On extended, boundless, vibratory and in-the-now sympathy music
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Il fréquente deux courtisanes, Rubis et Jasmin, et est partagé entre les deux. ---- Au rythme de longs plan-séquences, véritables unités dramatiques, ce qui frappe au début dans Les fleurs de Shangaï, c'est le formalisme du film. Il s'agit d'une succession de scènes séparées par des fondus au noir, chacune racontant, en un plan unique, une action simple (une réunion d'hommes, une dispute, une négociation). Elles se déroulent toutes dans l'une ou l'autre des maisons de prostitution de Shangaï, à la fin du XIXe siècle. L'écoulement du temps est incertain, on ignore si quelques minutes, ou plusieurs mois ont passé entre un plan et le suivant. De même, le jour et la nuit sont presque toujours imperceptibles. Mais le procédé a ses limites. Au découpage en scènes bien séparées s'oppose l'histoire, qui, elle, est continue. De sorte que les personnages sont parfois obligés de raconter ce qui s'est passé pendant ces fondus au noir : « Il a épousé une telle, puis est revenu vers telle autre... » On se croirait au théâtre. La caméra se fait alors discrète et n’effectue que de longs mouvements légers comme si elle tentait de se glisser, à l’insu des héros, dans les conversations et les jeux. Les histoires sont rythmées de façon quasi hypnotique par des plans-séquences assez lents qui peuvent ennuyer certes, mais parviennent quand même à dégager des sentiments. Et Hou Hsiao-hsien tuilise à profusion lees fondus au noir pour nous faire sentir chaque tableau... Car le seul intérêt du film réside dans ces interminables plans séquences qui tiennent lieu d'une succession de tours de force. Plans uniques, caméras à peine bougée, rythme lent... Le film est un tableau en plusieurs dimensions. Filmé comme une pièce de théâtre, ou plutôt ici un opéra somptueux et voluptueux, le scénario n'est qu'une sorte de feuilleton à l'eau de rose, de soap-opéras justement, mélangeant le sexe, le pouvoir, l'argent, de manière très diplomatique et sans armes. Dans la plupart des plans de ces Fleurs de Shanghai, la caméra est littérallement fascinée par deux foyers lumineux (généralement figurés par deux lampes à pétrole) dont la force d'attraction égale, purement hypnotique, entraîne le regard dans un mouvement pendulaire très largement indifférent aux enjeux dramatiques de la scène. L'intervalle entre les figures ne doit rien à la tension, chauffée à blanc, de l'intervalle mizoguchien. La caméra n'est plus arrimée au sol, en un point fixe, pour faire vibrer la mesure de cet intervalle, elle est comme prise dans un champ magnétique à deux pôles qui exerce sur elle une double attraction à laquelle elle s'abandonne avec indolence, prenant visiblement son plaisir passif d'être ballottée sans résistance entre ces deux foyers de la scène. Cette abolition de l'espace comme étendue doit aussi beaucoup à la bande-son, magnifiquement sensuelle dans sa pureté sans faille, où le grain des voix, capté au plus près des visages, ne tient aucun compte de la distance des corps à notre regard. Chaque personnage, quelle que soit sa distance à la caméra, semble nous murmurer à l'oreille à la façon de l'hypnotiseur nous invitant à regarder le pendule lumineux qui va nous emporter dans un demi-sommeil artificiel. Les lents fondus et ouvertures au noir qui nous font passer d'un lieu à son semblable s'évanouissent et s'ouvrent sur ces points lumineux réduits à leur pure fonction hypnotique. La musique, répétitive et lancinante, participe à ce décollage du spectateur, convié à se dédoubler entre le je qui voit et le je qui entend, et qui a compris dès le début qu'il n'a plus qu'à se laisser bercer par le roulis narratif, à attendre passivement le retour de ces figures qui tissent très lentement quelques fils d'une histoire sans commencement ni fin, dont M.Hong, à la fois omniprésent et hors-jeu serait la navette. Ce scénario, sereinement lacunaire, fonctionne lui-même par attraction et double foyer: le jeune Zhu est ballotté entre Jade et sa première femme; M. Wang est ballotté entre Rubis et Jasmin; Emeraude oscille entre son désir d'indépendance et son goût de jouer la générosité des hommes. ''(extraits: Alain Bergala et divers)'' {br}{br} ---- A ''plan-séquence'', or sequence shot, is a scene made entirely of one long take. Sequence shots may be varied with scenes that rely heavily on editing so as to encourage comparison and contrast between scenes. Alternatively, sequence shots may form the foundation of the film. Hou Hsiao-hsien organizes ''Shanghai Hua'' (''Flowers of Shanghai'', 1998) according to sequence shots lasting approximately three minutes each and separated by fades to black; in the sequence shots, the camera roams around a single room, following first one character and then another, positioning the viewer as a distant, objective witness to all that unfolds. When the pattern of fluid, long-take long shots is broken through the use of a quick point-of-view close-up, the close-up carries additional weight. After watching events from a distance, for a moment the viewer is allowed access to a character's direct experience; the significance of the shot then resonates more strongly within the narrative. {small}Read more: Camera movement and the long take - Camera Movement - actor, film, movie, director, music, son, cinema, scene, news http://www.filmreference.com/encyclopedia/Academy-Awards-Crime-Films/Camera-Movement-CAMERA-MOVEMENT-AND-THE-LONG-TAKE.html#ixzz1DplEwjxJ {/small} {br}{br} {br}{br} ---- {html} <TABLE width="100%"><TR><TD ALIGN="left"> </TD><TD ALIGN="center"> <A HREF="index.php?page=Nocinema Studies"><small><b>Sommaire / Contents</b></small></A></TD><TD ALIGN="right"> </TD></TR></TABLE> {/html} ---- {br}{br}{br} ---- {plugin:FOOT_NOTES}
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