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Son attitude est souvent étrange : elle semble perpétuellement mal à l'aise, surtout dans l'usine que dirige Ugo, son mari, où elle erre souvent seule au milieu des machines. C'est là qu'elle rencontre pour la première fois Corrado Zeller, ami d'enfance d'Ugo. Même dans son appartement, dont les murs ont des couleurs aussi vives que ceux de l'usine, Giuliana est angoissée et ni Ugo, ni son fils Valerio ne parviennent à la rassurer. <br /><br /> Corrado vient un jour lui rendre visite à la boutique dont elle s'occupe. Ils vont ensemble à Ferrare pour rencontrer un ouvrier que Corrado voudrait embaucher. La jeune femme se confie à son compagnon et découvre chez lui un désarroi proche du sien. Ils ressentent, à l'évidence, une attirance réciproque, surtout lors de cette nuit passée, avec Ugo et d'autres amis, dans une cabane isolée sur la rive d'un fleuve. Au matin de cette nuit, Giuliana semble vouloir se suicider en se jetant dans l'eau. <br /><br /> Plus tard, elle rêve de voyages lointains avec Corrado qu'elle rejoint, enfin, dans sa chambre. Après leur première nuit d'amour, les deux jeunes gens se séparent définitivement. Giuliana retourne à l'usine avec Valerio : elle semble éprouver toujours la même angoisse face aux cheminées, à leur épaisse fumée, à cet étrange paysage où se construit l'avenir... <br /><br /> Premier film en couleur et dernier film avec Monica Vitti de Antonioni qui semble vouloir mettre un terme à une partie sa carrière, purement italienne, avant de devenir le réalisateur de ces films purement internationaux que sont Blow-up Zabriski point et Profession reporter. <br /><br /> "Cette fois-ci, déclarait Antonioni, il ne s'agit pas d'un film sur les sentiments. Les résultats, qu'ils soient bons ou mauvais, beaux ou laids obtenus dans mes précédents films sont ici dépassés, caduques. Le propos est tout autre, auparavant c'était les rapports des personnages entre eux qui m'intéressaient ici le personnage central est confronté également avec le milieu social ce qui fait que je traite mon histoire d'une façon toute différente. Il est trop simpliste, comme beaucoup l'ont fait, de dire que j'accuse ce monde industrialisé, inhumain où l'individu est écrasé et conduit à la névrose. Mon intention au contraire, encore que l'on sache souvent très bien d'où l'on part mais nullement où l'on aboutira, était de traduire la beauté de ce monde où même les usines peuvent être très belles. La ligne, les courbes des usines et de leurs cheminées sont peut-être plus belles qu'une ligne d'arbres que l'œil a déjà trop vus. C'est un monde riche, vivant, utile. Je peux dire ceci : en situant l'histoire du désert rouge dans le monde des usines, je suis remonté à la source de cette sorte de crise qui comme un fleuve reçoit mille affluents se divise en mille bras pour enfin tout submerger et se répandre, partout." <br /><br /> Preuve aussi de cette attention au monde moderne, Deserto rosso est un jeu de mots sur La desserte rouge de Matisse, que recompose, un instant et approximativement un plan du film. <br /><br /> <IMG SRC="http://www.cineclubdecaen.com/cinepho/realisat/antonioni/desertrouge/des208.jpg"> <IMG SRC="http://www.cineclubdecaen.com/cinepho/realisat/antonioni/desertrouge/desserterouge.jpg"> <br /><br /> Il n'y a donc pas plus de désert dans Le désert rouge que d'éclipse dans L'Eclipse. Le désert renvoie peut-être quand même à l'aridité de la vie émotionnelle et le rouge un symbole des brulantes passions érotiques qui serviraient de substitut à une vie plus équilibrée. <br /><br /> <br /><br /> {/html} ---- {br}{br} {br}{br} ---- {html} <TABLE width="100%"><TR><TD ALIGN="left"> </TD><TD ALIGN="center"> <A HREF="index.php?page=Nocinema Studies"><small><b>Sommaire / Contents</b></small></A></TD><TD ALIGN="right"> </TD></TR></TABLE> {/html} ---- {br}{br}{br} ---- {plugin:FOOT_NOTES}
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