On extended, boundless, vibratory and in-the-now sympathy music
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!!!!1.1.2. Le terme « télémusique » Le terme “télémusique”, si nous nous en tenons à l’étymologie (''têle'' : au loin), couvre la notion de “musique à distance”, et est entendu communément comme la contraction de “musique télématique”. Le premier emploi de ce terme se trouve dans un article de H. Gernsback dans “The Electrical Experimenter” du mois de mai 1916{footnote}{small}« Tele-Music. An “industry” rivaling the moving picture business can be created when some genius perfects a means supplying telephone subscribers with all kinds of music from a brass band down to a violin concert. » (Gernsback, Hugo. (1916). ''What to Invent''. In The Electrical Experimenter, May 1916, (p. 3). Accessible à http://earlyradiohistory.us/1916tele.htm). Le terme fut repris par la société Telemusic, Inc., qui distribuait dans les années 40 aux États-Unis des appareils appelés “Telotone” (systèmes de musique par téléphone) (In The Billboard, Vol. 58, no. 42, Oct. 19, 1946, p. 128){/small}{/footnote} qui décrit, à la suite du Telharmonium (ou Dynamophone) de Thaddeus Cahill{footnote}{small}Cf. chap. 1.1.1., Infra 3. — http://earlyradiohistory.us/1906telh.htm. Et aussi : Foulon F. & Jedrzejewski, F. (2009). ''Instruments expérimentaux et sens haptique''. CIM 09, 5ième Congrès Interdisciplinaire de Musicologie, “Music and its instruments”, 26-29 oct 2009, Paris. http://cim09.lam.jussieu.fr/CIM09-en/Proceedings_files/40A-ProvFF-FJ-paper.pdf {/small}{/footnote}, la création imaginée d’un service continu qui délivre de la musique aux auditeurs via les lignes téléphoniques. Cahill n’a jamais utilisé le terme de “télémusique”, mais ceux de « electrical music » {small}(Cahill, 1897; 1917){/small}{footnote}{small}« The grand objects of my invention are to generate music electrically with tones of good quality and great power and with perfect musical expression, and to distribute music electrically generated by what we may term “originally electrical generation” from a central station to translating instruments located at different points and all receiving their music from the same central point. ^[...^] More particularly the objects of my invention are a) to generate by a practical and simple apparatus different styles of rhythmic electrical vibrations, answering to the different notes of music with great power; b) to produce pure electrical elemental tones, or at all events elemental tones free from harshness; c) to produce the notes and chords of a musical composition with any timbre desired out of their electrical elements; d) to afford facility to the performer to govern the expression perfectly, and e) to distribute music, produced as before mentioned, from one central station to many translating instruments located in different places, so that many persons, each in his own places, so that many persons, each in his own place, can enjoy the music produced by a distant performer. ^[...^] Mine is a system of producing what may be called emphatically termed “electrical music”, in contradiction to the music produced mechanically by the vibrations of sounding bodies ^[...^]. » (Cahill, Thaddeus. (1897). ''Art of and Apparatus for Generating and Distributing Music Electrically''. Patent no. US000580035, dated April 6, 1897, (pp. 1-2); completed by Patent no. US1213804, dated Jan. 23, 1917, and Patent no. US1295691, dated Feb. 25, 1919) — « Several performers playing together, but on different keyboards, will thus produce several qualities, which means that complete orchestral effects will be had at the points where the translating devices (substantially telephone) are placed. » (''Telharmonie - The Music of the Future'', In New York Electric Music Company, Confidential document & circular, dated Aug. 17, 1906) — « Le Téléharmonique - C’est l’orchestre à domicile, - comme l’eau potable ou le gaz ! Et l’appareil “recepteur” est tout petit. Les 80 instrumentistes sont logés dans une boîte à cigares ! ... Que nous réserve le XXIème siècle ! » (In Le Monde Artiste, daté du 23 juin 1907) — « The perfection of the wireless telephone will also means that houses will not have to be wired to receive Telharmonic music. With a receiver they can make it from the air. » (''Music by Wireless to the Times Tower'', In New York Times, March 8, 1907, (p. 16)) — « More particularly, the objects of my invention are to improve the character or quality of music that is produced electrically; to increase the facilities for expression, afforded to the performers; to increase the number of subscribers’ instruments that can be supplied with musical electrical vibrations for a single central-station instrument and to enable the individual subscribers to regulate the power of the musical sounds produced upon their premises by the electrical vibrations transmitted from the central station, each subscriber independently of the others. » (Cahill, Thaddeus. (1917). ''Art of and Apparatus for Generating and Distributing Music Electrically''. Patent no. US1213804, dated Jan. 23, 1917, (pp. 1-2); and also : Patent no. US1295691, dated Feb. 25, 1919, (pp. 1-2)). Voir http://magneticmusic.ws/Frame.htm {/small}{/footnote} (qualifiant dans ce sens la nature de la production des sons) et de « telharmonic music », musique télé-harmonique, pour nommer la transmission à distance des données “harmoniques” (les vibrations électriques) de la musique distribuée via les lignes téléphoniques (1900-1901) : |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |tr ''Distance and multiplicity of production make no difference to the Telharmonium''{footnote}{small}''Magic Music from The Telharmonium'', in New York Times, Dec. 16, 1906.{/small}{/footnote}| Le terme “télémusique” utilisé à partir des années 1910, fait suite (dans la langue française) à ceux de télescope (1611), télégraphie (1790), téléphonie (1796), télégramme (1859), téléphérique (1887), téléphotographie (1890), télépathie (1898), téléobjectif (1903), télécommunications (1904), télévision (1913), télécommande (1945), télétransmission (1947), téléguidage (1949), télédétection (1960), téléinformatique (1968), télésurveillance (1968), télématique (1977), téléchargement (1985),{footnote}{small}Á part quelques faux-amis : téléréalité, téléfilm, télédiffusion, téléspectateur, télescoper.{/small}{/footnote} et celui moins commun de “télacoustique”{footnote}{small}« Daqui na sua forma mais rudimentar, a primeira telescopia, e também a primeira telefonia, ou, antes, um ramo particular dela a que poderíamos chamar telacustica (de - ouvir ao longe). » (ma traduction : “entendre au loin”) (De Paiva, Adriano. (1878). ''A telefonia, a telegrafia e a telescopia''. In “O Instituto - revista científica et literária”, XXV ano, Segunda Serie, Julho de 1877 a Junho de 1878, no. 9, (pp. 414-421). Coimbra : Imprensa da Universidade. Accessible à http://deec.fe.up.pt/telescopia/teleart.htm {/small}{/footnote}, ainsi que tous les noms des appareils destinés à des actions à distance (télétraphone, téléphonoscope, télégraphone, télélographe, téléphote, télectroscope, telekine, etc.). Et finalement le préfixe télé- participe aussi à toute une série de noms de personnages mythologiques : Télégonos (qui est né au loin), Télémaque (qui se bat au loin), Téléphassa (qui brille loin), Télèphe, Téléthuse, Télèsphore, Télédicée, Télédamos, Téléon, Télesto, Télémus, etc. Nous retrouvons quelques années plus tard le terme repris en 1929 dans une publicité vantant un service hôtelier : « All rooms with bath, telephone and telemusic »{footnote}{small}In The South American Book, Vol. 6, (p. 388).{/small}{/footnote}. Plus récemment{footnote}{small}Pour information : en 1967, la société “Tele Music” est créée, son nom étant certainement dérivé de l’expression “musique pour la télé(vision)”; son objectif est de développer une banque sonore (échantillons musicaux, signalétique, habillage, etc.) composée par un groupe de musiciens (dont Bernard Lubat), et mise à disposition pour les productions télévisuelles, audio-visuelles, publicitaires, etc., via l’édition discographique (vinyles, puis cds), et depuis récemment par une base de données accessible en ligne offrant de nouvelles fonctions (robot de recherche, playlists, etc.). http://www.telemusic.fr/ (information whois : domaine créé le 29 mai 2002){/small}{/footnote}, Karlheinz Stockhausen compose au studio de la NHK à Tokyo son œuvre électronique « Telemusik » (1966) : il s’agit pour lui « d’atteindre un universel de passé, de présent et d’avenir, de pays et d’espaces éloignés les uns des autres : Tele-Musik »{footnote}{small}« Rather — through the process of intermodulation between old “found” objects and new sound events which I made using modern electronic means — a higher unity is reached : a universality of past, present and future, of distant places and spaces : TELE-MUSIK. » (Stockhausen, Karlheinz. (1967). ^[Notes à propos de^] ''Telemusik'', Deutsche Grammophon, Coll. Avant Garde, no. 137012){/small}{/footnote} au travers de rencontres simultanées et s’interpénétrant de musiques et de musiciens de différentes cultures. La symbiose revendiquée par Stockhausen a pour objectif (symbolique) de révéler la télémusique comme une musique de la terre et de l’humanité toute entière. Coïncidence ou pas, le terme fut repris plus tard en 1989 par trois chercheurs japonais des NHK Laboratories pour nommer le développement technique des diffusions de la musique par satellite (Yanagimachi, Ohya & Suzuki, 1989){footnote}{small}Yanagimachi Akio, Ohya Akira, & Suzuki Hiroshi. (1989). ''Codec music data transmitting service (Telemusic) with direct broadcast satellite''. In NHK Laboratories Note (ISSN 0027-657X), no. 370, NHK Science and Technical Research Laboratories (Ed), Aug. 1989, 20 p.; Yanagimachi Akio & Suzuki Hiroshi. (1989). ''A Study on Time Differences between Program-related Telemusic Piano Sound and Television Program Picture''. In the Journal of The Institute of Television Engineers of Japan, no. 43(1), Jan. 20, 1989, (pp. 78-80). Le terme fut cité également dans la revue “Japanese Technical Abstracts” en 1987 (Vol. 2, no. 11-12, (p. 405), University Microfilms International & Japanese Technical Information Service Eds.) : « The Broadcast of Telemusic involves three items simultaneously : video, audio, and performance data. ^[...^] Two forms of Telemusic are possible. One would transmit data for each number, which would be recorded in the memory of ... »{/small}{/footnote}, avec des applications qui seront réalisées dès l’année suivante : « Telemusic : A musician plays an electronic keyboard in NHK’s studio in Tokyo and the station transmits the codes by the same satellite which it uses for direct broadcasting of TV into Japanese homes; the codes are received by a home dish and fed to any MIDI instrument. So a pianist in Tokyo can make pianos all over Japan play in unison »{footnote}{small}Dans un article de Barry Fox, In New Scientist, Vol. 126, 1990, (p. 35).{/small}{/footnote}. En 1980, l’auteur James Martin décrit dans son livre « Telematic Society » comment les technologies de l’époque annoncent de futures applications : “telemedecine”, de “teleshopping”, de “telewars” et de “telemusic” {small}(James, 1980){/small}{footnote}{small}Martin, James. (1980). ''Telematic Society — A Challenge for Tomorrow''. Prentice Hall, Inc, Englewood Cliffs, New Jersey.{/small}{/footnote}. {br}{br} ----
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