On extended, boundless, vibratory and in-the-now sympathy music
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! Introduction '''^[French version^]''' Après avoir lancé un travail de performance au tout début des années 80, puis de prises de son performées, de composition instrumentale et électronique à partir de sons détournés et bruités et de constructions d’immersions sonores, j’ai développé des œuvres programmées qui oscillent entre composition live, spatialisation sonore répartie et ambiances électroniques et électroacoustiques. C’est ainsi que j’ai pu aborder l’Internet en 1995 en considérant le studio comme un studio « étendu », initialement constitué de machines (samplers, synthétiseurs, séquenceurs, logiciels de programmation) reliées et interactant entre elles, complété par des machines en relais et distantes : les serveurs et les ordinateurs des internautes. En effet, à l’aide des langages de programmation, j’ai pu imaginer le développement d’œuvres musicales et sonores en réseau, avec la particularité d’être sans début ni fin et permanente, et de s’adresser à un auditoire réparti. Cela m’a permis d’aborder ce que j’ai appelé plus tard la « musique étendue », et que je qualifiais à l’époque d’hyper- ou méta-musique entrelaçant composition, programmation et réseaux,,et laissant entrevoir les possibilités liées à l’improvisation et la comprovisation, c’est-à-dire sur des échelles de temps élargies et des questions d’in-situ et d’in-tempo, d’une toute autre manière et ampleur que d’habitude. La particularité de ces œuvres en réseau était d’offrir des états musicaux « flottants », à la fois combinés, aléatoires à partir d’éléments fixés, et basés sur des programmations complexes envoyant des données de synthèse sonore (et plus tard des streamings de sons) pilotant à la fois les serveurs et les processeurs des machines des internautes. À chacun d’écouter à chaque fois des musiques différentes (c’est-à-dire différenciées à partir des mêmes sonorités et structures) selon les fluctuations et les propriétés des réseaux — les débits, les bandes passantes, les paramètres de transmission entrant et agissant dans la programmation et la réception de ces œuvres. À chacun de participer à ces « auditoriums » Internet, à distance, et de construire son écoute momentanément et selon l’acoustique de son lieu de réception. Par la suite et jusqu’à aujourd’hui, en utilisant le streaming, je suis revenu à la performance en étant actif sur la scène des concerts en réseau et de l’improvisation (les duos avec Kaffe Matthews, Emmanuelle Gibello, Julien Ottavi, Eric Leonardson, Pedro Rebelo, etc. ou encore d’autres projets comme celui actuellement avec John Oswald), et à la fabrication d’écoutes collectives à partir d’interfaces d’écoutes partagées (RadioMatic), ce qui m’a permis d’aborder une série d’œuvres combinant le local et le réseau, comme par exemple picNIC avec Formanex/Apo33, ou actuellement Sobralasolas ! avec plusieurs artistes comme Kaffe Matthews, DinahBird, Björn Eriksson, Caroline B et Gregory Whitehead, ou bien encore le projet commencé en 1999, nocinema.org, combinant webcams en direct et structures sonores mixées en temps réel à partir de réservoirs de sons nourris continuellement par une équipe d’artistes (dont Jocelyn Robert, Magali Babin, Chantal Dumas, Christophe Charles, etc.). En parallèle de ces œuvres, j’ai pu développer un autre projet, le Collective JukeBox, entre 1996 et 2004, fondé sur une proposition d’écoute (en réseau) d’un fonds continuellement actualisé d’œuvres musicales et sonores expérimentales, qui a rassemblé plus de 1500 œuvres de plus de 500 artistes. Cela a été aussi le cas du projet Lascaux2, une des premières e-expositions en France, que j’ai réalisé avec Paul Devautour en 1999 : une exposition dans un centre d’art fermé au public (la Villa Arson), dans lequel une quinzaine d’artistes ont réalisé des œuvres (installations continuelles, performances,etc.) durant trois mois, le public ne pouvant suivre les œuvres qu’au travers d’un réseau de webcams accessibles sur Internet. Cet aspect collectif a toujours été présent dans mon travail et s’est révélé d’autant plus proéminent en travaillant sur les réseaux, car en effet, en commençant le développement d’œuvres en réseau vers 1995 sur un serveur français (Imaginet), j’ai ensuite quitté celui-ci en 1997/98 pour participer activement au serveur The Thing à New-York. La particularité de ce serveur (et de ce projet mené par Wolfgang Staehle) était d’être un serveur destiné aux projets artistiques, et à la fois de créer malgré tout un collectif d’artistes mûs par des dynamiques similaires et des positions « politiques ». Les réseaux étant tiraillés entre potentiels économiques et imaginaires, il était important (et il est très certainement encore important) de penser les réseaux comme un « atelier » (un studio) permanent, c’est-à-dire de multiples lieux, aussi virtuels soient-ils, constitués à la fois d’actions à distance, en temps réel ou en différé, et de leurs « extérieurs » — les va-et-vient entre espaces en réseaux et espaces physiques. Le serveur The Thing lancé en 1991 a fermé en 2007, à la fois pour des questions financières — le serveur était autogéré et possédait un financement propre en offrant un service de provider sur New-York —, et pour des questions « politiques » suite à des projets successifs (Etoy, Dominguez, Yesmen, etc.) qui ont été considérés comme trop critiques et subversifs vis-à-vis de multinationales (comme Dow Chemical par exemple). Du jour au lendemain, le serveur a été fermé manu militari et la plupart des serveurs ont été détruits sur place (un seul a survécu sur les sept existant à l’époque). À la suite de cette fermeture, et ne trouvant aucun « miroir » des projets hébergés et une mémoire du projet The Thing, j’ai entrepris d’écrire une histoire de The Thing. Depuis un an, je travaille avec Wolfgang Staehle, Ricardo Dominguez et Jordan Crandall pour à la fois reconstituer cette histoire et d’autre part, remettre à flot les archives du serveur avec l’aide des artistes qui ont participé à cette aventure. Le résultat verra le jour dans un an ou deux, avec l’aide (ou non) du Ludwig Boltzmann Museum à Linz. Il me semble particulièrement intéressant aujourd’hui de parler de « mémoire » pour les projets en réseau. ''(Jérôme Joy, 2009)'' {br}{br}{br} ----
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