams Fictions'' de Nicolas Bralet), « inter-modulated soundscapes », « re-composed/improvised soundscapes » et « remote performances » (''Concert Sympathique Mondial'' de Sabrina Issa, ''Sobralasolas !'' et ''nocinema.org'' de Jérôme Joy{footnote}{small}http://jeromejoy.org/{/small}{/footnote}, ''Road Music - Autosync'' de Peter Sinclair{footnote}{small}http://petersinclair.org/{/small}{/footnote}). L'instrument (''organon'') devient le système en réseau, avec ses inputs et ses outputs, qui peut être excité, depuis son extérieur et de manière programmée et processuelle, pour produire des modulations, des inter-modulations et des artéfacts acoustiques, contrôlables, composables, interprétables à la fois par les auditeurs (public) et par les acteurs (''players, streamers'', auteurs) à l’aide d’interfaces et de dispositifs hybridant les espaces (''local/remote''). Il engage des opérations récurrentes et itératives (jouabilité, performativité, interactivité, participativité) dans un système cohérent qui forme un appareil ou un dispositif dont il s'agit de faire l'expérience en tant qu'œuvre. Ceci amène à constituer des pratiques et des écritures possibles à partir des dispositifs et des appareils de streaming et de réception que nous développons : gestes et dérives d’écoute, annotations, sillons et sillages d’écoutes, participations des auditeurs et interactions d’écoute{footnote}{small}''RadioMatic/Streaps'' (2001) Jérôme Joy & Ralf Homann, Radiostudio Bauhaus Universität.{/small}{/footnote}, ambiances et imaginaires (écoute ''cagéenne''), réinstanciation continuelle entre auteur, interprète et auditeur{footnote}{small}''PicNIC'' (2002) Jérôme Joy / Quatuor Formanex, Fabrice Gallis, Festival Résonances, Nantes. Phénomène relevé également par Bernard Stiegler et Atau Tanaka.{/small}{/footnote}. Dans ce sens, ce que nous explorons en tant que ''Field Spatialization''{footnote}{small}''Infra 3.''{/small}{/footnote} permet de mettre l’accent sur les pratiques liées à la mise en espace sonore à multiples échelles (''Networked Sonic Spaces'') — allant du streaming à l'acoustique, la téléphonie, la radiophonie, et aux espaces virtuels —, aux sondages des espaces (indoor / outdoor) et à la mobilisation de l'espace sonore personnel aux notions de flux dans la représentation artistique sonore — ''locative et variable media'' —. (à titre d’exemples : ''Net_Dérive'' d’Atau Tanaka, ''Silophone'' de The User, ''City Links'' de Maryanne Amacher, ''Variations VII'' de John Cage, ''RadioNet'' de Max Neuhaus, ''Sound Island – Landscapes Soundings'' de Bill Fontana, ''Netrooms'' de Pedro Rebelo) ^[4^]. Les problématiques qui s’ouvrent avec cette notion de ''Field Spatialization'' permettent de mieux interroger et discerner les dimensions impliquées dans les pratiques sonores d’espace et en réseau. Elle met à jour un séquencement des mises en espace articulées à des distances et des terrains : de la diffusion sur haut-parleurs dans un espace local à celle sur haut-parleurs HF dans un périmètre plus large (''outdoor''), au streaming entre des espaces disjoints et distants, jusqu’à des innervations de diffusions et d’acoustiques entre espaces physiques et espaces virtuels. L'ouverture d’écarts critiques au sein de ces investigations s’est posée sur la question d’''Audio Extranautes'' issue de nos interlocutions régulières avec les domaines de la sociologie, de l’épistémologie, de l’esthétique, de l'anthropologie sonore et de l'innovation technologique{footnote}{small}Recherches conjointement menées avec Locus Sonus par Samuel Bordreuil (LAMES), Jean-Paul Thibaud (CRESSON), Marc Relieu (LTCI) , Bastien Gallet (ESBA Montpellier), Christophe Kihm (Le Fresnoy), Michel Waisvisz (STEIM Amsterdam) et Jean Cristofol (ESA Aix en Provence).{/small}{/footnote}. La notion d'''extranaute'' qualifie, dans un sens élargi, d’une part, l'individu ou la communauté naviguant et actant dans des va-et-vient entre le ''on-line'' (intra-) et le ''off-line'' (extra-) — entre hybridation et immersion —, et, d’autre part, les manifestations dans l’espace physique des projets en réseau{footnote}{small}Un des exemples les plus couramment cités est celui du blind date ou speed dating, ces rendez-vous (notamment pour le recrutement d’employés) se déroulant “dans le noir” et sans connaissance préalable de son interlocuteur(trice) sont issus des pratiques des chatrooms et des forums, et sont répliqués “à l’identique” dans la vie sociale. {/small}{/footnote} qui offrent ainsi de nouvelles vitesses (ralenties) à l’expérimentation des flux. Elle permet d’aborder de manière plus précise et commune les questions afférentes aux formes publiques et d’attention (nouvelles scénarités et constructions de public), aux transports d’ambiances et partages du sensible, aux formes expérientielles des flux, du temps réel et d’organisations de temporalités, et aux ''open models'' et dispositifs coopératifs ^[6^], etc. Cette exploration des systèmes d’espaces en réseau révèle et rend lisible les contextes des pratiques nouvelles qui s’y développent entre espaces physiques et espaces virtuels (de l'ordre de ce que nous pourrions appeler une audibilité sociale ou un état musical et sonore des réseaux ^[5^]) tout en offrant une dimension expérimentale renouvelée de la création musicale et sonore. {br}{br}
Password
Summary of changes
↓
↑
العربية
Čeština
Deutsch
Schweizerdeutsch
English
Esperanto
Español
Suomi
Français
עברית
Hrvatski
Magyar
Italiano
Nederlands
Português
Português brasileiro
Slovenština
臺灣國語
downloads
> Download mp3s
> Download videos
> Download texts
> Academia.edu
[
Edit
] [
History
]
[UP]
[
List of all pages
] [
Create page
] [
Erase cookies
]
1995/2020 — Powered by
LionWiki 3.1.1
— Thanks to Adam Zivner — webmaster & webdesign : Jérôme Joy — Author : Jérôme Joy — Any material is under copyleft
©
with in-line & in-text attributions —
http://jeromejoy.org/
— Hosted by
nujus.net
NYC since 2007, and by
The Thing
NYC (between 1995-2007 — Thanks to
Wolfgang Staehle and the Thing team
).