On extended, boundless, vibratory and in-the-now sympathy music
http://jeromejoy.org/
|| NEWS
|| BIO
| SHOWS
| CATALOG
|| PROJE
(C)
TS
| MP3s
| CDs
| VIDEOS
|| BIBLIO
| STUDIES
| DOCUMENTATION
| PH.D.
| EDU
| COLLECTIVE JUKEBOX
| NOCINEMA.ORG
| CONCERTS FILMS
|| AUDITO
| QWAT?
|| home
| contact
|
| 🔎
|
Last changed - French time: 2024/04/18 22:45
>
Recent changes
B
I
U
S
link
image
code
HTML
list
Show page
Syntax
!!Notes on verbal score / Partition Graphique ---- |t |t |t ''A '''verbal score''' tells you how to make the music in language, rather than in musical notation. There may be some musical symbols in a verbal score, maybe a graphic, but you are being told how to make the music via language, not musical notes in musical staves to be played by specific musical instruments or voices (though the verbal score also can tell you what instruments should be played).'' — {small}Daniel Goode, Conceptual, Verbal, and Graphic Scores, (adapted from the liner notes to “Philip Corner: Extreme Positions”, 2002), 2011 ^[[read paper|https://danielgoode.com/2011/09/15/conceptual-verbal-and-graphic-scores/]^]{/small}{br}{br}{br}'' '''Verbal notation''' has emerged since the 1950s as a prominent medium in the field of experimental music, as well as in related areas of arts practice involving performance and object making. Works created with this type of notation are often referred to by their authors as event scores, prose scores, text scores or instruction scores. Word Events features over 170 scores, many printed here for the first time, representing the works of more than 50 practitioners including George Brecht, John Cage, Cornelius Cardew, Pauline Oliveros, Yoko Ono, Michael Pisaro, Karlheinz Stockhausen, Jennifer Walshe and La Monte Young.'' — {small}John Lely, James Saunders, Word Events - Perspectives on Verbal Notation, 2012 ^[[read paper|http://www.bloomsbury.com/uk/word-events-9781441173102/#sthash.OMCozJ8T.dpuf]^]{/small}|t |t |t |t |t |t |t |t {br}{br}—— La '''partition graphique''' et ses déclinaisons ('''partition texte''', '''partition verbale''', etc.) occupent dans l’histoire de la musique savante occidentale une place tout à fait singulière. Elles apparaissent quasi simultanément, dans le champ de la musique contemporaine, aux états-Unis avec l’école de New-York (Earle Brown, John Cage, Morton Feldman, David Tudor et Christian Wolff) et en Europe – de manière plus disparate – avec entre autres Sylvano Bussotti en Italie, Karlheinz Stockhausen et Dieter Schnebel en Allemagne, Cornelius Cardew en Angleterre ou encore Costin Miereanu en France.{br}^[...^] La partition graphique ^[...^] opère tout à fait différemment ^[qu'une partition traditionnelle^] : elle n’est pas censée illustrer une proposition musicale explicite ^[; néanmoins, précisons simplement que l’écriture musicale consiste toujours en cette expérience singulière qui tente de représenter visuellement un phénomène sonore^]. Le graphisme ^[ou un énoncé textuel^] est ici convoqué dans son ambiguïté en tant qu’unité sémantique, il est l’énoncé même. Les codes et symboles universaux de l’écriture musicale côtoient ou cèdent alors leur place à un vocabulaire inédit non-normatif. C’est en ce sens que la partition graphique apparaît, dans les années cinquante, comme rupture dans la transcription d’une musique à faire.{br}^[...^] La plupart des partitions graphiques s’accompagnent d’un mode d’emploi qui permettra aux musiciens de déchiffrer et d’interpréter un corpus dans le sens d’une intention première. Ces notices engagent un discours là où, à première vue et en rupture avec la tradition, règne une opacité poétique. ^[...^] Il s’agit dès lors et à travers le signe « d’échapper à la directivité de la lecture pour atteindre un déchiffrage à dimensions multiples » (Bosseur, 1993).{br} — {small}(Matthieu Saladin, ["La partition graphique et ses usages dans la scène improvisée"|https://volume.revues.org/2048], Volume !, 3 : 1 ^| 2004, 31-57){/small}| {br}{br} |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t —— Donner une définition que ce qui est ou serait une '''partition graphique''' est particulièrement difficile. Même s’il s’agit d’un objet matériel, les formes qu’il peut prendre et l’utilisation qui en est fait le rend inapte à entrer dans le moule d’une définition. Bien souvent, de graphique, nombre d’entre eux n’ont aucune prétention à être autre chose qu’un stimulus à la production musicale, « un catalyseur pour le jeu musical » (Bouissou, Goubault, Bosseur, 2005, p.235), sans prétention d’esthétique visuelle ; d’une certaine manière, un rôle basiquement « fonctionnel ».{br}Des propositions diverses sont apparues qui visaient à provoquer chez l’interprète une participation active à la création à partir de sa propre subjectivité, lui offrant ainsi un maximum d’initiative. Il ne serait plus dépendant du texte d’une œuvre préétablie, mais l’acteur d’un processus de création et non d’une œuvre déterminée à l’avance. Il est intéressant de voir le glissement qu’opère Cardew de sa propre vision de l’indétermination lorsqu’il se réapproprie la définition de Cage : ce dernier parle de « pièces qui sont indéterminées au regard de leur performance », là où Cardew va introduire dans ce mot la notion d’activité constructrice du joueur dans la formation de la pièce. Ces propositions peuvent être faites sous forme d’instructions verbales, plus ou moins séquentielles et/ou poétiques (Textkomposition, comme les « Intuitive Musik » de Stockhausen mais aussi certaines formes chorégraphiques qui « dictent » la musique) et ^[…^] les formes graphiques, qu’elles soient de simples tracés jusqu’à des objets plastiques. Ces pictogrammes prennent des formes extrêmement variées non seulement d’un compositeur à l’autre mais également d’une pièce à l’autre, chaque forme d’écriture motivant son propre concept compositionnel, sa propre motivation esthétique et son propre processus créatif. ^[…^] Mais la plupart du temps, la partition est avant tout un objet visuel qui s’écarte de tout rôle fonctionnel ; elle a pour objectif avant tout de stimuler l’imagination.{br}{br}Même si les graphies sonores se prêtent mal à une quelconque classification, on peut en distinguer cinq formes qui vont définir, d’une part, divers degrés d’ouverture et de liberté pour l’interprète, et, d’autre part, des degrés de contrôle du résultat sonore, de la forme ou de la structure, de la part du compositeur :{br} 1/ Les propositions qui définissent une succession d’événements{br}2/ Les propositions pour lesquelles la durée totale d’exécution est établie au préalable de l’exécution{br}3/ Les propositions qui orientent des hauteurs{br}4/ Des partitions mixtes, qui font se côtoyer des graphismes avec des éléments écrits en notation standard{br}5/ Les propositions qui sont strictement non-procédurales, dessinant justes des formes, des tracés géométriques ou non, des taches, des images abstraites ou non, dont le sens de lecture n’est pas explicite, qui ne définissent pas de temporalité objective, pour lesquelles même des symboles de la notation standard (des chiffres par exemple, des points assimilables à des têtes de notes, des hampes de note isolées, des bouts de portées aux lignes non parallèles, interrompues ou ne supportant ni clés ni notes, etc.), ne sont pas mis dans une disposition qui leur donne un sens prédéfini, ou dans un contexte graphique tel que leur lecture habituelle serait en contradiction avec ce contexte, perdant ainsi toute fonction notationnelle.{br}{br}Pour finir, d’autres catégories doivent être également mentionnées ici. Il s’agit de partitions de type « algorithmiques » ou qui ressemblent à des équations, ainsi que des notations que l’on pourrait qualifier de « topographiques » , des sortes de cartes qui déterminent le placement des actions dans l’espace.{br} — {small}(Étienne Lamaison, [« L´interprétation des partitions graphiques non-procédurales »|https://dspace.uevora.pt/rdpc/bitstream/10174/11330/1/tese%20doutoramento%20lamaison%20reformulada%20corrigida.pdf], Thèse de doctorat en interprétation musicale, Universidade de Évora, Portugal, 2013){/small}| {br}{br} {br}{br} ----- '''[Lire la suite - cinquième partie / Continue reading - part5 - Reed Phase, Piano Phase, Violin Phase (1967)|PENDULUM5]''' ---- {br}{br} {br}{br} ---- {br}{br}{br}{br}{br}{br}{br}{br} ---- {br}{br}
Password
Summary of changes
↓
↑
العربية
Čeština
Deutsch
Schweizerdeutsch
English
Esperanto
Español
Suomi
Français
עברית
Hrvatski
Magyar
Italiano
Nederlands
Português
Português brasileiro
Slovenština
臺灣國語
downloads
> Download mp3s
> Download videos
> Download texts
> Academia.edu
[
Edit
] [
History
]
[UP]
[
List of all pages
] [
Create page
] [
Erase cookies
]
1995/2020 — Powered by
LionWiki 3.1.1
— Thanks to Adam Zivner — webmaster & webdesign : Jérôme Joy — Author : Jérôme Joy — Any material is under copyleft
©
with in-line & in-text attributions —
http://jeromejoy.org/
— Hosted by
nujus.net
NYC since 2007, and by
The Thing
NYC (between 1995-2007 — Thanks to
Wolfgang Staehle and the Thing team
).