On extended, boundless, vibratory and in-the-now sympathy music
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!!!! 2.1.1.1. — Les effets sonores de construction de distance Le temps et la temporalité sont intrinsèquement liés à la notion de distance : la distance et l’éloignement dans le temps, les expériences du temps dans la distance. À l’image, dans le domaine de l’astronomie, des observations et de l’écoute des artéfacts en provenance d’années-lumières, notre perception peut être augmentée : * par des effets de proximité provoqués par la diffusion (radio par exemple, lorsque les sons indiciels d’un autre espace se mêlent aux nôtres et deviennent familiers), * et en contre-partie ou parfois dans le même élan, par des effets d’éloignement dans lesquels nous percevons soit des distances inexistantes soit la construction perçue d’une distance qu’alors nous investissons (même si un événement en réseau, tel un flux sonore ou un flux de données de contrôle, provient de derrière le mur à quelques mètres de nous). L’imprégnation imaginative et l’imagination des distances est une force que nous engageons volontiers dans les expériences d’écoute{footnote}« La téléphonie permet autant la transmission d'informations sonores qu'une véritable expérience à distance. L'auditeur se projette de l'autre côté de la liaison, pour vivre un phénomène lointain. Les procédés de transferts relèvent donc autant du déplacement effectif de signaux que du déplacement virtuel de ceux qui les perçoivent. » (Yannick Dauby, ''Paysages Sonores Partagés'', p.8, 2004){/footnote}. Nous intégrons dans notre mémoire et dans notre perception cette sensation des distances invisibles, virtuelles et semblant effectives. Elles sont à la fois spatialisées, il est possible de les situer et de les placer dans le champ auditif, et omnidirectionnelles, à l’inverse de la vision, l’écoute n’a pas de champ occulté, aveugle{footnote}« Auditory space has no point of favoured focus. It’s a sphere without fixed boundaries, space made by the thing itself, not space containing the thing. It is not pictorial space, boxed in, but dynamic, always in flux, creating its own dimensions moment by moment. It has no fixed boundaries: it is indifferent to background. (...) » (Edmund Carpenter and Marshall McLuhan, ''Acoustic Space in Carpenter and McLuhan, Explorations in Communication'' (London: Jonathon Cape, 1970) p. 67, cité par Angus Carlyle){/footnote}. Cette présence rémanente et persistante - en quelque sorte phosphène sonore - modifie les perceptions de l’espace, que nous nous représentons à partir de notre échelle, en s’accordant sur ces fluctuations des limites de notre environnement qui peut devenir soudainement étendu. Nous connectons l’espace et la temporalité l’un à l’autre, que le premier soit éloigné ou proche, et que la seconde soit différée ou en direct. Cela détermine ce qui a été discerné comme étant un ''soundscape'' (paysage sonore){footnote}« A soundscape is a sound or combination of sounds that forms or arises from an immersive environment. The study of soundscape is the subject of acoustic ecology. The idea of soundscape refers to both the natural acoustic environment, consisting of natural sounds, including animal vocalizations and, for instance, the sounds of weather and other natural elements; and environmental sounds created by humans, through musical composition, sound design, and other ordinary human activities including conversation, work, and sounds of mechanical origin resulting from use of industrial technology. The disruption of these acoustic environments results in noise pollution. The term "soundscape" can also refer to an audio recording or performance of sounds that create the sensation of experiencing a particular acoustic environment, or compositions created using the "found sounds" of an acoustic environment, either exclusively or in conjunction with musical performances. Pauline Oliveros defined the term "soundscape" as "All of the waveforms faithfully transmitted to our audio cortex by the ear and its mechanisms". According to author, composer and environmentalist, R. Murray Schafer, there are three main elements of the soundscape: Keynote sounds, Sound signals, Soundmarks. In his 1977 book, The Tuning of the World, Schafer wrote, “Once a Soundmark has been identified, it deserves to be protected, for soundmarks make the acoustic life of a community unique”. » (IASA2008, Mexico){/footnote}. Ceci est déjà présent dans nos écoutes acousmatiques : l’opération d’accepter que les sources sonores que nous entendons ne soient pas présentes, temporellement et spatialement (dans le cas de sons streamés ou “téléphonés”). Nous sommes aussi ici, de manière similaire, dans le champ des représentations virtuelles, allant de la téléprésence aux « mixed realities » et à la réalité augmentée, et dans l’expérience du monde sans représentation visuelle face à face, faisant appel à une liste d’objets de l’écoute que nous pouvons amorcer aujourd’hui et qu’il s’agira d’étudier : le « presque-entendu »{footnote}« Steven Feld’s ''Sound and Sentiment'', to take one example, is rich with instances of the almost-heard, of moments where the same source elicits dissimilar interpretative responses in the anthropologist and the Bosavi experts Feld is working with in Papua New Guinea. But Feld’s writing shows a way back out of any impasse created by the almost-heard towards the sociability identified earlier in these notes. Feld demonstrates in practice how by entering into a communicative relationship with other hearers, one distinguished by patient attentiveness and imagination, we can construct a shared vocabulary and grammar that enables at least makeshift meanings to migrate between us. » (Angus Carlyle). Une autre proximité est aussi à relever : celle des « presque-rien » de Luc Ferrari concernant la musique anecdotique et le paysage sonore, et la même expression développée par Vladimir Jankélévitch en 1957 et associée à la métaphysique du “je-ne-sais-quoi”, source d’un devenir et d’actualisations.{/footnote}, le « déjà-entendu »{footnote}« The déjà entendu seeps into the cracks of both the physics and the physiology of sound. With sound able to travel such distances and able retain a recognisable something of its original morphology, much of what is heard is already-heard. » (Angus Carlyle).{/footnote}, le « jamais-entendu », le « pas-encore-entendu »{footnote}« Je n’entends pas la musique au moment où je l’écris. J’écris pour entendre quelque chose que je n’ai pas encore entendu. » (John Cage).{/footnote}, etc. '''''(à réécrire)''''' {br}{br}
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