On extended, boundless, vibratory and in-the-now sympathy music
http://jeromejoy.org/
|| NEWS
|| BIO
| SHOWS
| CATALOG
|| PROJE
(C)
TS
| MP3s
| CDs
| VIDEOS
|| BIBLIO
| STUDIES
| DOCUMENTATION
| PH.D.
| EDU
| COLLECTIVE JUKEBOX
| NOCINEMA.ORG
| CONCERTS FILMS
|| AUDITO
| QWAT?
|| home
| contact
|
| 🔎
|
Last changed - French time: 2015/02/26 05:00
>
Recent changes
B
I
U
S
link
image
code
HTML
list
Show page
Syntax
!!4.DÉFINITIONS ET APPROCHES TYPOLOGIQUES DES ESPACES SONORES CORRÉLÉS {br}{br} ---- ---- !!!4.1. Définitions Depuis 2000, des publications et articles importants{footnote}{small}Golo Föllmer (2002). ''Making Music on the Net, social and aesthetic structures in participative music''; Nathan Schuett (2002). ''The Effects of Latency on Ensemble Performance''; Jörg Stelkens (2003). ''Network Synthesizer''; Gil Weinberg (2003). ''Interconnected Musical Networks: Bringing Expression and Thoughtfulness to Collaborative Music''; Álvaro Barbosa (2006). ''Displaced Soundscapes''; Alain Renaud & Pedro Rebelo (2007). ''Networked Music Performance - State of the Art''. Pour des références complètes, reférez-vous à la bibliographie.{/small}{/footnote} ont été publiés sur cette question de la musique en réseau, et dans le même temps plusieurs approches d’une définition de la musique en réseau ont été énoncées : * une performance en réseau a lieu lorsque le comportement de l’instrument du performeur reçoit en entrée une source autre que le performeur lui-même, ou lorsque ce comportement est modifié par une influence extérieure (Moore & Place, 2001){footnote}{small}Moore S. & Place T.A. (2001). ''KromoZone : a platform for networked multimedia Performance''. In Proceedings of the International Conference “Music without Walls? Music Without Instruments?”, De Montfort University, Leicester.{/small}{/footnote}; * la musique en réseau est une situation musicale dans laquelle les connexions traditionnelles orales et visuelles entre les musiciens sont augmentées, médiatées, relayées ou remplacées par des connexions contrôlées électroniquement (Jason Freeman){footnote}{small}« In one sense, almost all music is networked music: whenever musicians play together, their eyes and ears are connected by a complex, real-time network of aural and visual signals that have a tremendous impact on what they play and how they play it. And musicians are usually part of a second network as well, which connects them back to the composer who created the score and the listeners who hear the performance (or a recording of it). That formulation, of course, is too broad to be particularly useful. So here is a more restricted version: networked music is music in which we consciously manipulate, transform, or mediate the connections between performing musicians and/or between the composer, performers, and listeners. » (Jason Freeman, interview du 11 mars 2007 par Turbulence, http://turbulence.org/networked_music_review/2007/03/11/interview-jason-freeman/ ).{/small}{/footnote}; dans un texte plus récent, Jason Freeman ajoute que le terme de musique en réseau « décrit des œuvres dans lesquelles les artistes considèrent la topologie et les mécanismes de transmission et d’enregistrement propres à un réseau, mettant celui-ci comme partie constitutive de la conception et de la réalisation d’une œuvre »; cette seconde définition permet de créer une classification plus pertinente des œuvres sans que celle-ci soit basée sur ou dépendante de l’inclusion ou l’exclusion de la technologie (Freeman, 2009){footnote}{small} « I use the term networked music to describe works in which artists consciously consider the topology and the transmission and storage mechanisms of a network, making the network integral to the conception and realization of the work. This, to me, is more important to a work’s classification than the inclusion or exclusion of technology. » (Freeman J. (2009). ''Storage in Collaborative Networked Art''. In “Networked — a (networked_book) about (networked_art)”, édité par le site Turbulence) http://freeman.networkedbook.org/ {/small}{/footnote}; * un concert de musique en réseau (NMP, Network Music Performance) existe lorsque un groupe de musiciens, situés chacun dans des lieux différents, interagissent à l’aide d’un réseau (électronique) pour jouer ensemble de la même manière que s’ils étaient dans le même espace. (Lazzaro & Wawrzynek, 2001){footnote}{small}Lazzaro J. & Wawrzynek J. (2001). ''A case for network musical performance''. In NOSSDAV '01: Proceedings of the 11th international workshop on Network and operating systems support for digital audio and video, (pp. 157-166). ACM Press New York, NY, USA. http://doi.acm.org/10.1145/378344.378367 {/small}{/footnote} ; * dans l’art audio et la musique, l’expression « en réseau » implique communément une distribution spatiale multi-sites de points de transmission et de réception, et d’interactions simultanées entre ces sites distants : captures sonores à distance, acoustiques à distance, interconnexions entre lieux physiques et virtuels, et émergences au travers de ce dispositif de collectifs distribués de “joueurs” (Locus Sonus) (Joy & Sinclair, 2008){footnote}{small}Joy J. & Sinclair P. (2008). ''Networked Sonic Spaces — Locus Sonus''. In Proceedings ICMC’08, International Computer Music Conference, SARC Sonic Art Research Center, Queen's University, Belfast. {/small}{/footnote} ; * Dans la même veine que l’approche précédente, la notion d’ensembles ou de groupes distribués peut être un point d’entrée : un ensemble musical distribué consiste en un groupe de musiciens qui est distribué entre deux lieux ou plus. Quand la performance d’un ensemble musical traditionnel repose sur un espace acoustique commun entre le musicien et les auditeurs, les performances d’un ensemble musical distribué a besoin de prendre en compte la superposition d’espaces acoustiques différents et distants : acoustiques à distance, paysages sonores distants, improvisation laptop en réseau (Renaud & Rebelo, 2006){footnote}{small}Renaud A. & Rebelo P. (2006). ''Network Performance: Strategies and Applications''. SARC Belfast, NIME’06. {/small}{/footnote}. Ceci peut comprendre une palette de nombreux aspects : * concernant le public : audiences partagées et distribuées, pratiques en réseau d’écoute{footnote}{small}''Media without an audience'' d’Eric Kluitenberg; ''Singing without Being Together - juxtaposed music for an invisible public'' de Dana Rappoport. {/small}{/footnote} ; * les réseaux en tant qu’instrument et source musicale (Nezvanova; Joy & Sinclair, 2008; Fontana; Lopez){footnote}{small}''The Internet, a musical instrument in perpetual flux'' de Netochka Nezvanova; la notion d’organologie des dispositifs en réseau que Locus Sonus tente de développer (''Networked Sonic Spaces''); ''The Environment as a Musical Resource'' de Bill Fontana; ''The World as an Instrument'' de Francisco Lopez. Pour des références complètes, reférez-vous à la bibliographie. {/small}{/footnote} ; * les interconnexions d’espaces (Renaud & Rebelo, 2006){footnote}{small} « The use of remote acoustics and the idea of exchanging acoustic spaces suggests the network acting as an extension of a closed acoustic space. The combination of several geographically displaced acoustic spaces is only possible in a networked situation. » (Renaud A. & Rebelo P. (2006). ''Network Performance : Strategies and Applications''. In Proceedings NIME’06, “New Interfaces for Musical Expression: Network Performance”, 4-8 June 2006, Centre Pompidou, Paris) {/small}{/footnote} ; * les conditions techniques et contraintes internes des réseaux : temps réel, synchronicité, latence, délais et retards, bande passante, qualité sonore, feedbacks et échos, ... (Braasch, 2008){footnote}{small} Braasch J. (2008). ''Telematic Music - restrictions and Advantages Compared to Traditional One-Site Music Events''. Rensselaer Polytechnic Institute, In Proceedings ICMC’08, SARC Belfast, Queen’s University. {/small}{/footnote} ; * créativité sociale, interactions, collaborations et facilitateurs impliqués dans les systèmes collectifs d’attention (Tanaka, Tokui & Momeni, 2005; Dauby, 2004){footnote}{small} Tanaka A., Tokui N. & Momeni A. (2005). ''Facilitating Collective Musical Creativity''. CultureLab, University of Newcastle, In Proceedings of the 13th annual ACM international conference on Multimedia, “Interactive arts 1: interfaces for audio and music creation”, (pp. 191-198), Singapore. « L'union des technologies de la communication et de l'informatique permet un développement des pratiques sonores. La connectivité permise est proportionnelle à la remise en question de la géographie. Assurant du coup, l'émergence de champs d'expérience perceptive, et favorisant, peut-être, l'échange et la collaboration créative. » (Dauby Y. (2004). ''Paysages Sonores Partagés''. (p.8), Mémoire de DEA Arts Numériques, Université de Poitiers.) {/small}{/footnote} ; * événements multicast ou unicast (Barbosa, 2006){footnote}{small} Barbosa A. (2006). ''Displaced Soundscapes - Computer-Supported Cooperative Work for Music Applications''. PhD Thesis, (pp. 84-85), Universitat Pompeu Fabra, Barcelone. {/small}{/footnote} en direct et en temps réel sur Internet, et téléprésence. Ces transports de sons, ou de données relatives du son, amènent plusieurs types de dispositif et d’action : déplacements, transmissions, contrôles de dispositifs sonores distants, captations à distance, interactions, etc. La nature d’un contenu en flux continu permet d’emblée son utilisation comme élément de variabilité entre deux dispositifs : * un flux variable de données à distance peut nourrir et contrôler le comportement d’un processus local, * des interactions de variables respectivement localisées créent de l’empathie et de la sympathie entre des processus et leurs comportements, * des déplacements et transmissions sonores entre différents lieux contrôlés et joués collectivement en direct et en temps réel (streaming, duplex, unicast, multiplex, multicast), etc. : les contenus sonores, émis et reçus, sont diffusés d’un lieu à l’autre. Afin d’illustrer cette approche et pour commencer une typologie d’états et de natures d’espace modifié par la transmission du son à distance, voici quelques repères et catégories d’utilisation et de corrélation d’espaces distants en tant que lieux sonores génératifs et diffusés, dans les domaines de la musique en réseau et également de l'art sonore et audio. {br}{br}{br}{br} ---- ---- !!!4.2. Acoustiques à distance * acoustiques entrelacées : des envois et transferts de son via Internet viennent exciter l’acoustique d’espaces distants avec la possibilité de retour d’écoute des résultantes dans un autre espace, en l’occurrence, personnel (''Silophone'' du collectif The User, ''Netrooms — The Long Feedback'' de Pedro Rebelo) ; * espace virtuel et acoustique : à partir d’un instrument « étendu » entre deux lieux connectés, des capteurs manipulés par le public excitent et activent l’acoustique et les résonances virtuelles des réseaux (''Global String » de Atau Tanaka et Kasper Toeplitz'', ''Le Poulpe'' d’Apo33 (Gosselin & Apo33, 2007){footnote}{small}Gosselin S. & Apo33 (2007). ''Sound mutations: from radio diffusion to radio communication''. In “Radio Territories”, édité par Brandon Labelle & Erik Granly Jensen, Los Angeles : Errant Bodies. http://poulpe.apo33.org {/small}{/footnote} ; * transmission entre des milieux sonores non-aériens : enregistrement et diffusion sonores dans des milieux différents, comme par exemple en milieu aquatique (''Water Whistle'' de Max Neuhaus, ''Underwater Music'' de Michel Redolfi) {br}{br}{br}{br} ---- ---- !!!4.3. Transmissions à distance * matériaux sonores distants : avant l’Internet, l’utilisation de téléphones ouverts pour capter et transmettre à distance des ambiances et du matériau sonore, qui sont ainsi mixés dans un travail musical (''Variations VII'' de John Cage, durant l’événement “Nine Evenings” produit par E.A.T.), ou qui sont mixés à l’antenne à la radio (''Public Supply'', ''RadioNet'' de Max Neuhaus), ou encore mis à disposition via Internet sur une interface en ligne comme ressources publiques disponibles à l’utilisation (''SoundExplorer'' de Yoshihiro Kawasaki, ''Resonance fm London Soundscape'' de Tom Wallace, ''Locustream SoundMap'' de Locus Sonus) * transmissions sonores continues en direct et insérées dans des lieux distants : un ou des réseaux ou dispositifs de microphones localisés captent des ambiances et environnements sonores et ces captations sont transférées d’un lieu à un autre et diffusées dans ce dernier par des haut-parleurs (''Sound Field Insertion'' de Bill Viola, ''Oscillating Steel Grids along the Cincinnati-Covington Suspension Bridge'' et ''Landscape Sculpture with Fog Horns'' de Bill Fontana, ''City Links'' de Maryanne Amacher, et par extension ''Hole in Space'' de Kit Galloway & Sherrie Rabinowitz, ''Locustream'' de Locus Sonus) * performances en direct à l’aide de systèmes multipartites de téléconférence et de transmissions via satellite (''The Last 9 minutes'' à la Documenta 6 de Douglas Davis, Nam June Paik, Charlotte Moorman et Joseph Beuys) et concerts « at home » (à domicile) diffusés en direct par streaming vers un réseau d’auditeurs et de radios (''ISDN'' de FSOL - Future Sound of London, ''Festival X'', ''Arenas'', ''Tournaments'' et ''Battles'' organisés par nomusic.org). {br}{br}{br}{br} ---- ---- !!!4.4. Composition et interactions à distance * composition en direct et jeu en inter-communication en réseau, distant et local : interactions de flux de données sonores entre performeurs en local, puis plus tard à distance, pour créer une musique réactive basée sur des principes de décision partagés et distribués (concerts et performances de ''The League of Automatic Composers'' et de ''The Hub'') * écoute distribuée et jeu distribué en streaming : construction d’interfaces en ligne de mixage en direct de sources streamées simultanées, soient captées soient jouées, et d’écoute partagée par des contrôles multi-utilisateurs (''RadioMatic'' de radiostudio.org & Jérôme Joy, ''userradio'' de August Black) * performance en direct distribuée et collaborative : interactions entre des performeurs disséminés dans différents lieux en utilisant une interface en ligne commune (''Brain Opera'' de Tod Machover, ''FMOL'' de Sergi Jorda, ''mp3q'' de Atau Tanaka, ''Auracle'' de Max Neuhaus) * écoute en direct distribuée basée sur la structure des réseaux utilisée en tant que système de synthèse sonore et de support de composition, à l’image d’un “studio étendu” et d’un système distribué de diffusion : composition à l’aide de programmations de processus sonores en direct, génératifs, infinis et continus, en utilisant les protocoles web et de relais d’information (serveurs, machines clientes), les contraintes techniques des réseaux (latences et retards dûs au traffic) et les ordinateurs personnels et les espaces acoustiques locaux des auditeurs (audience “à la maison”) (''Hypermusic — Vocales'' de Jérôme Joy) * envoi et échanges de fichiers son en vue d’une composition collaborative : corollaire au peer-to-peer, échanger des fichiers sonores via les réseaux électroniques et ainsi composer à plusieurs à partir de fichiers et de matériaux communs, à l’image de palimpsestes, a permis de joindre la dimension collective (liée généralement à l’improvisation) dans les pratiques de composition (''Phonographic Migrations'' de Yannick Dauby), et par extension de considérer le peer-to-peer et le streaming comme des pratiques collectives de l’écoute (''Collective JukeBox'' et ''RadioMatic'' de Jérôme Joy, The Thing et RadioStudio.org), qualifiée dans ce cas, d'écoute partagée (Yannick Dauby) {br}{br}{br}{br} ---- ---- !!!4.5. Spatialisation sonore à distance et sons localisés * extension de la spatialisation sonore dans des espaces articulés et interactifs, du local au distant (et vice-versa) par l’amplification électroacoustique, la téléphonie mobile et l’Internet, jusqu’aux espaces virtuels (''field spatialization'', Locus Sonus) : des espaces synthétiques et acoustiques peuvent être joints ensembles et réagir les uns aux autres par la navigation de l’auditeur et le jeu avec des objets sonores mobiles, déplacés, qui excitent ces espaces, afin de les faire résonner selon leurs propriétés naturelles ou calculées, et selon la position de l’auditeur (''New Atlantis'' de Locus Sonus et SAIC Sound Department Chicago) * organisation de sources sonores et de diffusions dans des espaces publics, éloignés des studios et des salles d’exposition et de concert : campagne et scénario d’enregistrement et de prise de son à partir de trajets géographiques (''A Dip in the Lake'' de John Cage), diffusé en direct sur des fréquences radio FM que les auditeurs peuvent captées dans des périmètres définis (''Drive-in Music'' de Max Neuhaus) * transmissions spatialisées de sons entre deux lieux : prise de son mobile et contrôlée, transmise en direct et simultanément dans un autre lieu (''Virtual acoustic-space system'' de Ron William, ''Wimicam'' de Locus Sonus), ou captations microphoniques en direct basées sur plusieurs lieux contrôlées et traitées par des processus sur un serveur qui les fait utilise comme matériaux de composition sonore et d’installation dans les espaces de ces lieux (''Le Poulpe'' d’Apo33) * re-création de points d’écoute multi-sites : enregistrements microphoniques simultanés en plusieurs points, plus ou moins éloignés, d’un même site ou environnement (''Kirribilli Wharf'' de Bill Fontana) {br}{br}{br}{br} ---- ---- !!!4.6. Cartographie sonore et sons géo-taggés et géo-localisés • en construisant des représentations visuelles de localisations sonores, le plus généralement situées dans des environnements extérieurs, à l’aide de cartes géographiques ou auditives à partir desquelles les auditeurs peuvent accéder aux séquences sonores enregistrées or aux streams sonores captés sur les lieux indiqués (''Acoustic World Atlas'' de Thomas Gerwin, ''SoundBum'' par un collectif japonais, ''H|U|M|B|O|T'' durant net_condition ZKM, ''fmwalks'' d’Udo Noll, ''Soinu Mapa'' d’Audiolab Arteleku, ''Phonographic Migrations / Paysages Sonores Partagés'' de Yannick Dauby, ''SoundTransit'' de Derek Holzer et al., ''Radio Aporee'' d’Udo Noll, ''NY SoundMap Seeker'' de NYSAE, ''World Listening Project'' basé à Chicago, ''Locustream SoundMap'' de Locus Sonus) • en représentant le procédé d’une campagne d’enregistrement de prises de son (''A Sound Map of the Hudson River'' d’Annea Lockwood), en reliant et en associant une production sonore à des lieux spécifiques celle-ci étant enregistrée (les soundwalks de Janett Cardiff), ou en streaming à l’aide de techniques satellitaires ou de géo-localisation, tel que le GPS - Global Positioning System (disponible depuis 2000) -, les réseaux de téléphonie et de smart phones (''Audio Nomad'' de Nick Mariette, ''Aura'' de Steve Symons , ''SIGNAL_SEVER! - TRANSIGNAL 1'' du Projekt Atol, Makrolab et Pact Systems, ''Net_dérive'' d’Atau Tanaka) {br}{br}{br}{br} ---- ---- !!!4.7. Détournements et sonification de données à distance La sonification de données peut être considérée comme la contrepartie acoustique de la visualisation graphique des données, c'est-à-dire la traduction de données dans le domaine sonore (Kramer et al., 1999; Barrass & Kramer, 1999){footnote}{small}« Sonification is the use of non-speech audio to convey information data to sound ». (Kramer G., Walker B., Bonebright T., Cook P., Flowers J., Miner N. & Neuhoff J. (1999). ''Sonification report: Status of the field and research agenda''. Tech. Rep., International Community for Auditory Display, 1999, http://www.icad.org/websiteV2.0/References/nsf.html ); et aussi, Barrass S. & Kramer G. (1999). ''Using sonification''. In Multimedia Systems, Vol. 7, No 1, 1999, (pp. 23-31).{/small}{/footnote}. Ce terme désigne toute diffusion d’un son – qui ne contient pas de paroles – ayant pour but de traduire en son une donnée qui n’est a priori pas sonore (Demersseman, 2009){footnote}{small}Demersseman C. (2009). ''Le Flobule : un dispositif de sonification d’une captation physiologique sur le corps d’un musicien en jeu''. Mémoire de fin d'études, ENS Louis Lumière, Paris.{/small}{/footnote}. * lorsque le son est généré ou contrôlé par des fluctuations de sources distantes non-sonores, telles que des variations électriques, électromagnétiques, d’ondes courtes et d’ondes HF/ELF/VLF (''Natural VLF Radio Phenomena'' de Stephen McGreevy, ''Pygmy Gamelan'' de Paul DeMarinis, ''Electrical Walks'' de Christina Kubisch, ''Radio Astronomy'' d’Adam Hyde, ''The Bio-Kinetic Sonusphere Interrogator'' de Robin McGinley, ''Sky Ear'' d’Usman Haque, ''xxxxx'' de Martin Howse), des mouvements visuels et des captures vidéo de déplacements de corps dans l’espace (''VNS'' de David Rokeby), ou encore de variations de flux de données provenant d’activités robotisées ou d’interfaces visuelles et tactiles manipulées (''Space Bodies'' de Mia Zabelka, ''Piano-as image media'' de Toshiro Iwai), ou de flux d’information sur Internet (''The Messenger'' de Paul DeMarinis, ''Ping'' de Chris Chafe, ''Ping Melody'' de Pawel Janicki), ou finalement tout autre flux d’information qui peut être capté et numérisé. * lorsque le son capté à partir de sources en direct de communication privée ou publique, devient un matériau dans un processus musical ou sonore (les performances de l'artiste et musicien anglais Scanner qui capte et syntonise (illicitement) les conversations sur les téléphones cellulaires à partir d’un scanner, ''AudioTrace'' de NoMusic par la captation des fréquences radio de la police, des radars et de la CB). {br}{br}{br}{br} ---- ---- ----
Password
Summary of changes
↓
↑
العربية
Čeština
Deutsch
Schweizerdeutsch
English
Esperanto
Español
Suomi
Français
עברית
Hrvatski
Magyar
Italiano
Nederlands
Português
Português brasileiro
Slovenština
臺灣國語
downloads
> Download mp3s
> Download videos
> Download texts
> Academia.edu
[
Edit
] [
History
]
[UP]
[
List of all pages
] [
Create page
] [
Erase cookies
]
1995/2020 — Powered by
LionWiki 3.1.1
— Thanks to Adam Zivner — webmaster & webdesign : Jérôme Joy — Author : Jérôme Joy — Any material is under copyleft
©
with in-line & in-text attributions —
http://jeromejoy.org/
— Hosted by
nujus.net
NYC since 2007, and by
The Thing
NYC (between 1995-2007 — Thanks to
Wolfgang Staehle and the Thing team
).