On extended, boundless, vibratory and in-the-now sympathy music
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!!Réseaux |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t ''« Distribuer irrégulièrement des points dans un espace donné fini – Difficultés des dispositions irrégulières ^[...^]. Si on pouvait établir une relation entre cette difficulté et cette irrégularité ^[...^] »''. (Paul Valéry, ''Cahiers 1894-1914'', vol. 2, Paris, NRF-Gallimard, 1988, p. 268)| {br}{br} Lorsqu'on entre en contact avec la globalité de l'œuvre de Joy, tout donne donc à penser qu'on est en présence d'un amalgame constitué d'une ou de plusieurs approches esthétiques précises, Identifiables, voire, parfois traditionnelles, (musique instrumentale, sons fixés, art audio, performance) qu'il combine à une partie informatique dont la fonction semble être surtout complémentaire. Lorsqu'il décrit son travail, il se définit d'ailleurs en insistant davantage sur l'aspect « compositionnel » de sa pratique que sur la prégnance de la réseautique (mais ce, sans pour autant trancher quant à ce qui prédomine vraiment). |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t ''« Creusant les sillons d’un parcours de performances et de concerts instrumentaux et électroacoustiques à partir de 1982, Jérôme Joy développe en tant que compositeur depuis 1995 de nombreux projets en réseau d’envergure internationale (concerts de musique en réseaux et databases sonores participatives) et des performances musicales qui mettent en jeu les dernières technologies (programmation, systèmes en réseaux, etc.) dans des formes multiples entre musique électronique, radiophonie, cinéma et improvisation. '''La préoccupation de l’écriture musicale et sonore ainsi que celle de l’écoute (et de la fabrication des écoutes) sont permanentes dans son travail quant à la perception et l’expérience qu’on en fait et qu’elles déduisent sur notre relation au monde.''' »'' (Jérôme Joy, Biographie, http://jeromejoy.org/ - c’est moi qui souligne)| Si cette définition semble révélatrice d’une posture esthétique polyvalente (ou ambidextre ?) que Jérôme Joy souhaite mettre de l’avant dans sa pratique (fabriquer des écoutes, être compositeur, utiliser des formes relevant du sonore), elle est paradoxale. Une majorité de ses œuvres (les 2/3) sont clairement des « compositions » au sens où l'on entend le terme traditionnellement. Mais les œuvres qui impliquent des procédés réseautiques (le 1/3 restant) sont, elles aussi, fortement orientées vers une « esthétique de sons fixés » et ce, même si l'improvisation ou la réseautique y prend souvent une place prépondérante{footnote}Une référence peut éclaircir ce propos. Il s’agit du texte publié en 1998 dans le cadre du colloque international "Les Sens du Numérique : Nouvelles Perceptions" qui a eu lieu durant Imagina à Monaco : ''Métamusique - Composition – Programmation'' (1998 – Joy). Ce texte de Jérôme Joy décrit bien les enjeux de la composition lorsque les réseaux deviennent « l'espace » de relais et acoustique d'une œuvre. Le texte faisait référence principalement à Vocales (1996-98) dont l'écriture (musicale) n'était basée que sur la programmation. (http://joy.nujus.net/files/papers/1998_imagina_/ et http://joy.nujus.net/files/papers/1998_imagina_w/).{/footnote}. En sus, le fait que cette partie de sa démarche soit complexe à réaliser explique peut-être le nombre moins élevé d'œuvres qu’on y retrouve{footnote}La partie des œuvres portant la mention « recorded music » représente approximativement près des 2/3 de son corpus (75 œuvres radio ou de sons fixés / 25 en réseautique ou projets web).{/footnote}. Mais elle n’en demeure pas moins importante par sa portée et ses enjeux. On peut donc considérer le réseau, l'improvisation et l'usage de pratiques issues de la musique de sons fixés comme étant des démarches qui s'appuient l'une sur l'autre : l'une sert de moyen pour générer une composition instantanée tandis que les deux autres permettent de mettre en place, voire a contrario, « en pièces », un cadre structurel dans lequel elle lui ou leur donne forme. Le réseautage permet aussi d'instaurer des pratiques compositionnelles moins usuelles. Le jumelage via l'échange de données, l'échange de « databases » participatives, d'informations et de fichiers possède un potentiel de « générations d'arborescences » qu'on ne retrouve pas dans les pratiques sonores plus traditionnelles. Dans ''Sobralasolas !'' (2007) par exemple, ce potentiel est agissant au point que toutes les composantes de l'œuvre (type de son, échanges de données, improvisation à partir de fichiers sonores transmis par Internet, etc.) s'uniformisent et deviennent quasi égaux en termes d'importance, de potentiel expressif et formel. Le rôle du son devient alors, sinon aporétique, très flou. Il demeure objet et visée du projet, mais la conjoncture l'engendrant le rend singulièrement « pré(-)textuel ». Il perd, de fait, certaines de ses prérogatives formelles initiales. La diffusion, par exemple, témoigne bien de ce potentiel de déplacement que peut engendrer l'usage de la réseautique{footnote}C’est-à-dire à partir d’un système de sources informatisées réparties et streamées (lecture en continue) en direct, distantes et liées à l’improvisation et/ou la composition.{/footnote}. Dans ''Sobralasolas !'', déjà citée, la diffusion acousmatique renforce le rôle du son au détriment de la réseautique, mais l'œuvre ne prend son véritable sens qu'à travers cette méthode spécifique de diffusion. Il en va de même dans les œuvres « de sons fixés ». La série des ''Caroline'' (entamée en 2005) ou encore ''RadioMatic'' (2001), sont d'autres projets où le contexte d'écoute module davantage l'œuvre (ou si l'on préfère : le son de l'œuvre) que le son ne le fait pour le contexte. D'une certaine façon, ces œuvres ne pourraient être ce qu'elles sont sans le contexte de diffusion. Par contre, en ce qui concerne le son, il y a davantage d'instabilité et donc, plus de possibilités de mouvances : on pourrait, par exemple, dans les ''Caroline'', plaquer une autre voix à la place de la voix originelle et, en respectant ce principe où la diffusion est le premier vecteur de sens, obtenir une résultante proche. La dépendance esthétique de certains projets vis-à-vis du ou des réseaux qui les soutiennent influence parfois toute la modalité de création. ''Joystinckler'' (2005), ''pizMO'' (2001/2005), ''picNIC'' (2002/2003), ''PacJap'' (2000/2003) ou ''Interludes / nocinema.org'' (1999/2009) en témoignent bien. Dans ces projets, la réseautique joue le même rôle clef que celui de la diffusion pour ''Sobralasolas !''. L'usage de la réseautique comme outil d'émission et de transmission implique que le sonore, même s'il est au centre du propos, se retrouve aussi en périphérie. Il est surtout entièrement tributaire des possibilités qu'offrent le ou les réseaux mis en place. '__Dit autrement, le réseau n'est pas que simple interface entre deux lieux, mais partie prenante, voire constituante du sonore qui est la visée de l'œuvre__'. Il est un espace de jeu qui peut être élargi à volonté et ce, au point où paramètres réseautiques et sonores se fusionnent inextricablement. ''Midiphonics'' (1997), ''Vocales'' (1996), ou encore ''Habitation'' (1996), un projet qui questionne ''« l'utilisation des réseaux électroniques en tant qu' outil d'interrogation de la composition musicale et de l'utilisation du son en art »'' et dont la visée, ou plutôt ''« la destination »'' pour reprendre les mots exacts de Jérôme Joy, ''« n'est pas d'être seulement une vitrine pour compositeurs et artistes mais un réel lieu de développement musical et artistique »'' (''Ibid.'' : Joy - 2008) sont des exemples éloquents de ce potentiel fusionnel où sont jouxtés des paramètres sonores et réseautiques en des formes dans lesquelles se marient constances et variabilités, stabilité et instabilité. Dans tous ces cas, le rôle du sonore demeure central en même temps qu'il est une périphérie de la réseautique. Ou vice-versa ! Bref, le réseau est, ''en soi'', porteur de toutes les formes potentielles de l'œuvre; potentiel que le sonore, à lui seul, ne peut pas toujours porter. Dans de tels contextes, composer consiste moins à créer des formes structurantes qu'à ''« amalgamer en un tout des matériaux différents »'' (ce qui est une des définitions possibles du terme) via une ou des formes en constant devenir parce que des aller-retour, des échanges de statuts multiples agissent sans cesse. En sus d'être compositeur, Jérôme Joy est, à ces moments, « relationniste » : ce sont des relations qu'il met en place et dont il dirige, autant que faire se peut, la portée et les destinées. {br}{br} ----
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