On extended, boundless, vibratory and in-the-now sympathy music
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!!• 4 ---- |t [../files/articles/anderson/introduction7_300.jpg|../files/articles/anderson/introduction7.jpg]{br}{br}[../files/articles/anderson/introduction8_300.jpg|../files/articles/anderson/introduction8.jpg]|t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t D’où le fait qu’étudier ses œuvres de ses débuts, de 1971 à 1979, est essentiel pour déceler et articuler ses rapports à l’invention, à la création, au politique, au langage ^[on connaît son attrait (lié à sa formation artistique) de la philosophie (Wittgenstein) et de la phénoménologie (Merleau-Ponty), amenant une réflexion sur la confrontation du corps à l’esprit, et aux mythes, notamment celui technologique^], etc. et le sens d’une telle démarche. — Nota : c’est le cas de [toutes les études présentes sur ce site|Studies] —.{br}{br}Le rapport au succès médiatique, aux machines qui créent l’adhésion (et la consommation) du public, n’est pas seulement ancré sur l’accès à des choses faciles, festives, mâchées, pas complexes (ne demandant pas de (trop) réfléchir (sinon c’est élitiste, réservé qu’à certains, comme si réfléchir et se questionner n’était pas le lot de tout un chacun), permettant de divertir sans ennuyer, sans avoir besoin de se questionner ou de comprendre, etc. n’est pas synonyme de perte de sens, et, on le voit, il est possible, comme le signale espièglement Arnaud Labelle-Rojoux, que peut-être demain le grand hit mondial sera les chants funèbres corses (sans que cela dénature la Corse), mais il est à remarquer, que ce qui s’écoutait il y a plusieurs années (10-20 ans) et était relayé par la radio par exemple, ont disparu complètement aujourd’hui. Si on reprend l’exemple de la radio, étaient diffusés auparavant les musiques traditionnelles et vivantes « classiques », notamment des diffusions de concerts (il y avait une émission consacrée à cela), les cours de Karlheinz Stockhausen ou les entretiens avec Giacinto Scelsi (et pas seulement une seule émission, mais plusieurs, des séries, diffusées durant une ou plusieurs semaines), etc. Chacun pouvait écouter ces émissions, ou tomber dessus par hasard (et soit éteindre, soit passer à autre chose), se faire une opinion, découvrir, etc. et, en tout cas, chacun pouvait savoir que cela existait et était contemporain à soi.{br}{br}Aujourd’hui, parce que faire des efforts d’aller vers des choses complexes est décrété impossible (barbant, ennuyeux, embarrassant pour tout membre d’un public, etc.), ces accès ont disparu. Cela est vrai pour les musiques traditionnelles classiques (l’émergence d’un Nusrat Fateh Ali Khan et la diffusion de ses musiques et interprétations serait sans doute quasi impossible aujourd’hui ; ceci est vrai aussi pour la musique de l’Inde du Nord, des musiques locales africaines, le charivari des musiques rara haïtiennes, etc.) — même si les riches parcours et mouvements d’aujourd’hui de ses musiques qui évoluent avec leurs contextes, trouvent des inventions, etc., n’apparaissent et ne sont nommées que comme de la « world music », ce qui les désactivent en quelque sorte, et parfois les dessèchent que pour des objectifs très commerciaux), pour la musique contemporaine et aussi pour le jazz dans ses formes les plus explorantes (suite au free-jazz, etc.). Un large pan des années 50 à 80 a disparu, n’est plus accessible, tout comme ses héritages aujourd’hui, qui restent riches, vivants, etc. Tout le monde pourrait croire que cela a disparu, n’a rien donné, était trop proches de limites, de libérations, etc. qui n’ont créé que des fantasmes et des utopies dont personne n’aurait besoin aujourd’hui, etc. (il faudrait aussi réfléchir à cela, du côté de la littérature, du cinéma, de la danse, etc.). Avoir une pratique ou une réflexion ou une pensée critique aujourd’hui, c’est-à-dire, il est vrai, qui explore ses propres limites, et, de surcroît, rend visible et lisible l’environnement et les aspects de celui-ci, dans lequel elle apparaît, émerge, se déploie et se débat — prendre ce terme dans tous les sens possibles —, aurait une connotation négative voire même contre-productive et anti-constructive.| {br}{br} ---- {small}Sources : extraits de Arnaud Labelle-Rojoux, L'Acte pour l'Art, Éditions Al Dante, 2004, et différents articles et études.{/small} {br}{br} {br}{br} ----
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