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!! 1. INTRODUCTION - un fonds informationnel et documentaire !!! 1.1. Un fonds bibliographique documentaire Le projet « Networked Music & SoundArt Timeline » (NMSAT) offre l’accès à une base de connaissance pour des objectifs d’accès au savoir, de nature scientifique et tout public, à partir d’une ressource originale bibliographique, développée par Locus Sonus (Jérôme Joy), qui apparaît inédite dans ce champ de connaissance et dans les domaines auxquels il fait appel. Cette ressource mise à disposition du public « syndique » des informations actuellement disséminées et pour la plupart difficilement accessibles (car non mises en visibilité) ou enfouies (car non repérées). Le NMSAT vise à fournir une vue d’ensemble des événements relatifs à des œuvres et projets artistiques marquants dans les domaines de la musique et de la performance sonore en réseau, et des développements techniques et technologiques liés à l’anthropologie sonore et la musicologie, de l'histoire ancienne jusqu'à présent (2008). Il offre l’accès à une collection de références bibliographiques pour une utilisation documentaire à destination des communautés artistique et scientifique, tout autant que l’accès à un ensemble de connaissances pour un public plus large désirant approcher les rapports du son et de la distance comme vecteurs de la compréhension du monde et de son appareillage communicationnel au sein de nos différentes cultures et à différentes époques. Il est également un socle d’initiation d’études et d’analyses que pourront mener les chercheurs associés pour construire à partir de cette ressource un corpus critique et théorique. La forme générale du NMSAT est une structure de base de données bibliographiques. Chaque entrée ou item est commentée par une description appropriée suivie par les références des sources de l’information citée (liens, auteur, origine bibliographique, etc.). La version actuelle de la base de données est construite en premier lieu sur cette liste d’items classés de manière chronologique. Le développement d’interfaces de consultation basées sur des modes graphiques (en parallèle de l’interface textuelle) donne lieu d’appliquer les résultats d’expérimentations actuelles menées sur la consultation de bases à grand nombre de données et d’investiguer des modalités variées de lecture et de contextualisation. La consultation duelle en mode textuel et graphique est reliée de manière dynamique à un système de contribution par les lecteurs afin de tenir à jour la base de données. Ce mode de contribution s’appuie sur les environnements contributifs portés par le Web 2.0. Outre le sujet propre principalement documenté dans le NMSAT (la musique en réseau et l’art audio), les domaines connexes et périphériques sont indexés à l'aide de repères et de références significatives. La plupart de ces repères provient des champs scientifiques, artistiques, littéraires et technologiques, considérés comme des champs contextuels remarquables de l'art audio en réseau. Tout en considérant que ces domaines sont déjà bien documentés et repérés dans d'autres projets de classification historique que l'on peut trouver sur Internet et dans les littératures correspondantes au sein de ces disciplines (Barbosa, 2003; voir aussi Joy, 2003-2005), notre intention est de donner des lectures des relations et des interactions entre eux. À cet effet le NMSAT couvre plusieurs domaines et types d’événement : *technologies et logiciels; *littérature ancienne et philosophie; *musicologie et ethno-musicologie; *anthropologie sonore et histoire des télécommunications et de la radio; *musique contemporaine et art sonore. !!! 1.2. Contexte de la recherche (Locus Sonus) Le NMSAT répond aux axes de recherche que nous explorons dans le groupe de recherche en art Locus Sonus - audio in art (Joy & Sinclair, 2008; Sinclair, 2007){footnote}Joy J. & Sinclair S. (2008). ''Les Espaces Sonores en Réseau (Networked Sonic Spaces)''. In GlobalWare Corporation (Ed.) Roots/Routes, International Computer Music Conference ICMC’08 (Panel : Networking Performance) (pp. 553-555). Belfast : SARC, Sonic Art Research Center, Queen’s University, & International Computer Music Association ICMA (Publishers). Sinclair S. (2007). ''Locus Sonus''. In Double-Entendre (Ed.), Autumn Leaves – Sound and the Environment in Artistic Practice (pp. 74-77). Paris : Angus Carlyle, CRiSAP Creative Research into Sound Arts Practice, London College of Communication, University of the Arts London (Publishers).{/footnote}. Deux axes majeurs constituent notre recherche actuelle et nos réalisations artistiques en cours : les Espaces Sonores en Réseau (''Networked Sonic Spaces'') et ''Field Spatialization'' (spatialisation sonore combinant l'articulation d'espaces locaux et distants){footnote}Terme que nous avons adopté qui combine la notion de field recording (enregistrement ambulatoire, sur le terrain) avec la notion de spatialisation plus généralement liée à un dispositif fixe dans un espace intérieur (électroacoustique). Une traduction littérale serait « spatialisation de terrains ». Une définition plus appropriée peut être approchée : spatialisation sonore combinant l'articulation d'espaces locaux et distants, en mettant l’accent sur la mise en espace sonore à multiples échelles - allant de l'acoustique et de l’électroacoustique, à la téléphonie, à la radiophonie, et aux espaces virtuels et au streaming -, par des sondages des espaces (indoor / outdoor, remote / local) et à la mobilisation de l'espace sonore personnel sur les notions de flux – locative et variable media -.{/footnote}. Une grande partie de notre mission s’appuient sur une mise à jour d’un champ expérimental naissant, celui de l'art audio, situé aux intersections et dans les apports respectifs des domaines artistiques plastiques et musicaux, considérés encore récemment comme séparés. La recherche au sein de Locus Sonus est basée sur la création d'un corpus d'expérimentations artistiques et techniques et sur une méthodologie dirigée par la pratique (''practice-led''). Elle est principalement orientée sur la réalisation artistique et la présentation publique (en tant qu'expérimentation contrôlée et insertion des conditions du public). La mise en œuvre principale du laboratoire concerne les transports des sons (et des ambiances{footnote}http://www.ambiances.net et http://www.cresson.archi.fr/AMBIANCE2008-commSESSIONS.htm{/footnote}) donnant lieu à la construction de dispositifs de streaming (transfert et transmission de sons en direct via Internet) et l’élaboration d'environnements sensoriels et expérientiels qui reçoivent ces flux sonores et qui en offrent des modalités d’interprétation. Ils constituent ainsi des dispositions et des types gradués d'écoute. Ces dispositifs jouent continuellement avec les entrelacements de lieux et de distances et avec les modifications de perception qu'ils engendrent. Ce sont des systèmes qui peuvent être qualifiés selon leur temporalité (synchrones et asynchrones), leur spatialité (locaux, distants et situés), et finalement selon les solidarités structurelles qu’ils convoquent (''autophones'' et ''chronotopes''{footnote}« points in the geography of a community where time and space intersect and fuse » selon l’anthropologue et linguiste, Keith Basso (1984), “Stalking with Stories: Names, Places, and Moral Narratives among the Western Apache”. In E. Bruner, ed. ''Text, Play and Story''. Proceedings of the American Ethnological Society.{/footnote}). Cette exploration sonore des systèmes d’espaces en réseau révèle et rend lisible de manière critique les contextes des pratiques nouvelles qui s’y développent entre espaces physiques et espaces virtuels (de l'ordre de que nous pourrions appeler une audibilité sociale ou un état musical et sonore des réseaux{footnote}Joy J. ''Une Époque Circuitée'', Actes du Symposium Metamedia, Québec, 2007. Et le texte éponyme à paraître dans la revue Intermédialités, Montréal, 2009.{/footnote}). Elle offre de façon remarquable une dimension expérimentale renouvelée de la création musicale et sonore. Ces réalisations menées à partir des pratiques et techniques du streaming engagent des problématiques de pratiques des flux en espace et en réseau, ainsi que celles des pratiques liées aux espaces sonores corrélés (local/distant, ''local/remote'', sympathies d'espaces acoustiques, résonances, réalités articulées entre espaces physiques et espaces virtuels, ''mixed realities'', etc.). Ceci nous permet d’interroger à la fois les pratiques sonores, les développements et dispositifs technologiques (dont l’Internet) qui sont maniés et sondés par ces dernières, ainsi que les modifications sociales, conceptuelles et anthropologiques qui en découlent ou qui y répondent{footnote}en collaborant de manière étroite avec le laboratoire de sociologie CNRS LAMES basé à Aix en Provence, http://www.mmsh.univ-aix.fr/lames/, le laboratoire CRESSON à Grenoble, http://www.cresson.archi.fr , Telecom Paristech ENST et le Laboratoire des Usages à Sophia-Antipolis.{/footnote}. Cette investigation est illustrée par les explorations que nous menons, par exemple autour de la notion d’''Audio Extranaute''{footnote}La notion d'''extranaute'' qualifie, dans un sens élargi, d’une part, l'individu ou la communauté naviguant et actant dans des va-et-vient entre le on-line (intra-) et le off-line (extra-) - entre hybridation et immersion -, et d’autre part, les manifestations dans l’espace physique des projets en réseau qui offrent ainsi de nouvelles vitesses (ralenties) à l’expérimentation des flux.{/footnote} et au travers questionnements des formes publiques et d’attention (nouvelles scénarités et construction de publics{footnote}Clémentine Maillol, Doctorante en sociologie, et Samuel Bordreuil, Directeur de recherche, LAMES / CNRS / MMSH, Univ. de Provence, à partir de la définition de la ''scénarité'' par Edving Goffmann, et par extension, de l’approche du ''spectatorship'' par Jacques Rancière.{/footnote}), des transports d’ambiances et des partages du sensible, des formes expérientielles des flux, du temps réel et d’organisations de temporalités, jusqu’aux ''open models'' et dispositifs coopératifs{footnote}Lib_ (Joy J., Argüello S.), Logs. Éd. È®e, Paris, 2005. http://www.editions-ere.net/projet55 {/footnote}, etc. Les réalisations menées au sein de Locus Sonus construisent un réservoir de pratiques et de problématiques transciplinaires qui convoque d’autres champs de réflexion et d’action, tels que ceux de la philosophie, de la sociologie, de l’anthropologie, de l’architecture et du paysage, de la musique (informatique musicale), des sciences des télécommunications, etc., qui devront être aussi accessibles et servir de repères référents au sein du NMSAT. Les méthodologies employées dans l’élaboration du NMSAT s’appuient sur les besoins et les ressources des expérimentations et les réalisations de dispositifs et d’œuvres audio en réseau, tout autant que sur la nécessité de construire un cadre de contextualisation et d’analyse de ces pratiques. À proprement parler, il ne s’agit pas d’une observation externe qui étudie “sur”, mais d’une mise en contexte et une problématisation qui se développent “avec” les pratiques. L’ensemble des ressources constituées et développées dans Locus Sonus, dont le NMSAT, est mis à disposition des écoles d’art et des domaines de recherche artistique et scientifique, sous la forme de modules exploratoires et de collaboration, de moyens et de connaissances mis en partage, et d’états de recherche. Le projet du NMSAT est issu de recherches et d’études antérieures qui ont commencé il y a environ sept ans autour du thème de l’''organologie de la musique en réseau''{footnote}sous la forme d’une étude systématique en ligne comprenant des listes catégorisées de signets : Télémusique - organologie de la musique en réseau , Jérôme Joy, 2003-2005, accès le April 13, 2009, http://audiolib4.free.fr/wikithing/.{/footnote} (Télémusique) (Joy, 2003-2005). L’idée première a été de donner un cadre à la fois historique et prospectif à la recherche sur l’art audio en réseau en établissant, à l’époque et à partir d’une observation systématique sur Internet, une série de listes catégoriées mais non détaillées de signets et de liens vers des documents existants. Ces premières investigations ont fait germer plusieurs pistes de développement durant les années suivantes, que cela soit en terme de projets et de réalisations artistiques, mais aussi à propos d’approches théoriques et documentaires qui se sont limitées sur le moment à l’état d’ébauches. En effet, entre 2005 et 2007, plusieurs études menées au sein de Locus Sonus ont permis de nourrir un cadre d’analyse plus persistant : une étude sur les micro ouverts ''Locustream'' (Joy, 2007a), une étude sur le ''remote sound recording'' (Joy, 2007b), une étude sur les streams et l’audio-topie (Salmona, 2007){footnote}Salmona E. (2008). “Sujet à Stream”. In L’Entretemps, Coll. L’Électron Musagète (Ed.), ''Poétique(s) du Numérique'' (pp. 143-156). Montpellier: Apo33, CERCI & AlphabetVille.{/footnote}, et une compilation documentaire sur les projets sonores géo-taggés et de géo-localisation (''soundmaps'' et ''soundwalks'') (Joy, 2007c){footnote}L’ensemble de ces études sont disponibles sur le site http://locusonus.org/.{/footnote}. Ces investigations ont débouché sur la construction d’un cadre raisonné plus général, celui du NMSAT, qui dépasse par sa nature et ses objectifs la simple approche documentaire. D’autre part, il semble aujourd’hui essentiel de distinguer des objets de recherche qui auraient vocation à puiser dans le NMSAT et offrir ainsi des grilles d’analyse et d’approches critiques : l’écoute à distance (''distance listening'') au regard des typologies existantes des pratiques d’écoute; les auditoriums internet (''Internet auditoriums'') comme interrogation des publics auditeurs et du déplacement de la “salle de concert” et des supports de diffusion; une histoire critique de la télémusique dans une visée organologique; les flux et le streaming sonores interrogés en tant que matériaux dans la musique; etc. !!! 1.3. Le Collège Scientifique de Développement du NMSAT Il est vite devenu indispensable qu’une approche internationale, multi- et transdisciplinaire et collaborative soit mise en place pour le développement du NMSAT. L’établissement d’une telle ressource demande de mettre en place une « veille » documentaire et thématique, voire technologique, par la recherche et le collectage d’informations validées sur le sujet (ou à faire valider puisque le domaine est en pleine évolution et est très actif dans l’actualité). En effet, l’immense quantité de données à collecter et à documenter, la diversité des sources des informations et la rapidité à laquelle elles évoluent, ont rendu cette approche nécessaire. Ceci a conduit à la création en mars/avril 2009 du Collège de développement du NMSAT ^[NMSAT Development Scientific Committee/Board^], dont les rôles sont : * de mettre en place des systèmes d’évaluation, de vérification, de validation et d’amendement des informations recueillies; * de continuellement actualiser la base de données; * de minimiser les effets arbitraires de choix orientés ou “partisans” pouvant fausser des approches historiques; * de cultiver la diversité des approches, de faire se croiser et se compléter les enquêtes de recherche en relation avec des domaines de compétence. Afin de garantir que le NMSAT soit continuellement mis à jour et actualisé après la diffusion de la version actuelle (1.0), nous prévoyons de rendre disponible cette ressource, à partir d’une logique open-source et contributive, qui restera éditable par des pairs opérant dans le même objectif de recherche à destination de la communauté. L’objectif sera de développer, lors de l’année 2010, une database en ligne nourrie par de multiples contributeurs et connectée à une variété d’interfaces de navigation, de lecture et d’indexation (version 2.0){footnote}à partir d’une structure de type XML/PHP/mySQL.{/footnote}. Étant donnée la nature hybride de l’information sélectionnée, et malgré que la structure linéaire de la version 1.0 puisse rester une ressource valide et valable, l’idée principale est de construire des interfaces multiples et configurables pour se connecter à la base de données et pour puiser dans celle-ci afin d’organiser et de visualiser des fils de recherche et d’information à partir de requêtes du lecteur ou de la lectrice. Ceci offrira en retour plusieurs possibilités de navigation et d’édition des entrées et permettra d’augmenter de manière significative son utilisation par les chercheurs, les artistes et les musiciens, et par les internautes lecteurs. !!! 1.4. La structure actuelle du NMSAT La forme actuelle du Timeline (version 1.0), qui sera disponible publiquement lors de l’année 2010, est similaire à une compilation d’entrées bibliographiques glanées dans de nombreux documents en ligne et ouvrages publiés (livres, notices, articles, actes de colloque, annonces et documents d’accompagnement, etc.). Afin de faciliter la consultation et l’indexation de ce premier stade de la veille documentaire, les entrées sont organisées de manière chronologique et alphabétique. La forme textuelle linéaire est utilisée pour des raisons de simplicité. L’historique est divisé en deux parties, la première concerne l’histoire et la littérature anciennes jusqu’aux années 60, la seconde est une liste d’œuvres et de références de 1950 à 2008. Il est complété par une troisième partie constituée d’une liste alphabétique d’articles et de publications scientifiques. Des méthodes de forage et d’exploration de données d’information (''data mining''{footnote}L’exploration de données, aussi connue sous les noms fouille de données, data mining (forage de données) ou encore Extraction de Connaissances (ECD en français, KDD en Anglais), a pour objet l’extraction d'un savoir ou d'une connaissance à partir de grandes quantités de données, par des méthodes automatiques ou semi-automatiques, et l'utilisation industrielle ou opérationnelle de ce savoir. Le data mining est un processus d'extraction de connaissances valides et exploitables à partir de grands volumes de données. Contrairement à la méthode statistique, le data mining ne nécessite jamais que l'on établisse une hypothèse de départ qu'il s'agira de vérifier. Ce sont des données elles-mêmes que sont déduites les corrélations intéressantes.{/footnote}) ainsi que des suivis hypertextuels de fils informationnels et typologiques sont appliquées pour la recherche et le collectage au sein des volumes importants des sources d’informations. Cette méthodologie, aussi sommaire qu’elle ait été au moment du lancement de l’historique, est utile pour extraire un corpus pertinent de références et pour introduire des systèmes d’indexation. {br}{br}
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