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« Tout ce qui bouge sur un écran est du cinéma. » (Jean Renoir)


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Abbas Kiarostami, ABC Africa, 2001








ABC Africa(Edit)

de Abbas Kiarostami

Documentaire Ouganda/France
DV
Durée : 84mn
Année : 2001


Synopsis:

Ouganda, avril 2000, Abbas Kiarostami et son assistant Seifollah Samadian, sollicités par une association humanitaire, le FIDA, arrivent à Kampala. Pendant dix jours leur caméra DV découvre et caresse mille visages d'enfants, tous orphelins, tous ayant perdu leurs parents à cause du Sida. Elle témoigne d'une Afrique joyeuse malgré la souffrance et la maladie.


Le film s'ouvre sur l'arrivée de Kiarostami et de son équipe (un assistant réalisateur, Seifollah Samadian et une photographe) à l'aéroport. Deux points de vue sont proposés, celui de Kiarostami et celui de Samadian, les deux filmant avec une petite caméra numérique. Le son direct est utilisé, afin de rendre au mieux l'atmosphère de Kampala. Kiarostami demande d'ailleurs à son chauffeur de mettre de la musique traditionnelle du pays, celle-ci permettant d'accompagner ses images de la ville. Kiarostami intervient comme véritable metteur en scène de son documentaire. Mais il laisse également l'imprévu intervenir, comme lors de cette coupure d'électricité dans leur hôtel, qui entraîne 6 minutes de noir total sur l'écran, seul le son restant perceptible.


Arrivée à l'aéroport, plan sur les valises, plan sur le chauffeur. Et une demande : mettre une cassette de musique ougandaise. Ce sera la clef du film : la musique, la danse offriront l'alternative au regard misérabiliste que le cinéaste veut éviter à tout prix. Car il ne connaît pas l'Afrique et ne peut qu'offrir un regard parfaitement extérieur. Le film n'hésitera malheureusement pas à nous infliger le regard découverte sur un marché, la caméra baladeuse en pêche d'anecdotes dans les échoppes, dans le creux des ruelles ou sur les visages rieurs des enfants. On joue ainsi avec les caméras vidéo : Kiarostami est filmé par son assistant Seifollah Samadian en situation et n'hésite pas à l'appeler à un moment où il sent "un sujet", en l'occurrence une maison presque en ruines où vivent des familles d'instituteurs. On se ballade ainsi d'un sujet à l'autre, la caméra zoome plus que de raison, cadre de façon un peu fantoche, improvise en somme et Kiarostami le revendique : "J'ai toujours cru que "l'esquisse" contenait quelque chose de plus que le produit final."

Il osera ainsi ce qui est sans doute le plus long écran noir de l'histoire du cinéma : à minuit, même dans l'hôtel, l'électricité est coupée. Et voilà nos deux hommes à essayer de retrouver leur chambre dans le noir absolu. Le son remplace la lumière mais le message est clair : il y a ici une obscurité terrible qui demanderait davantage de clarté.






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