On extended, boundless, vibratory and in-the-now sympathy music
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!!!Argument |tl Lorsqu'il décrit son travail, il se définit d'ailleurs en insistant davantage sur l'aspect « compositionnel » de sa pratique que sur la prégnance de la réseautique (mais ce, sans pour autant trancher quant à ce qui prédomine vraiment). On peut donc considérer le réseau, l'improvisation et l'usage de pratiques issues de la musique de sons fixés comme étant des démarches qui s'appuient l'une sur l'autre : l'une sert de moyen pour générer une composition instantanée tandis que les deux autres permettent de mettre en place, voire a contrario, « en pièces », un cadre structurel dans lequel elle lui ou leur donne forme. En sus d'être compositeur, Jérôme Joy est, à ces moments, « relationniste » : ce sont des relations qu'il met en place et dont il dirige, autant que faire se peut, la portée et les destinées.{br}{br} Dans le cas de ses œuvres multimédiatiques ou pluridisciplinaires, il y a, en sus, pluralités d'espaces dont il varie les teneurs. La prédominance de l'espace sonore est donc, quelle que soit la complexité des projets ou leurs liens avec le contexte ou la vision, le point nodal de la pratique de Joy. Mais ce, sans être univoque, c’est-à-dire sans en être le seul centre. Le son est, en fait, autant « son » « qu'espace(s) », que ce soit de lui-même, de l'image ou d'un quelconque processus.{br}{br} L'œuvre de Jérôme Joy, parce qu'elle passe dans l'océan du programme (aux sens radiophonique et réseautique qu'impliquent ces termes) oblige l'auditeur « à naviguer à l'estime », comme on dit dans le langage marin. Et si on tente d'y utiliser une carte perceptive, c'est peut-être bien celle d'un seul lieu : celui que « chacun porte en soi-même ». À ceci près que les cartes proposées ne délimitent pas un territoire, mais l'exposent comme lieu à dé-couvrir. Elles situent des repères, mais les altèrent constamment. Le lieu révélé par la carte demeure donc étrange. Et l'auditeur – le visiteur-participant plutôt car c'est cette posture que doit adopter l'auditeur – doit trouver en lui-même le territoire dont l'œuvre, en bout de course, ne pose que quelques balises. {br}{br} Mais on constate (...) que d'une certaine façon, Joy propose - inconsciemment - des sortes de « paraphrénies contrôlées ». Selon moi, du fait qu'il travaille sur du nébuleux, de l'inattendu, de l'imprécis, du distancié, le travail de Jérôme Joy pose peut-être une pierre de taille artistiquement parlant en ceci que, pour la première fois dans l'histoire de l'art, il proposerait l'idée de rendre perceptible des états qui se rapprochent de perceptions « pures ».{br}{br} Ce que Joy donne à entendre, et parfois à voir, ce ne sont pas des « œuvres » à proprement parler, et ce même si on peut parler d'œuvres. À tout le moins, cette notion est à entendre dans un sens plus ouvert, plus englobant, qui rejette toute possibilité de finitude ou d'attitude référentielle trop usuelle et qui, surtout, laisse accessibles tous les champs dans lesquels il y a possibilité d'induction ou d'interférences. Les œuvres de Jérôme Joy, de par leur nature même, n'ont pas d'achèvement possible. Il y a mise en place de situations qui tendent à faire œuvre. Il ne cherche pas à atteindre un objectif qu'il cristalliserait définitivement dans un espace-temps donné, mais propose plutôt des explorations circonstancielles, modulaires, modulantes et modélisantes via des objets sonores imaginés ou issus du réel. S'il y a création d'œuvres lors de l'exécution du plan exploratoire, ou de la mise en place du modèle exploré, ce ne peut être, en un sens, que momentané. Le travail artistique, lui, se place d'emblée dans le fuit, le fluide, l'intention.| ---- {br}{br}{br} ---- ---- |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t ''« Les choses possèdent un ordre logique. Rien n'arrive par hasard. Et c'est bien cela le hasard : notre impuissance à saisir les liens véritables qui unissent les choses »''. (adapté de Antonio Tabucchi, ''Le fil de L’horizon'', Paris, Christian Bourgois, 1988, p. 87)| {br}{br} Comment parler d'un travail artistique qui combine en un tout outils électroniques, modélisations informatiques, réseautage, etc. sans utiliser d'adjectifs qualificatifs – passe-partout dès qu'il est question de parler d'art – ou sans tomber dans un verbiage strictement procédurier ? Comment aussi donner à entrevoir des objets perceptifs qui sont conçus comme des tissages, qui sont instables parce que toujours en mouvance et dont l'auteur lui-même ne peut prévoir parfois que très approximativement les résultantes? Ce sont quelques-unes des questions auxquelles nous renvoient les travaux sonores et réseautiques de Jérôme Joy. Pour tenter de comprendre ou, à tout le moins, suggérer des repères qui permettent de mieux situer la complexité de cette démarche, je tenterai, au cours des prochaines pages, de mettre en relief certaines particularités spécifiques à son travail ainsi que les résultantes qu’engendrent celles-ci en termes esthétiques et esthésiques{footnote}''Cfd. Supra 1.''{/footnote}. Pour ce faire, je ferai appel à un principe simple : celui de l’observateur lointain. Comme plusieurs personnes qui liront cet article, je connais davantage le travail de Jérôme Joy par média interposé que par confrontation directe. Pour écrire cet article, j’ai donc lu, écouté des extraits audios via le web, j’ai cherché à gauche et à droite, etc., et ce, jusqu’à ce que quelque chose apparaisse. Mais cette apparition n’est que le résultat de certaines déclinaisons. « Je m’en suis fait une idée » comme on dit. Et cette idée est forcément subjective parce qu’elle est directement tributaire de ma lecture des œuvres (laquelle est conditionnée par ma socio-culture) et, plus trivialement, à celles que j’ai pu trouver (ou pas). Faute d’une prise de connaissance directe et en profondeur de l’ensemble de l’œuvre, il y a donc du manque, du vide, et ce, à la fois dans la connaissance que j’en ai et par « ce qu’on me permet d’en connaître ». Car d’une part, l’auteur ne dit bien que ce qu’il veut et, d’autre part, tout dire renvoie malgré tout à de l’implicite, du sous-entendu, à de la supposée évidence, et ce, même dans les descriptions ou tentatives de rationalisations les plus objectives. C’est donc dire qu’entre des choses qui semblent être claires ou aller de soi, il y en a qui restent « coincées » entre les concepts, les descriptions, les mots, les sons, l’orientation du discours. Bref, là où il y a du fixé se trouve de l’implicite, du non-dit, de l’indicible. Cette part silencieuse me semble souvent plus révélatrice que le discours en soi. C’est donc ainsi que j’ai approché, après avoir longuement tourné autour, le travail de Jérôme Joy : en y cherchant des brèches de « tues » dans le dit. Et c’est à partir de ces éléments que j’ai forgé cet article. Cette manière de procéder comporte, j’en suis conscient, une large part d’arbitraire, voire, de diallèle{footnote}Le diallèle est l'argument par lequel les sceptiques espèrent prouver que l'esprit est incapable de saisir la vérité. On l'appelle diallèle parce qu'il réduit l'esprit à revenir s'appuyer sur ce qui est en question pour établir la légitimité de ses opérations.{/footnote}. Il peut notamment advenir que ce que l’on croit cerner par le biais de cette «méthode » se situe totalement à contrario des explications et significations qu’en propose, via l’écriture, l’artiste. Mais comme je considère que toute tentative d’analyse ou de description ne rend compte que très partiellement des réelles spécificités de son objet (c’est d’ailleurs patent en ce qui concerne le travail de cet artiste !), cela fait en sorte que cette attitude, pour subjective et arbitraire qu’elle puisse être, me semble viable. Elle loge aux limites du flou, j’en conviens, mais là se trouve généralement du précis. Et ce, sans compter que, sitôt qu’on aborde des paramètres liés à la perception, ce jeu d’ambiguïtés agit pleinement. D’où mon parti pris de réfléchir assez pragmatiquement, somme toute, à certaines particularités de la démarche esthétique de Jérôme Joy, mais en considérant d’emblée qu’il n’y a pas une, mais des voies d’accès, qui sont autant de modalités d’appréhensions et de compréhension. Je crois aussi que ce qu’il explore, ce sont surtout des confins, des extrémités, des bouts de chemins dont, ignorant d’où ils viennent, il est difficile de dire où ils mènent. Surtout lorsqu’on ne sait pas trop où l’on se trouve exactement. {br}{br} ----
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