On extended, boundless, vibratory and in-the-now sympathy music
http://jeromejoy.org/
|| NEWS
|| BIO
| SHOWS
| CATALOG
|| PROJE
(C)
TS
| MP3s
| CDs
| VIDEOS
|| BIBLIO
| STUDIES
| DOCUMENTATION
| PH.D.
| EDU
| COLLECTIVE JUKEBOX
| NOCINEMA.ORG
| CONCERTS FILMS
|| AUDITO
| QWAT?
|| home
| contact
|
| 🔎
|
Last changed - French time: 2015/02/26 05:00
>
Recent changes
B
I
U
S
link
image
code
HTML
list
Show page
Syntax
!!!!6.5.1. — Enchanted Lyre - Aconcryptophone - Diaphonicon (Charles Wheatstone, 1821 à 1860) |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |tl ''« L’Acoucryptophone, ou Lyre Enchantée — Ce nouvel instrument a été entendu à Londres en 1822. Il a attiré l’attention de tous les amis de l’art musical. Sa construction prouve une profonde connaissance des effets de l’acoustique, et fait infiniment d’honneur à M. C. Wheatstone son inventeur. La forme de l’”acoucryptophone” est celle d’une lyre antique d’une grande dimension. Il était suspendu au plafond par une corde de soie dans la salle où il était exposé aux regards du public. L’instrument n’était point pourvu de cordes effectives; elles étaient seulement simulées par des filets d’acier. Le public étant assis, l’inventeur appliquait une clef à une petite ouverture pratiquée dans le corps de l’instrument, la tournait plusieurs fois comme lorsqu’on monte une montre, et aussitôt l’harmonie se faisait entendre et semblait provenir de la lyre enchantée. Peu à peu les sons paraissaient s’unir à ceux d’un piano de forme conique et à deux d’un tympanon, et formaient ainsi une variété de sons qui facilitait l’exécution de morceaux très difficiles. La séance durait à peu près une heure. Cette singulière expérience, dit un écrivain anglais, était fondée sur le principe de la communication des vibrations. L’application de ce principe pourrait conduire à de grands résultats. Il ne serait peut-être pas impossible d’imiter d’une manière satisfaisante les sons diversifiés d’un orchestre. »'' (In Revue Musicale, Tome 3, publiée par M. F.J. Fétis, p. 441, Paris)| |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |tl ''Transmission à travers les corps solides — Les corps élastiques solides propagent aussi le son. Dans les expériences relatives à la transmission du son dans l’air, les vibrations, imprimées au gaz qui remplit l’appareil, se propagent au dehors à travers les parois solides du récipient ou du ballon. On entend, d’une chambre, les sons produits dans la chambre contigüe, toutes les ouvertures étant fermées. Le bruit du canon peut se distinguer à une distance de plus de 40 kilomètres, quand on appuie son oreille par terre; la transmission se faisant par les matières solides qui composent le sol. Si l’on met de petites pierres sur un tambour posé par terre, on les voit légèrement sauter, quand il passe de la cavalerie à une distance même assez grande; et si l’on appuie alors l’oreille par terre, on entend une espèce de roulement sourd, dû aux vibrations imprimées au sol par les pieds des chevaux. Deux mineurs qui creusent des galeries opposées s’entendent mutuellement, et peuvent ainsi se diriger l’un vers l’autre. Dans les mines d’étain de Cornouailles, en Angleterre, il y a des galeries qui s’étendent sous la mer, et l’on distingue, à travers l’épaisseur des voûtes, le bruit des flots, et celui que produisent les galets en s’entrechoquant. M. Wheatstone a fait assez récemment une expérience très curieuse. Quatre longues tringles en sapin, de 2 centimètres de diamètre, s’appuient par leur extrémité inférieure, la première sur la table d’harmonie d’un piano, la seconde sur le chevalet d’un violon, la troisième sur celui d’un violoncelle, et la quatrième sur la base de l’anche d’une clarinette. Ces instruments sont placés dans une cave, dont les tringles traversent la voûte, de manière que leur extrémité supérieure se trouve dans une chambre élevée de l’édifice, où elles soutiennent des caisses renforçantes en bois mince et élastique. Quand les instruments sont joués, ensemble ou séparément, leurs vibrations sont communiquées aux caisses par l’intermédiaire des tringles, et l’on entend la musique du petit orchestre, avec tous ses caractères et sans qu’il y ait aucune confusion. Vient-on à séparer une des tringles de la caisse qu’elle soutient, on n’entend plus l’instrument qui lui correspond; l’extrémité de la tringle frappant l’air par une trop grande étendue. Citons encore quelques expériences faciles à répéter : ^[...^] Deux personnes parlant très bas, et tenant entre leurs dents les extrémités d’une baguette ou d’un fil, s’entendent à une très grande distance; celle qui parle peut aussi appuyer l’extrémité de la baguette sur la poitrine, sans changer sensiblement l’intensité du son transmis. ^[...^] On fait entendre les sourds-muets par les dents, quand la surdité ne provient que du défaut des organes extérieurs. L’abbé Cot, en parlant dans un tuyau dont le sourd serre le bord entre ses dents, lui fait entendre des mots qu’il peut répéter aussitôt. En serrant les bords d’une boîte à musique avec les dents, les sourds-muets entendent les sons, et manifestent une joie et un ravissement qui prouvent qu’ils sont sensibles aux charmes de la musique. M. Strauss Durkheim paraît avoir le premier fait entendre des sourds-muets par l’intermédiaire des dents, les faisant participer ainsi à l’exercice d’un sens dont ils soupçonnaient à peine l’existence.'' (Pierre Adolphe Daguin, “Traité Élémentaire de Physique Théorique et Expérimentale avec les applications à météorologie et aux arts industriels”, 2nd édition, Tome 1, (pp. 452-453), Toulouse : Privat, 1861)| |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |tl ''Wheatstone était né près de Gloucester, en Angleterre, dans l’année 1802. Il était fils d’un simple marchand de cette ville et fut élevé dans une école privée où il se fit remarquer de bonne heure par ses aptitudes pour les sciences mathématiques et mécaniques. Il s’établit dans sa ville natale comme fabricant d’instruments de musique, métier qui lui permit d’utiliser et de développer ses goûts scientifiques. En 1823, il quitta Gloucester pour venir s’établir comme luthier, à Londres, où il ne tarda pas à se faire remarquer par le monde savant, car cette même année il fit paraître dans les “Philosophical Annals” sa première étude intitulée « Nouvelles expériences sur le son ». En 1827, il publia un rapport sur des . expériences d’acoustique et une description du kaleïdophone. Cet appareil contenait des principes que son inventeur devait développer plus tard dans l’invention d’un photomètre. En 1828, Wheatstone publia le résultat de ses expériences sur la vibration des colonnes d’air et, en 1831, une étude sur la transmission des sons à travers les solides dans laquelle il indiqua un moyen de transmettre les sons musicaux à des distances très-éloignées. L’année suivante, il exposa devant la British Association ses expériences sur l’analyse prismatique de la lumière électrique ; il constata que les rayons colorés caractéristiques dégagés par l’étincelle électrique différaient avec la nature des métaux chargés de livrer passage au courant. Il préluda ainsi à la grande découverte de l’analyse spectroscopique, laquelle a pris de nos jours un si vaste et si utile développement. En 1833, Wheatstone publia un rapport dans lequel il traita la question des dessins formés par le sable sur les surfaces vibrantes, appelés les figures de Cladin ; dans cette étude, qui valut à son auteur son admission dans les rangs de la Société royale de Londres, il exposa pour la première fois les lois qui gouvernent la formation de ces étranges dessins.'' (J. AYLMER)| {br}{br} ----
Password
Summary of changes
↓
↑
العربية
Čeština
Deutsch
Schweizerdeutsch
English
Esperanto
Español
Suomi
Français
עברית
Hrvatski
Magyar
Italiano
Nederlands
Português
Português brasileiro
Slovenština
臺灣國語
downloads
> Download mp3s
> Download videos
> Download texts
> Academia.edu
[
Edit
] [
History
]
[UP]
[
List of all pages
] [
Create page
] [
Erase cookies
]
1995/2020 — Powered by
LionWiki 3.1.1
— Thanks to Adam Zivner — webmaster & webdesign : Jérôme Joy — Author : Jérôme Joy — Any material is under copyleft
©
with in-line & in-text attributions —
http://jeromejoy.org/
— Hosted by
nujus.net
NYC since 2007, and by
The Thing
NYC (between 1995-2007 — Thanks to
Wolfgang Staehle and the Thing team
).