On extended, boundless, vibratory and in-the-now sympathy music
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!!! |--> problématique de la recherche Le sujet de recherche proposé est centré sur l’écoute modifiée par la distance. L’écoute à distance est l’écoute de sons #qui sont transportés et reproduits par un moyen technique d’un lieu à un autre, et dont les sources sont en dehors de la sphère acoustique de l’auditeur et sont non présentes, #ou dont les sources sont non visibles (hors de la vue), le son étant propagé acoustiquement. Le principe de transport de sons en direct est communément utilisé dans la téléphonie, la radiophonie et dans le streaming sur Internet (ie. la lecture en continu et réception simultanées d’un fichier média enregistré ou diffusé selon une chaîne de mémoire-tampons (ou ‘buffers’)). Une seconde facette de l’utilisation du transport des sons est l’enregistrement (phonographique, magnétique, numérique) impliquant le différé et une écoute “retardée” (‘delayed’) et qui peut engager un moyen d’accès à distance et en direct (par exemple, la lecture en streaming de sons déposés sur un serveur, ou, pour prendre par analogie une image commune, la lecture de messages téléphoniques enregistrés). La notion et la pratique de l’écoute se trouvent aujourd’hui en pleine évolution dans le contexte actuel des réseaux électroniques. Ce contexte, qui poursuit historiquement le développement des techniques de télécommunications (dont en particulier, le téléphone et la radiophonie), introduit de nouvelles dimensions dans les problématiques de l’écoute à distance et du son. Malgré que l’écoute à distance ne soit pas encore pleinement étudiée, identifiée et catégorisée, elle est néanmoins présente dans les domaines croisant les pratiques sonores et musicales et celles des réseaux électroniques (depuis la musique en réseau et la télémusique, jusqu’aux systèmes de podcasting, de streaming et de téléphonie Internet voIP - ‘Voice over IP’). Elle en est une des composantes essentielles et un des facteurs constitutifs qui permettent d’ouvrir un champ d’interrogations relatif aux modifications de cette pratique quant à ses opérations et opérabilités. L’exploration de ce champ signale la participation du paradigme de l’écoute à distance aux situations virtuelles et acousmatiques (situations dans lesquelles la source du son entendu n’est pas présente, ici et maintenant). J’expérimente ces notions depuis plusieurs années au sein de mon travail artistique en tant que compositeur et net-artiste, en explorant et en développant plusieurs systèmes de musique en réseau et des systèmes d’écoute en ligne et collectifs. Une partie importante de mon travail se fonde sur l’investigation de l’Internet en tant qu’espace musical « étendu » (au-delà des murs et vers une acoustique « virtuelle » ou encore vers l’hybridation d’acoustiques distantes et locales), et la construction d’interfaces d’écoutes collectives et interactives. Mon objectif vise une approche d’un paradigme récent de l’écoute : l’écoute à distance (‘distance listening’), à partir d’analyses et d’une veille continue concernant les références historiques et les pratiques contemporaines liée à cette catégorie de l’écoute (tout en sondant les champs artistiques et musicaux ainsi que ceux périphériques qui s’y accrochent ou s’y prolongent). Les réseaux électroniques (Internet) sont un des seuls environnements qui permettent à la fois l’interaction sonore en temps réel et la connexion en direct entre des lieux et des acoustiques, tout en influençant immanquablement notre perception du temps et de l’espace. Ainsi l’Internet est devenu un support des « auditoriums » parmi tous les autres lieux sociaux de l’écoute. Le développement des environnements utilisant les techniques de streaming et les flux audio a permis de distinguer des modes d’émission « sans adresse » (qui n’ont pas a priori de récepteurs ou qui se basent sur d’hypothétiques auditeurs, sans être prescrits dans un programme annoncé et planifié) et qui proposent d’engager l’écoute dans un processus actif de décision et de modulation : les auditeurs se syntonisent entre eux ou sur le système d’émission pouvant générer des résultats différents pour chacun. Nous pouvons questionner aujourd’hui la nature et les spécificités des « auditoriums Internet » dans les pratiques d’écoute impliquant la combinaison et l’intrication d’espaces et de flux sonores locaux et distants. Étudier cette question est une tâche complexe si nous considérons que les contextes technologiques et la nature des « audiences » évoluent continuellement. Il est certain que la compréhension de l’histoire de l’évolution des pratiques d’écoute est essentielle pour l’exploration de l’écoute à distance dans le contexte des réseaux électroniques actuels (en sondant les domaines de la musique et du son en réseau). Comment les pratiques de l’écoute à distance sont-elles « instrumentées », c’est-à-dire quelles sont les modalités et les effets engagés dans et provoqués par les différents types d’écoute sur Internet, et jusqu’à quel point peuvent-elles être identifiées en tant qu’entités spécifiques ? En quoi signalent-elles des processus prononcés de participation, d’échanges et de partages entre auditeurs, dépassant les régimes habituels de nos attentions (lecture, cinéma, etc.), afin d'engager une situation expérientielle liée au collectif et à l’individuel (écouter ensemble, à l’instar de « faire de la musique ensemble ») ? Ma problématique de recherche s’appuie sur l’identification de typologies basées sur la distinction de récurrences et de singularités observées dans le champ de l’art sonore et de la musique en réseau (ou télémusique), à partir d’enquêtes et de recherches historiques. Ceci demande l’étude comparée des définitions et typologies existantes des pratiques liées à l’écoute, telle que, par exemple, la nature « acousmatique » de l’écoute sans la présence de sources sonores, la propriété « schizophonique » liée à l’ajoût de son(s) dans un environnement sonore existant, etc. Une première série d’hypothèses peut apparaître : **l’enjeu de la place de ces nouveaux « auditoriums » dans les pratiques sonores, musicales et technologiques contemporaines, et le potentiel des audiences partagées et distribuées (dans l’espace et dans le temps) comprenant les notions et les actions de “feedback” participatifs et de co-présence à distance; **les caractéristiques des systèmes d’écoute du point de vue instrumental (en espérant une organologie de ces systèmes, c’est-à-dire la classification des propriétés instrumentales de ceux-ci); **les croisements possibles de typologies (celle de l’écoute, celle des intruments, etc.) et de sous-catégories (celles des instruments de communication sonore, celles des instruments de musique, etc.), démontrant la place essentielle de l’écoute à distance dans nos contextes technologiques et dans la perception et la construction de notre environnement (au sens large); **la place de l’imaginaire, de la rêverie et de la puissance associative engagées par l’auditeur dans le caractère acousmatique de l’écoute à distance, et le rôle des instabilités et ambiguités (« anamnèse », « phonomnèse », etc. ; mimétisme, abstraction, etc.) amenant à reconfigurer la perception de son environnement sonore ; Une cinquième hypothèse, mineure, peut être aussi prise en compte en questionnant : **les caractères possiblement ambivalents de l’écoute à distance liés à l’extension de la vie privée dans des contextes « publics ». Cette interrogation peut ouvrir un volet concernant les dimensions sociales impliquées dans l’écoute à distance. La recherche proposée s’inscrit dans le champ disciplinaire des « Sound Studies ». Elle est de nature théorique, tout en considérant que des aspects pratiques l’accompagneront en termes d’expérimentations et d’observations, ainsi que de collaborations à des projets en réseau en tant qu’auditeur et que participant. Ces parties pratiques sont essentielles afin de tester et de mettre en test des situations d’écoute à distance pour ainsi enrichir et élucider certains aspects de la recherche théorique. Elles seront restituées sous la forme d’un site Internet dans le but de prendre en compte des éléments et des ressources dont la nature demandent à être consultées en ligne. En complément de ma recherche, il est important de considérer le développement d’une ressource documentaire de la base de données « NMSAT » (« Historique de l’art audio et de la musique en réseau - Networked Music & SoundArt Timeline ») que je construis actuellement au sein du laboratoire de recherche Locus Sonus basé en France et dont l’axe de recherche principal est l’« audio in art » dans le contexte des réseaux électroniques et télématiques. {br}{br}
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