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« Tout ce qui bouge sur un écran est du cinéma. » (Jean Renoir)


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Abbas Kiarostami, Entretiens



Abbas Kiarostami, excerpt of "10 on Ten" - On digital camera.




Comme le souligne le cinéaste iranien Abbas Kiarostami :

«Assis dans une salle de cinéma, nous sommes livrés au seul endroit où nous sommes à ce point liés et séparés l'un de l'autre. C'est le miracle du rendez-vous cinématographique.»


Aussi bien dans ses photos que dans sa poésie ou dans l'un de ses derniers films, Five , Kiarostami a toujours eu un rapport intense aux paysages. Il en parle dans un entretien récemment republié.

«On pourrait dire qu'il y a, dans la vie, beaucoup de choses extrêmement attirantes que nous allons perdre en mourant, comme nos amis, notre maison, nos enfants, la nourriture et beaucoup d'autres choses. Mais du moins en ce qui me concerne, avec le passage du temps, mon attirance pour toutes ces choses s'est diminuée de jour en jour. Je veux dire que je n'ai plus le même degré d'inquiétude pour mon enfant qu'auparavant, que mon envie pour les nourritures est moins grande, que le désir de voir mes amis est moindre. Ce qui a pris la place de tout cela et qui devient même bien plus fort, ce qui ne m'attirait pas du tout dans ma prime jeunesse et que je ne comprenais pas, c'est le désir d'être dans la nature, le désir de contempler le ciel, l'automne, les quatre saisons. Et je l'ai souvent dit à mes amis, c'est la seule chose qui me fait craindre la mort. Non pas la peur de mourir, mais la pensée que nous pouvons perdre cette nature que nous avons la possibilité de contempler dans ce monde. Car, du moins pour moi, le seul amour qui chaque jour augmente d'intensité, tandis que les autres amours perdent de leur force, c'est l'amour de la nature.»
Extrait d'un entretien avec Youssef Ishaghpour datant de 2002, que l'on peut lire dans le livre de celui-ci : le Réel face et pile, le cinéma d'Abbas Kiarostami, éd. Circé/Poche, 107 pp.


Rain, 2006

Série de photos de paysages noirs et blancs, des arbres sous la neige, une installation Arbres sans feuilles, des vidéos (son double travail sur le sommeil, Ten Minutes Older et Sleepers, projeté au sol) et surtout une série inédite de photographies couleur, images de la ville et de la campagne prises à travers un pare-brise de voiture trempée par la pluie (Un Jour de Pluie).


Colloque Kiarostami, le cinéma à l'épreuve du réel

Toulouse Mars 2007.

En son temps déjà, Platon avait entrepris de penser le rapport de l'image au réel, ouvrant la voie à une riche tradition spéculative : il le faisait, bien sûr, en philosophe. Ouvreur de chemins, arpenteur de formes, le cinéaste iranien Abbas Kiarostami – sans conteste un des artistes les plus importants apparus ces trente dernière années – n'a cessé lui aussi dans son domaine de se confronter à cette problématique majeure.

A l’origine sans nul doute de cet attachement au réel : les productions pédagogiques du jeune Kiarostami dans le cadre du département de cinéma du Kanun, qu’il fonde en 1970 sous le régime du Shah et où il signe son premier court métrage, Le Pain et la rue. Suivront une vingtaine de films, tous de facture réaliste, mais où le cinéaste ne cède jamais pour autant à la tentation d’un naturalisme facile, témoignant dès cette époque des liens complexes qui ne cesseront d’unir documentaire et fiction jusque dans ses plus grandes œuvres (Le Passager, Devoirs du soir, Close-up).

Pour autant, Kiarostami reste ignoré en Occident, alors même que l’Iran traverse de violentes crises (révolution islamique de 1979, guerre de huit ans avec le voisin irakien). L'Europe ne le découvre qu’en 1988 avec Où est la maison de son ami ?, premier volet d'une trilogie qui le hisserait bientôt au rang international. En 1992, Et la vie continue… remporte ainsi le prix Rossellini à Cannes, alors que le festival de Locarno lui consacre une intégrale dès 1995 et que Kurosawa l’invite au Japon. Une fièvre Kiarostami s’empare dès ce moment de l’Europe, on le compare à Hitchcock. En point d'orgue de cette reconnaissance, le festival de Cannes lui décerne la Palme d’or pour Le Goût de la cerise en 1997, la Mostra de Venise le Grand prix du jury en 1999 pour Le Vent nous emportera. Mais jamais en reste avec le réel en dépit de cette notoriété désormais mondiale, Abbas Kiarostami se tourne alors vers les technologies numériques naissantes et signe deux films qui prouvent à la fois une grande indépendance vis-à-vis du monde professionnel et un désir de liberté jamais entamé. Ce seront ABC Africa en 2001 et Ten en 2002, deux films où la question du réel se voit reformulée par l’entremise d’un dispositif réduit à l’essentiel.

C’est donc bien légitimement que ce problème du réel sera au cœur de notre manifestation. Réel, on l’aura compris, que l’œuvre même de Kiarostami nous invite à ne pas envisager de façon trop étroite : il est certes en question dans la difficulté de l’artiste à en définir l’essence, mais aussi, entre autres, dans sa difficulté à se dire, à laisser sa trace dans l’acte de création. Tous ces sujets trouveront dans notre manifestation de plusieurs occasions d’être débattus. D’abord, naturellement, dans le cadre du colloque international qui en est le cœur et où les plus grands spécialistes de l’œuvre de Kiarostami se retrouveront autour de cette problématique. Mais aussi par le biais des rencontres diverses proposées par les nombreux partenaires culturels toulousains associés à notre projet et qui nous rappellerons notamment que Kiarostami n’est pas seulement cinéaste : mêlant cinéma, théâtre, poésie et photographie, elles offriront à nos regards, en la présence de l’artiste lui-même, un ensemble de créations qui, chacune à sa manière, illustreront ce thème commun du rapport de l’art au réel.

Mimesis, vraisemblance, réalisme, la philosophie comme les arts de la représentation et du récit considèrent depuis l’Antiquité les rapports de l’image au réel, question essentielle qui parfois se confond avec leur histoire. La fin du 19ème siècle apporte néanmoins des données tout à fait nouvelles. Avec la photographie, puis le cinématographe, l'imitation cède la place à la reproduction mécanique, à l'enregistrement. Lumière fait du cinéma un art du réel ; Méliès répond trucs et fantasmagories, dialectique qui, dès l’origine, rattache le cinéma à cette inlassable tension entre réalité et représentation, réel et imaginaire.

Toute l'histoire du cinéma, à travers ses écoles ou l’évolution de son langage, témoignera de cette double posture. Que le cinéma s'abrite dans la chaleur des studios, et aussitôt apparaissent quelques frondeurs pour l'exposer au dehors, à la rugosité du monde, à l'imprévisible de la vie. Ainsi le Kammerspiel en réaction à l'expressionnisme, le Kino-glaz de Vertov contre les fictions d'Eisenstein, le néoréalisme en réaction à Hollywood, la Nouvelle Vague contre la "Qualité française". Même écho dans la critique. Qu'un pan entier opte pour l'esthétique du réalisme, et l'autre fait aussitôt l'éloge de la mise en scène. A la "robe sans couture du réel", au "montage interdit" (Bazin), la "modernité" répond, structuralisme aidant, décentrement, écart, conflit, manipulation (Barthes, Daney, Deleuze).

Cinéaste des rues autant que des paysages, qui mêle la modernité du dispositif au classicisme du récit, Abbas Kiarostami n'a cessé depuis son premier film Le Pain et la rue de confronter son travail à cette question du réel, problématique majeure de l'histoire et de l'esthétique du cinéma. La particularité de l'œuvre de Kiarostami, parfois spéculaire certes, ou même gigogne, tient en effet à ce qu'elle n'éloigne jamais de la vie, ou y ramène, selon une démarche qui reformule à chaque fois le rapport du cinéma au réel, sans rien laisser ignorer de cette épreuve qui en lui se dérobe et que le cinéaste veut peindre tout entière.

Ce colloque s'inscrit dans les perspectives de recherche du Laboratoire de Recherches en Audivisuel de l’Université Toulouse–Le Mirail (LARA) qui l'organise et dont le projet scientifique trouve unité et cohérence dans une réflexion sur la confrontation des imaginaires créateurs avec la matière du réel, qu'elle soit de l'ordre de l'histoire des idées, de l'histoire des arts, ou qu’elle relève de l’esthétique proprement cinématographique (temps, mouvement, son, couleur, textures...). En ce sens, trois grandes orientations été retenues :

  • Le réel comme motif imaginaire (poétique, esthétique, paysage)
  • Le réel comme expérience (connaissance, apprentissage, matière)
  • Le réel comme espace culturel (histoire, civilisation et sociétés)


Série de photographies

Arbres

Roads and Trees and Snow White, 1978-2003

C'est dans l'après-révolution islamique, où le travail des artistes se trouve freiné, que l’auteur du Goût de la cerise dit avoir trouvé dans la photographie une compagne propice à éterniser les grands moments de “ passion et de douleur ” qu’il traversait. Abbas Kiarostami achète alors un appareil photo et part sur les chemins de la nature.

D’abord en couleurs, son travail s’inscrit aussitôt dans une approche minimaliste. Pureté des lignes, sujets réduits à l’essentiel, les cadres de Kiarostami célèbrent la beauté du monde et invitent à la méditation face à la fragilité de l’existence. L’arbre, le chemin, la colline se présentent comme des compagnons intimes où le photographe puise une inspiration de nature poétique.

Avec l’exposition “ Arbres ” qui mêle travaux couleurs et noir et blanc, nous vous proposons de découvrir un univers aux formes épurées et sobres qui sont comme une invitation à ce qui murmure et captive. Si le photographe rapproche le monde, son cadre nous tient néanmoins à distance, une distance qui, loin d’être cruelle, exalte et comble. Ses paysages dessine un itinéraire d’existence dont la profondeur se perd rarement au-delà du cadre, affirmant la frontalité d’un point de vue qui aime à dialoguer avec le sacré.

Méditatif, le geste photographique de Kiarostami ne se présente jamais comme le résultat d’une activité compulsive, mais d’une attente. A la différence du cinéma, Kiarostami voit en effet dans la photographie “ un art où rien n'est organisé à l'avance ”. Contrairement aux images en mouvement qui, selon lui, “ énoncent trop facilement leur propos ”, la photographie n’est pas obligée de raconter une histoire.


Exposition de photographies

Abbas Kiarostami

"Shadows in the Snow"
October 6 – November 26, 2006
http://www.stenersen.museum.no/en/exhibitions_previous.htm
http://www.stenersen.museum.no/en/documents/AbbasKiarostami.pdf

Roads and Trees and Snow White, 1978-2003

The well known filmmaker, poet and photographer Abbas Kiarostami was the celeber guest during this year's Film from the South-Festival in Oslo. The exhibition ”Shadows in the Snow” is composed by a series of larger and smaller formats of photography. A clear thread running through Kiarostami’s photographs is a true reverence for nature. His photographs lead us on a meditative path, exposing us to the wonder of nature along the way. The carefully composed images reveal the balance of form and composition, accented by stark contrasts between light and dark.

"There is a connection between my photography and my cinema," Iranian director-photographer-poet Abbas Kiarostami tells Keith Uhlich at The House Next Door as his work in film and photography gets the NYC retro treatment. "If there was no movement in what I photographed then I would have felt no need to take those pictures. Yet even though you can hear the sound and see the path of the wiper, my photography is capturing one specific moment. The same applies in my cinema: even though it's a moving image, I'm still capturing a specific moment. The same applies in my poems, for example: A white foal/ emerges through the fog/ and disappears/ in the fog. You're reading that a white foal, a baby horse, has come and gone; through the poem you have an impression of the movement. Even though you don't see it, you have an impression of the movement in your psyche. This foal is like the wipers on the windshield. You don't see the actual movement of it, but you see its impression. A moment is suggested through this implied movement."


Exposition de photographies

Abbas Kiarostami: Image Maker
On View at P.S.1 February 11 - April 29, 2007

At MoMA
Film Retrospective March 1 - 19, 2007
Media Installation March 1 - May 28, 2007

Roads and Trees and Snow White, 1978-2003

Rain, 2006

The Museum of Modern Art and P.S.1 Contemporary Art Center present the most comprehensive exhibition of the work of Abbas Kiarostami ever organized in the United States. Abbas Kiarostami: Image Maker, a three-part exhibition of film, photography, and installations, on view from March 1 through May 28 at MoMA, and February 11-April 29, 2007, at P.S.1, includes a retrospective of 33 short and feature-length films, along with new photography and media works being exhibited for the first time. Kiarostami is one of the world's most critically acclaimed directors and has been largely responsible for the high profile of Iranian cinema in the past decade. The director will introduce the opening night film, Ta´am-e gilas (Taste of Cherry, 1997), on March 1 at MoMA. Abbas Kiarostami: Image Maker is organized by Jytte Jensen, Curator, Department of Film, and Klaus Biesenbach, Chief Curator, Department of Media, The Museum of Modern Art, in collaboration with The Iranian Art Foundation.

This exhibition presents different aspects of the artist's career. The film series, presented March 1-19 in The Roy and Niuta Titus Theaters, comprises all of the director's most celebrated works, many in newly struck prints acquired for The Museum's permanent collection, such as Where Is the Friend's House? (1987); And Life Goes On.../Life and Nothing More... (1991); Through the Olive Trees (1994); Taste of Cherry (1997), which won the Golden Palm at Cannes; The Wind Will Carry Us (1999), winner of the Grand Special Jury Prize at Venice; and Ten (2002). Several of Kiarostami's early films, seldom screened in North America, are included, such as his first film, Nan va koutcheh (Bread and Alley, 1970), and his debut feature film Mossafer (The Traveller, 1974), as well as most of the other films he made while at Kanoon, The Institute for the Development of Children and young Adults, in Tehran.

The video installation Five, 2006, which is presented March 1-May 28 in MoMA's Yoshiko and Akio Morita Gallery, comprises separate projections of each of the five parts of the artist's 2004 feature Five, in which five scenes, filmed by a static camera, play out in front of a beach looking over the Caspian Sea.

Concurrent with his international acclaim as a filmmaker, Kiarostami has seriously pursued his passion for photography since the 1980s. The photographic works on view at P.S.1 through April 29 are from four different series. The seven color prints in the series Rain, 2006 were taken by the artist through the windshield of his vehicle, with everything but the raindrops on his windshield in focus. Kiarostami has described his car as his "best friend," for its function as his office, a comfortable space, and a location for contemplation. In the 17 color photographs in Trees and Crows, the linearity and serenity of compositions of trees in various settings is interrupted by the appearance of a bird or birds. Both of these series are being exhibited for the first time by the artist.

The 19 black-and-white photographs in the series Roads and Trees and Snow White, 1978-2003 are mostly landscape shots for which the artist has already received widespread acclaim. Also at P.S.1, the video installation Summer Afternoon (2006) is an interior scene that depicts shadows dancing against a curtained window. The breeze from a fan positioned behind the viewer adds another experiential dimension, as if the viewer is actually standing at the window itself.

Abbas Kiarostami (Iranian, b. 1940), is the most important filmmaker to have emerged from post-revolutionary Iran, having been one of the leading directors in the Iranian "New Wave" of the late 1960s and early 1970s. After graduating from Tehran University's Faculty of Fine Arts, Kiarostami worked variously as a traffic policeman, painter, graphic designer, and book illustrator, before beginning a film career by designing credit titles and then directing commercials. He established the film department of the nonprofit Kanoon and directed his first film, Bread and Alley, there, one of a number of educational films he made while at the institute.

As part of the Iranian New Wave, Kiarostami and his colleagues drew on the neorealism of filmmakers such as Roberto Rossellini, with social, observational fiction dramas the hallmark of the movement. Since the 1980s, these directors and their films have received wider exposure and acclaim from the international critical community, with Kiarostami garnering major awards at Cannes and Venice film festivals.

A sense of minimalism permeates all of Kiarostami's work, both visual and written (he is a published poet). Besides exhibiting a poetic quality, Kiarostami's cinema is one of questions and questioning; his films are almost always initiated as a question or a quest that develops, as his films' characters evolve, into much larger ethical and philosophical inquiries. This characteristic is present from the early shorts and features of didactic origins-many screened here as United States premieres-and it continues through such later works as Zendegi va digar hich (And Life Goes On.../Life and Nothing More...), where such lyricism supports-both overtly and obliquely-the basic humanism that illuminates all of the director's oeuvre.

Thematically, Kiarostami's films feature the conflicts between modernity and tradition, urban and rural, and, since the catastrophic earthquake that decimated parts of northern Iran in 1990, life and death. His oeuvre is distinguished as much by its ethical and philosophical core as by its visual simplicity and its focus on the humanity of ordinary people. The characters in his films engage in an endless interrogation-of each other, of themselves, and of the director.

Stylistically and technically, Kiarostami has moved away from shooting on film in recent years and has embraced digital video-primarily for the intimacy and immediacy that it allows him to have with his actors or, as in the case with ABC Africa (2001), with his documentary subjects. Using mostly nonprofessional actors and, by his own admission, incomplete scripts when he commences shooting, the director often finds his own films a voyage of discovery. He uses an economical film grammar that includes long takes, a small cast and crew, and an absence of flamboyance in camera movement.


Filmographie du cinéaste

Roads of Kiarostami - 2006

Farsh-e Irani - 2006

Tickets - Prochainement

Five - 2004

10 on ten - 2004

Ten - 2002

ABC Africa - 2001

Le Vent nous emportera - 1999

Le Goût de la cerise - 1997

Le Palais de Jahannama - 1997

A propos de Nice, la suite - 1995

Au travers des oliviers - 1994

Lumière et compagnie - 1995

Et la vie continue - 1992

Close up - 1990

Devoirs du soir - 1990

Où est la maison de mon ami ? - 1987

Le Choeur - 1987

Les Elèves du cours préparatoire - 1984

Rage de dents - 1980

La Solution - 1978

Le Vêtement de noces - 1976

Deux solutions pour un problème - 1975

Le Passager - 1974

L’Expérience - 1973

La Récréation - 1972

Le Pain et la Rue - 1970






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