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!!!Christophe Colomb, de 1927 à 1936, jusqu'en 1953 et 1956 ---- Paul Claudel écrit "Le Livre de Christophe Colomb" en deux semaines durant l'été 1927 (entre le 23 juillet et 9 août, au retour du Japon et sur le point de repartir pour l'Amérique) au château de Brangues qu'il vient d'acheter, et à la demande du célèbre metteur en scène allemand Max Reinhardt. Après avoir refusé à Richard Strauss et à Manuel de Falla (selon les propositions de Max Reinhardt et de José Maria-Sert), Claudel proposa à Darius Milhaud de faire la musique. Suite à sa conférence prononcée à l'Université de Yale aux États-Unis en 1926, intitulée "Drame et Musique", Claudel veut mettre en œuvre ce qu'il annonce un "théâtre total" (anti-wagnérien). Le 23 mars 1928, Milhaud annonçait à Claudel qu'il avait terminé la première partie de "Christophe Colomb" et, au mois d'août, il était en mesure de lui faire entendre la partition complète, d'une durée d'environ deux heures. Finalement ce ne fut pas au Festival de Salzbourg, que dirigeait Reinhardt, ni à Paris pour cause de coût trop élevé de la réalisation de cette œuvre, mais au Staatoper Unter den Linden de Berlin, que fut créé "Christophe Colomb", le 5 mai 1930 sous la direction d'Erich Kleiber, avec un succès immense (lors de la première il y eut vingt rappels après chaque partie, nous rappelle Paul Collaer - In "Darius Milhaud", Paris, Genève : Éditions Slatkine, 1982, p. 202) et il restera à l'affiche pendant deux années. La mise en scène est dirigée par le directeur même de l'opéra Franz Ludwig Hörth, et les décors étaient dus à un peintre grec Panos Aravantinos. L'opéra fut rejoué le 30 mai 1930, puis le 4 décembre, puis une fois par mois environ pendant deux ans.{br}Henri Sauguet dans son commentaire publié dans les Nouvelles Littéraires (du 17/5/1930) reprit l'éloge suivant : "Ludwig Hörth ^[directeur de l'Opéra de Berlin^] me disait de "Christophe Colomb" que c'est la plus grande œuvre de notre temps". {br}{br} [../files/articles/milhaud/cc_1929.jpg] {small}In Darius Milhaud, Paul Claudel, "Christophe Colomb", U.E. No. 9709, Wien-Leipzig : Edition Universelle (Universal Edition), 1929, p. 7{/small} {br}{br} L'œuvre est d'une telle ampleur et d'une telle complexité qu'elle requiert pour son exécution à Berlin plus de 100 répétitions rien que pour les parties jouées par le chœur (il y eut 120 répétitions d'ensemble — dont 100 avec chœurs — à l'Opéra de Berlin). L'opéra requiert 200 choristes, des chanteurs solistes dédoublés, un orchestre avec percussions. Paris n'accueille l'œuvre en version de concert ou oratorio qu' en 1936 (le 6 décembre), après Nantes (le 31 novembre) où a lieu la première audition avec les chœurs de la Schola Cantorum (chef de chœur Mme Le Maignen) et l'orchestre (sous la direction de Pierre Monteux) ; Londres la programme l'année suivante (?) en anglais (sous la direction de Darius Milhaud) ; Radio-Luxembourg en 1937 (avec une sonorisation particulière de "La Tempête" que Claudel ne trouvait jamais assez forcenée), puis de nouveau à Paris en 1939 à la salle Pleyel sous la direction de Manuel Rosenthal ; Anvers en 1940 en flamand ; Cologne en 1950 ; New York en 1952 ; Rome et Buenos-Aires en 1953, toujours en oratorio. Il faut noter qu'en février 1947 le Club d'Essai de la R.F. diffusat une adaptation radiophonique orchestrée et conduite par André Jolivet. Au sujet des représentations de 1936 avec la Schola Cantorum de Nantes, les commentateurs comparaient cette dernière "aux plus fameuses ^[chorales^] de l'Allemagne, de la Suisse et de la Hollande" (Nouvelles Littéraires du 5/12/1936). D'un autre côté, A. Boschot, de l'Institut, titrait son article : "Christophe Colomb ou la découverte de l'anti-musique". Au fil des reprises à Nantes (sous la forme d'oratorio, sans décors ni costumes), Paris (idem) et Bruxelles, les louanges de Paul Claudel se font moins ardentes après la reprise à Paris en 1939 : ''26 mai 1939. Toute la première partie va bien, encore que le mouvement du dialogue soit trop uniforme et continu. La scène des dieux n'est pas assez violente ni pittoresque. Dans la deuxième partie ^[...^] seuls le morceau du "De profundis" et le final sont beaux. La scène de la tempête est complètement ratée : elle manque de cette violence forcenée que je voulais lui donner et pour laquelle je n'avais cessé d'insister auprès de Milhaud ...'' Claudel convaincra le compositeur d'oublier cette musique d'opéra pour créer une musique de scène ou drame (pour la Compagnie Jean-Louis Barrault et Madeleine Renaud) en 1953. "Christophe Colomb" comporte ainsi deux partitions de Darius Milhaud. De son côté, Darius Milhaud, lorsqu'il évoque le travail sur les deux versions de Christophe Colomb : ''Nous avons forcément eu des divergences de vues, comme dans la deuxième partie de Christophe Colomb, dans la scène de la tempête, en particulier, où mon cher collaborateur voulait atteindre un paroxysme en faisant entendre des rires hystériques dans les voix de femmes des chœurs ! ... Or je n'ai jamais senti ces rires hystériques dans les tourbillons de cette tempête, et surtout cela ne cadrait pas avec le style de "mon" opéra, de mon œuvre à moi. Par contre, quand sa pièce est mise en scène par J.-L. Barrault, dans sa version dramatique, alors la musique redevient la modeste servante du texte et du réalisateur, et les "rires hystériques" peuvent éclater, selon la volonté de Claudel, soutenus par une musique de fond. ^[...^] Les moyens dont je disposais, dans l'opéra de "Christophe Colomb", étaient de très grands moyens. Mais ici, voyez la difficulté qu'il y a d'évoquer une tempête, par exemple, avec dix instruments et un chœur que l'on ne peut guère faire chanter quà l'unisson puisqu'il s'agit d'acteurs qui peuvent n'avoir que des notions musicales rudimentaires.'' (In "Darius Milhaud, Entretiens avec Jean Rostand", Ed. Belfond, 1992 ^[1952^], p. 110) Cette nouvelle version, sans être une réduction de l'opéra (au contraire puisque Darius Milhaud tiendra à ne reprendre aucun élément de son opéra, se refusant à une adaptation ou à une simplification de cette œuvre), est créée le 21 mai 1953 au Grand Théâtre lors du IVe Festival du "Mai Musical de Bordeaux" sous la direction du jeune Pierre Boulez, pour un ensemble de 13 musiciens, commentaires parlés et certaines parties "chantées" par les acteurs, dans la mise en scène de Jean-Louis Barrault, et c'est un triomphe. La pièce sera ensuite jouée en tournée en Amérique du Sud, à Berlin et au Théâtre Marigny à Paris. En 1954/1956 cette œuvre est remaniée substantiellement en inversant les deux parties de l'opéra pour une version concertante au Théâtre des Champs-Élysées ^[La version oratorio dirigée par Manuel Rosenthal, écoutable ci-dessous^]. Toutefois la production de l'Opéra de Marseille rétablit la première structure en 1984. {br}{br} |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t ---- --> {small}{cap}'''^[[Poursuivre : L'histoire de l'opéra Christophe Colomb de 1930 à 1956 et les innovations musicales dans Christophe Colomb|HGmilhaud2]^]'''{/cap}{/small}{br} ---- --> {small}{cap}'''^[Poursuivre : Milhaud et Satie / Musique d'Ameublement / Le Groupe des Six^]'''{/cap} (soon){/small}{br} ---- --> {small}{cap}'''^[Poursuivre : Milhaud Polytonalité et le jazz^]'''{/cap} (soon){/small} ---- | {br}{br}{br}{br} ----
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