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!! 2. MÉTHODOLOGIE !!! 2.1 Méthologie de la veille documentaire Le NMSAT est conçu comme un catalogue historique ressource et un fonds documentaire de références bibliographiques, compilant une liste d’items classés chronologiquement par périodes, années et dates. Il offre une perspective instantanée de l’occurrence et du déroulement des événements et des objets repérés, et de l’ordre chronologique dans lequel ils sont apparus. S’il est devenu au fil des mois un corpus imposant, il s’agit aujourd’hui d’en ouvrir la structure en terme de navigation dans les données et de contribution au collectage des informations. Un catalogue est compris comme une structure close, plus ou moins linéaire, d’éléments listés, qui peut être renouvelé et mis à jour à une fréquence choisie. Notre intention est de concevoir et de modifier la structure interne du NMSAT afin qu’il devienne dispositif dynamique, évolutif et ouvert, favorable à la contribution de multiples rédacteurs et à la consultation des lecteurs. Dans ce sens, il sera intéressant d’en évaluer sa qualité en tant que « boîte à outils » (''toolbox''){footnote}''« Le terme de « boîte à outils » est employé dans un entretien entre D’Eramo et Foucault en 1972 où ils sont là assez d’accord : le rôle d’une théorie n’est pas de fournir un cadre englobant, ou une base totalisante, de discours unifié [...]. Le rôle de la théorie est d’être en morceaux, pour que ces morceaux de théorie fonctionnent avec des morceaux de luttes ou de pratiques militantes. Car, selon Foucault, il n’y a pas d’un côté la théorie et de l’autre la pratique : la pratique dans les sociétés modernes est largement informée de réflexions, d’outils théoriques ou scientifiques. C’est le premier sens de l’idée de « boîte à outils ». [...] Son deuxième sens est que l’intellectuel ne sait pas forcément à quoi vont servir les outils qu’il fabrique. Je crois que la métaphore de l’outil, c’est aussi une manière de dire qu’il n’y a pas forcément un seul sens à donner aux analyses, ni un bon et un mauvais usage des concepts élaborés par Foucault. C’est une manière de justifier la pluralité des lectures des textes.[...] Ensuite, je crois que « boîte à outils », ça ne veut pas dire « boîte à slogans ». Pour que les outils soient réellement pertinents, opératoires, il faut quand même regarder comment ils fonctionnent et sont organisés, avec quels autres outils ils marchent en réseaux »''. “Entretien entre Marcos D’Eramo et Michel Foucault” dans Michel Foucault, Dits et Écrits I, 1954-1975, Paris, Éditions Gallimard, 1974, PP. 1389-1393.{/footnote} (Foucault, 1972), c’est-à-dire qu’il puisse devenir un réservoir opératoire d’actions de recherche. Le fait que le NMSAT couvre plusieurs domaines de savoir et de connaissance au sein du contexte de l’art audio en réseau, suggère l’utilisation de différents approches possibles d’accès et de navigation dans la base de données. Parmi ces différents éclairages et approches nous avons identifiés les domaines suivants : * œuvres de musique contemporaine et d’art audio qui impliquent des aspects télématiques, collaboratifs et collectifs; * dispositifs, systèmes et œuvres en art sonore (''Sound Art, Sonic Art''), art audio et en musique dans lesquels la question des « lieux » et de « l’espace », dans toutes ses dimensions, est importante (''soundwalks, soundmaps, locative sound'', l’art lié à la marche et à la déambulation, art in-situ, phonographie, ''field recordings'', œuvres impliquant des sites inter-connectés, etc.) et les types d’œuvres, d’événements et de repères historiques : * dans les arts numériques et arts interactifs : ''net-art, telepresence art'', art sociologique, ''tactical media art'', art et communication, art et transmission, ''variable media'', etc., ainsi que dans les champs du radio art et de la poésie sonore; * dans l’art contemporain : Art Conceptuel (questions sur la localisation et la durée), Art Minimal et Antiform (questions sur les perceptions nouvelles et extra-visuelles), Art Sociologique, Land Art et ''site-specific art'', Art Performance et Art Processuel, Net Art, ''Art + Com'', Art Contextuel et Esthétique Relationnelle, etc.; * dans les champs technologiques (hardware et software) : développements de l’Internet et des communications de données, robotique, informatique musicale, télématique, etc.; * dans les phénomènes sociaux tels qu’ils sont observés et relevés par les domaines de la sociologie, de l’anthropologie, de la philosophie et de l’Esthétique, et liés : à la musique et l’art dans les contextes numériques, aux communautés en ligne, aux contextes de ''broad-'' et de ''narrow-casting'', au ''social networking'' / réseaux sociaux (avec ou sans Internet), ethno-musicologie et anthropologie sonore (Becker, 1974, 1982; voir aussi Cristofol, 2005-2008; Joy & Argüello, 2005), etc.; * dans la littérature historique, moderne et contemporaine : publications scientifiques avant le XXème siècle, littérature d’anticipation et essais, science-fiction, etc. La méthodologie de recherche et de veille documentaire est basée sur l’utilisation de mot-clés dans les moteurs de recherche (tels que ''Google, Google Scholar, In-Extenso, Citeseer, Scirus, Scitopia, FindArticles, Cybertheses, MIT OpenCourseWare, INIST-CNRS'', etc.) et sur des sélections de références et de citations tirés de documents trouvés sur Internet (sites web, forums, listes de diffusion, ''webrings'', etc.). Pour permettre d’évaluer la teneur scientifique des informations recueillies, il est nécessaire d’effectuer des recoupements de chaînes d’analyses par ajustements successifs à partir des différentes sources et occurrences d’une même information. Les résultats permettent de valider chaque entrée avant de l’intégrer dans la base de données. Certains sites Internet, comme par exemple le blog ''turbulence.org'', repérés comme étant des bassins d’actualités, sont continuellement observés. Ils sont utilisés comme références pour des départs de recherche et des chaînes d’enquête. Ces sites-ressources sont de véritables réservoirs et repositoires d’informations concernant l’actualité et l’histoire récente. La seconde modalité de veille documentaire par le Collège de développement du NMSAT est la consultation et le repérage de reférences dans d’autres types de publications (livres, articles, revues, programmes d’événements, actes de colloques, journaux, etc.) afin de sélectionner et d’extraire les informations les plus pertinentes pouvant constituer une entrée dans l’historique. Les bibliographies, les notes de bas de page et les références de citations, listés dans les articles scientifiques et dans la plupart des publications, sont essentielles et très précieuses pour construire à la fois des références d’entrées mais aussi des arborescences et navigations sémantiques entre les informations et les entrées déjà enregistrées. La validation de chaque entrée du NMSAT est tributaire de cette évaluation et induit alors la constitution d’une description résumée accompagnée des références des sources webographiques et bibliographiques. Le but de ce système de validation est de garantir que la base de données reste une ressource valide et pertinente pour des études et recherches qui seront menées subséquemment par des chercheurs, des artistes et des journalistes. Les entrées sont formatées selon des règles d’édition afin de donner une nature homogène au contenu. Ainsi la structuration des items de manière chronologique a donné lieu à un protocole d’écriture : année, nom ou titre de la référence, auteur(s), lieu éventuel, description, extraits originaux et traduits, citation des sources, liens et références bibliographiques. Chaque entrée de la base de données contient un résumé descriptif, suffisamment informatif et pertinent, tirée de sources originales qui sont citées (sites internet, livres, articles, conférences, essais, etc.). Les références des auteurs des sources et du texte utilisé comme description sont aussi associées à chaque entrée (voir annexe). Il est possible de naviguer dans l’historique selon une lecture linéaire dans le fil du texte ou en en utilisant le menu hypertextuel, ou bien encore selon une lecture séquentielle par l’utilisation de mot-clés avec le moteur de recherche de votre logiciel de lecture. Le contenu déjà constitué (plus de 3000 entrées) doit être normé pour répondre à la fois à sa saisie dans une structure de banque de données{footnote}''Banque de données'' : Ensemble de données relatif à un domaine défini des connaissances, généralement organisé et structuré en base de données pour être offert aux utilisateurs. On distingue les banques de données bibliographiques (références de documents primaires, avec ou sans résumé), les banques de données iconographiques (images fixes ou animées ; à ne pas confondre avec le mode image), les banques de données textuelles (texte intégral complet ou partiel de documents primaires) ou de type GED (document complet au format original), les banques de données numériques (données chiffrées, plus ou moins structurées) et multimédia (documents construits autour de texte, d’images et de son). Base de données : Ensemble structuré de données, généralement en champs, organisé en vue de son utilisation par des programmes correspondant à des applications distinctes (JO) (gestion, recherche, tri, cartographie, ...). Ce regroupement structuré de données, géré par un système de gestion de base de données (SGBD), se réalise de manière à faciliter l’évolution indépendante des données et des programmes.{/footnote} et à sa diffusion et connexion à d’autres banques et bases existantes. En parallèle, la réflexion menée sur l’interface de consultation et d’accès aux contenus a permis d’envisager la construction d’interfaces textuelles et graphiques (combinées), comme autant de bases de données existantes, afin de répondre de manière pertinente aux questions d’analyses et d’interprétations historiques et thématiques. En effet, le NMSAT étend son observation et son expertise sur une dimension historique étendue (de l’antiquité à aujourd’hui) et sur une surface transdisciplinaire (technologies, arts, littérature, philosophie, esthétique, etc.). Pour cela, la structure de la banque de données et des interfaces doit être spécifique et répondre à l’actualisation continuelle des contenus, à partir de modes de contribution qui sont déjà évalués (pool de contributeurs, contributions ciblées et hiérarchisées, annotations, ‘fils’ hypertextuels, ''tags'', etc.). !!! 2.2. Champs et structuration du NMSAT (version 1.0) Le texte est structuré en 3 parties ou bases (primaires) de données : * Histoire ancienne et moderne, Littérature d’anticipation, développements techniques (∞ - 1964); * Œuvres, technologies, Histoire contemporaine (1951 à nos jours - 2008); * Articles de référence et Bibliographie. Ces bases de données sont conçues de manière à pouvoir être interrogées de façon séparée ou comme un seul corpus. * Première partie La première partie de ce catalogue rassemble à la fois des références recueillies dans la littérature (ancienne, classique, moderne, d’anticipation et de science-fiction), dans les ouvrages de philosophie, dans l’histoire des télécommunications, et des références liées aux domaines musicaux et artistiques. Elle offre la possibilité de construire des comparaisons et des développements de perspectives entre les découvertes techniques, les utopies littéraires et artistiques, et les aventures exploratrices musicales et sonores. Des références majeures liées aux technologies de communication et sonores sont incluses dans cette partie, afin d’éclairer leur influence même si celles-ci ne sont pas directement liées à notre objet de recherche. Ces entrées, tout en n’étant pas traitées de manière exhaustive, permettent de mieux comprendre le contexte dynamique du développement de l’utilisation du son en réseau (ou historiquement : dans les réseaux informationnels et communicationnels). Nous considérons qu’il est essentiel de nous appuyer sur des repères marquants concernant les aventures humaines et techniques notamment celles très documentées de la seconde moitié du XIXème siècle. Comme nous l’avons expliqué dans le chapitre précédent, cette première partie est construite de manière chronologique et linéaire; elle se conclut sur une référence particulière, datée de 1964, qui relate une citation visionnaire concernant les réseaux technologiques (même si à cette date, le développement de l’ARPANET avait commencé deux ans plus tôt). Cette référence est emblématique du basculement historique vers le développement des réseaux électroniques dont l’Internet. * Seconde partie De manière similaire, la seconde partie débute avec l’année 1951 sur une référence majeure : celle d’une œuvre artistique qui est sans doute la première œuvre contemporaine qui utilise des matériaux sonores situés à distance (''Imaginary Landscape IV'' de John Cage). Cette seconde partie est constituée d’une liste chronologique d’œuvres artistiques et musicales impliquées dans les développements en réseau, d’événements et de manifestations majeurs liés aux technologies de réseau, ainsi que des références importantes provenant de l’observation des autres pratiques artistiques connexes à la musique et à l’art audio (comme l’art numérique et la performance par exemple), d’études théoriques (esthétique, philosophie, critique d’art), et issues des autres champs que nous avons déjà cités. Cette observation couvre également de manière attentive les développements socio-techniques spécifiques du dernier quart du XXème siècle : réseaux électroniques, communautés d’internautes, ''social networking, broad- and narrow-casting'' (diffusion longue-distance et courte-distance), géo-localisation, etc. * Troisième partie En dernier lieu, la troisième partie du NMSAT présente une liste d’articles de référence, d’ouvrages, et d’actes de colloques, de symposiums et de conférences internationales, structurée comme une bibliographie, avec un classement par nom d’auteur(s), par titre, par année et par supports de publication (colloques, ouvrages-compilations, actes, etc.). Cette partie rassemble et compile l’ensemble des références bibliographiques citées dans les deux premières parties. Cette structure standard peut permettre l’intégration de ces références dans d’autres listes bibliographiques et peut faciliter son utilisation dans des processus d’étude et de recherche. Elle indique également le dynamisme présent dans ce champ de recherche et sa vivacité accrue depuis quelques années. L’ordre alphabétique appliqué à ce chapitre offre un autre mode d’accès et de consultation, différent des deux premières parties qui sont organisées, comme nous l’avons vu, de manière chronologique. Cette troisième partie comporte également une série de textes, d’études et d’analyses rédigés par différents chercheurs. !!! 2.3. De la version 1.0 à la version 2.0 L’intégralité des contenus du NMSAT est déjà sous la forme numérique et les étapes de mise en œuvre de la banque de données en ligne sont déjà posées : * construction de l’environnement base de données en ligne (apache, php, mySQL), interface d’édition, intégration des normes et des standards bibliographiques d’édition et d’interconnexion (XML{footnote}''XML (Extensible Markup Language)'' : Évolution du langage SGML permettant aux concepteurs de documents HTML de définir leurs propres marqueurs (balises), dans le but de personnaliser la structure des données qu'ils comptent présenter. Le XML est une recommandation du W3C (World Wide Web Consortium - Consortium industriel international fondé en 1994 pour développer des protocoles communs pour l'évolution du web). L'objectif initial de XML était de faciliter le partage de textes et d'informations structurées, par exemple au travers de l'Internet, en séparant le contenu (les données) du contenant (la présentation des données). ''SGML (Standard Generalized Markup Language)'' : langage général de marquage. Langage normalisé permettant de décrire les relations entre le contenu d'un document informatique et sa structure. ''HTML (HyperText Mark-up Language'' : langage de description des pages Web dérivé du SGML. Il est composé d'une suite de signes ASCII, dans laquelle sont inclues les commandes spéciales concernant le formatage des pages, la police de caractères et le multimédia.{/footnote}, UNIMARC{footnote}MARC est l'acronyme de MAchine-Readable Cataloging. Il désigne un format d'échange de données bibliographiques permettant d'informatiser les catalogues de bibliothèques. Il est défini par la norme ISO 2709, mère de toutes les variantes de format MARC. Le schéma MARC XML permet de représenter sous forme XML l'ensemble des champs du format MARC21 (fusion des formats MARC et maintenu par la Bibliothèque du Congrès). En France, le projet BiblioML du Ministère de la Culture et de la Communication - Mission de la recherche et de la technologie a défini le format BiblioML qui est une représentation XML des formats bibliographiques et autorités UNIMARC.{/footnote}, MARC XML, BiblioML); * saisie des entrées et ventilation des items d’entrée dans les champs correspondants; * correction des entrées, compléments et amendements nécessaires (par le Collège de développement du NMSAT); * construction des indexations et des bases de données; * traductions bilingues (anglais, français) et compléments multilingues; * construction d’interfaces graphiques (XML, Processing, Flash); * mise en expérimentation (consultation, interrogation, interfaces); * retour sur la structuration par réajustements, etc. (aller-retour entre les phases et résultats d’expérimentation et celles de finalisation). Les étapes suivantes sur les années à venir considèreront le développement de la banque du NMSAT en s’accordant sur l’évolution des contenus, sur leur nature (média), sur le fonctionnement contributif et participatif (collège de développement du NMSAT, publics), et sur la perspective de construction d’interfaces complémentaires{footnote}L’intégration de données média (graphes, images fixes et animées, sons) n’est pas pour l’instant envisagée pour des raisons de simplicité et de simplification de production (elle pourra être prévue dans une étape future).{/footnote}. La mise en expérimentation en ligne de cette ressource documentaire internationale permettra aussi d’activer l’accès local à cette banque de données dans des centres de documentation (réseau des Écoles d’Art et centres de documentation dans les universités) et centres de recherche. Outre l’aspect inédit de la constitution des contenus provenant d’analyses et d’une expertise aujourd’hui reconnue (Locus Sonus), la mise en place de modes particuliers de consultation par la construction d’interfaces adaptées et l’objectif de destiner cette ressource originale à des publics spécialisés et amateurs et à destination de communautés (scientifique, artistique) a pour but de combiner la transmission (de connaissances) et le développement basé sur des recherches spécifiques (documentaire et historique, sur les modes d’interfaçage et d’accès, et sur la mise en réseau). C’est-à-dire que ce développement répond également aux innovations actuelles sur les questions d’interfaces et de configurations des bases de données documentaires. La structure de la future banque de données et la nature des interfaces à développer seront conçues de manière à intégrer l’accès à des options multiples de navigation et d’indexation, impliquant différentes représentations du temps et d’autres dimensions (telles celles géographiques par exemple), autres que la flêche linéaire d’une forme textuelle. Ceci implique de déployer plusieurs types de consultation et de contribution spontanée par les lecteurs et par d’autres chercheurs, définis par des grilles de classification et de champs à remplir dans la fenêtre d’édition des entrées : les bloc-articles (entrées), les fils d’annotation, les catégories et séries de tags, les liens internes (inter-entrées), les options multiples des champs de recherche et d’indexation pour le robot interne, traductions des contenus des entrées, tout autant que les paramètres de navigation visuelle : interfaces graphiques, annuaires de catégories (''tags''), classifications temporelles, géographiques et par champs, etc. En complément des modes d’édition propres à la base de données, un module supplémentaire de contribution spontanée est à l’étude : il permettra via l’application Twitter{footnote}Twitter est un outil de réseau social et de microblogging qui permet à l’utilisateur d’envoyer gratuitement des messages brefs, appelés tweets (« gazouillis »), par Internet, par messagerie instantanée ou par SMS. http://www.twitter.com/{/footnote} d’envoyer instantanément à la communauté des contributeurs et des lecteurs, des commentaires ou des relevés d’information en prise avec l’actualité. Ces notes enregistrées et communiquées sur l’interface du NMSAT pourront être une base d’information pour créer ou compléter des entrées. La possibilité d’avoir plusieurs modes d’accès aura une influence majeure sur la visualisation et la représentation générale de la base de données, mais aussi sur la conception que l’on se fait de l’Histoire et du canevas organique d’un domaine vivant donné (i.e., d’un champ de référence). Parce que nos différentes cultures et conceptions influent sur nos formes de travaux et sur nos manières d’approcher et de concevoir le monde, induisant des singularités de représentation de la nature du temps, la structure du NMSAT devra prendre en compte ces aspects et donner des accès à géométrie variable, opposés à une vue restrictive et unique. Ceci est un véritable pari et un challenge que nous souhaitons tenir. Dans le cadre d’un historique basé sur une représentation chronologique (comme cela est le cas pour les structures de type blog), l’organisation des événements crée une représentation à la fois graphique et intellectuelle basée sur l’unicité de chaque événement indépendamment les uns des autres (chacun devenant un épiphénomène), et sur une linéarité du passé vers le présent et le futur. Les principes d’antécédence et d’antériorité, tout autant que ceux d’auctorialité{footnote}L’auctorialité peut être étudiée selon trois processus : la production de documents par un ou plusieurs auteurs, la réception par les lecteurs de l’auteur dans l’œuvre ou le document et enfin la liaison permettant de retrouver auteur et document. L’autorité est précisément attachée à l’auctorialité par le lien susceptible d’unir un auteur à un discours ou à un document. (Evelyne Broudoux){/footnote} et de localisations (“cela s’est passé là”, donnant un statut proéminent aux lieux et aux structures d’organisation, ou encore lié à l’''happenstance'', “être là au bon moment”), délient chaque item de ses propres contextes ou, dans le meilleur des cas, les limitent à des contextes restreints et spécifiques, géographiquement et historiquement parlant. Un item dans ce cas apparaît comme unique dans une progression historique et comme non-reproductible (à l’identique). Les effets de ces principes occultent des relations, des liens et des croisements, ou parfois en créent de manière fausse et erronée. Par exemple, l’antériorité produit un flêchage de cause à effet, voire de conséquence, entre les événements, ce qui ne correspond pas vraiment à la réalité et est la plupart du temps contredit par ce qui est vérifié ou constaté. La linéarité suggère que le temps est une ligne (''time arrow'') imperturbable, sans nœuds, dérivations et innervations, et distord l’image que l’on se fait des modes de décision (individuelle et collective), et des modalités d’influence (d’une décision locale sur une autre). Ces derniers sont la plupart du temps issus d’effets d’intuition et de logique individuelle, d’impacts de rencontres, de dynamiques de coopération et co-création qui échappent à une objétisation unicitaire de l’action, etc.{footnote}Howard S. Becker, Art Worlds, 1982; ''Les Mondes de l’Art'', Paris: Flammarion (1988). Nelson Goodman, Of Mind and Other Matters, 1984.{/footnote} Cette utilisation de la succession et de la progression n’est certainement pas la meilleure manière de représenter un ensemble de références (œuvres, articles, événements) dans le temps, d’autant plus que le champ référent est celui de l’art dont on sait que le principe n’est pas fondé sur le progrès des inventions et des aventures, mais plutôt incorpore des mobilisations et des situations contextuelles : des glissements, des sauts, des réactions environnementales et incidentes, et parfois des décisions liées à des cohérences individuelles et à des sérendipités. À cet effet, nous préférons favoriser, simultanément à la publication de la version textuelle 1.0, le développement d’autres approches orientées, par exemple, sur des représentations de constellations ou de combinaisons de trajectoires, de circuits de ré-appropriations sociales, et de concrétions de situations qui au premier abord nous échappent ou qui sont difficilement visibles et cernables{footnote}comme par exemple la représentation historique liée à des zones géographiques qui est aussi essentielle que les autres représentations pour discerner des dynamiques actives.{/footnote}. C’est-à-dire que la structure multipliée du NMSAT tendra à aider le discernement d’organicités propres et le croisement des domaines. Cela permettra en retour de développer des modes d’appréciations de situations historiques, de décisions artistiques et scientifiques, et de proposer une vision plus générale d’un ensemble de circonstances et de nuages d’événements lors de la navigation dans la base de données via des interfaces multiples. Néanmoins, ayant pris conscience de tous ces effets et du sens qu’ils induisent, la version linéaire textuelle peut rester valide en tant qu’outil de documentation et de recherche. {br}{br}
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