On extended, boundless, vibratory and in-the-now sympathy music
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!! 4. POSITIONNEMENT !!! 4.1. "Networked Sound", art audio & musique en réseau Dans ce domaine naissant entre musique et arts visuels, la mise en espace via les réseaux (Networked Sonic Spaces) pratiquée dans l’art audio est certainement exemplaire. Historiquement constitués par des croisements entre des champs de savoir et de développement, et, entre des œuvres et des trajectoires d’artistes, les territoires du ''networked sound'' et de la musique en réseau montrent la fabrication continue entre art et social (dans les imprégnations socio-techniques et les modifications de l’un sur l’autre), * d’une part, par l’exploration expérimentale des techniques et des technologies de réseau; * et d’autre part, par la proposition d’expériences de perception, in-situ et in-tempo, jouant sur des actions à distance et des transports de sons. La spécificité des réseaux permet des interactions et connexions en temps réel entre les lieux et modifie nos perceptions et pratiques de l’espace et du temps (Renaud & Rebelo, 2006). Le propos général du Timeline est d’approcher les environnements audio en réseau (en tant qu’espaces et temporalités inter-connectés et corrélés), comme des « éco-milieux » évolutifs, vivants et organiques facilitant des aspects collectifs de création et des modifications remarquables de la perception de nos environnements (Sterne, 2003; Carlyle, 2007). Cette dimension prolonge les propositions énoncées ci-dessus et identifie, au travers des corrélations socio-techniques liées aux mises en réseau, le développement de dispositifs créatifs de coopération et de création de circuits collectifs et participatifs (Tanaka et al., 2005). Ces nouvelles dynamiques refondent des temporalités d’attention individuelle et peuvent révéler une esthétique renouvelée du sonore{footnote}Cf Supra 29 et 33.{/footnote} (Joy, 2009). La portée sociale de ces formes de perception réside sans doute dans une nouvelle « distribution de la réalité sensible » (Valéry, 1960 ^[1928^]){footnote}« On saura transporter ou reconstituer en tout lieu le système de sensations, – ou plus exactement, le système d’excitations, – que dispense en un lieu quelconque un objet ou un événement quelconque. Les œuvres acquerront une sorte d’ubiquité. [...] Comme l’eau, comme le gaz, comme le courant électrique viennent de loin dans nos demeures répondre à nos besoins moyennant un effort quasi nul, ainsi serons-nous alimentés d’images visuelles ou auditives, naissant et s’évanouissant au moindre geste, presque à un signe. [...] Cette circonstance, jointe aux récents progrès dans les moyens de transmission, suggérait deux problèmes techniques : I. – Faire entendre en tout point du globe, dans l’instant même, une œuvre musicale exécutée n’importe où. II. – En tout point du globe, et à tout moment, restituer à volonté une œuvre musicale. Ces problèmes sont résolus. » (Paul Valéry, La Conquête de l’Ubiquité, In “Pièces sur l’Art’, and in De la musique avant toute chose (textes de Paul Valéry, Henri Massis, Camille Bellaigue, etc.), Editions du Tambourinaire, Paris, 1928. Reproduit in Paul VALERY, Oeuvres, vol.II, Coll. "La Pléiade", Gallimard, Paris, 1960, pp.1284-1287.){/footnote} et dans le partage d’arènes de connaissance par l’action et l’expérience ''ensemble'' de nos environnements, en proximité et, dans ce cas, ''étendus'' par l’apport, la manipulation et le contrôle des systèmes de transports de son à distance. L’entrelacement entre les potentiels d’écritures musicales et sonores et ceux des agencements réactifs d’acoustiques reliées est une percée vers l’élaboration d’échelles instrumentales à partir des réseaux. !!! 4.2. Les notions de distance et d’environnement instrumental Les notions de distance et de permanence sont proéminentes dans cette spécificité qui explore et construit un état musical et « sonifère » des réseaux électroniques (Internet){footnote}L'Internet n'est vu jusqu'à présent et de manière générale que comme un espace de communication et d'information. L'enjeu que nous soulevons est de voir et de démontrer qu'il est aussi un espace de création. Par exemple, la technique du streaming n'est possible que par l'Internet et est une des seules techniques qui permettent de relier des espaces entre eux (ce qui est loin d'être de l'information seulement). Ainsi en reliant des espaces (distances) en continu (permanences), ce que nous permet l'Internet (par le streaming), et en considérant que les pratiques sonores et musicales sont par nature des pratiques acoustiques (elles font résonner et révèlent des espaces en excitant et diffusant des sons dans l'air, et à la fois, les états sonores n’existent que si des espaces sont disponibles), les réseaux électroniques pourraient devenir des réseaux d'acoustiques reliées et propices (ce que j'appelle un état musical et sonifère). Cf Jérôme Joy, « Une Époque Circuitée », à paraître dans la revue Intermédialités, Montréal, 2009.{/footnote} (Joy, 2009). Ceci est à mettre en regard de nouvelles approches actuelles concernant les évolutions de la nature des “audiences”, des diffusions acousmatiques aux arènes d’écoute, modifiée par les développements en réseau (jusqu’à la notion d’écoute à distance, en tant que nouveau paradigme de l’écoute). Le second aspect est de donner à cette histoire récente, par la structuration documentaire spécifique du NMSAT et de ses interfaces, des perspectives et des éclairages difficilement repérables par ailleurs. Il peut mettre à jour la distinction de problématiques communes et la compréhension de la circulation des pratiques et des techniques. Notre intention est de continuer à interroger la culture du « réseau », et, à un autre niveau, nos relations aux technologies et aux environnements socio-techniques, au sein d’une controverse relative aux modifications de la représentation, ce qui est un débat existant depuis le début des années 60. L’(hyper-)médiatisation relevée par Bernard Stiegler{footnote}Bernard Stiegler, ''La Technique et le Temps'' (1998-2001), ''De la Misère Symbolique'' (2004-2005), ''Mécréance et Discrédit'' (2004-2006), Paris: Éditions Galilée.{/footnote}, par exemple (Stiegler, 1994-2001, 2004-2005, 2004-2006), la multiplication des prothèses techniques, etc. sont révélatrices de glissements lents et progressifs au sein de notre vie, de notre culture et de notre société. Aujourd’hui, nous observons la remarquable fragilité de notre relation aux technologies. Au-delà d’être une ''machinerie'', un ensemble de machines communicantes, et le lieu, aussi invisible soit-il, des machines, les réseaux sont à investir dans des dimensions instrumentales, c’est-à-dire dans une intrication entre milieux (physiques et virtuels) et entre appareils d’écriture, d’écoute et d’interprétation. Ces controverses montrent la vitalité de ces débats et la nécessité d’y impliquer ces questions. Au travers de l’élaboration du NMSAT, notre initiative vise à prendre prise sur ces débats et perspectives, sur ces interrogations et ces points de vue, en illustrant, dans une vision plus large, les convergences, les rencontres, les corrélations et les croisements qui animent les pratiques artistiques, les pratiques théoriques, sociales et techniques, et les développements technologiques. {br}{br}
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