On extended, boundless, vibratory and in-the-now sympathy music
http://jeromejoy.org/
|| NEWS
|| BIO
| SHOWS
| CATALOG
|| PROJE
(C)
TS
| MP3s
| CDs
| VIDEOS
|| BIBLIO
| STUDIES
| DOCUMENTATION
| PH.D.
| EDU
| COLLECTIVE JUKEBOX
| NOCINEMA.ORG
| CONCERTS FILMS
|| AUDITO
| QWAT?
|| home
| contact
|
| 🔎
|
Last changed - French time: 2024/04/18 22:40
>
Recent changes
B
I
U
S
link
image
code
HTML
list
Show page
Syntax
!! biographie Élève de Darius Milhaud et d’Olivier Messiaen, il fonde, en 1949, le Cercle culturel du Conservatoire et organise des concerts de musique contemporaine à la Sorbonne. Quelques années plus tard, il réalise des musiques électroacoustiques dans le cadre du Club d'essai, mais indépendamment du Groupe de recherches de musique concrète de la R.T.F. Metteur en ondes à la radio française de 1949 à 1975, il se spécialise dans la retransmission des festivals de musique contemporaine. Il est successivement le fondateur des Semaines de musique contemporaine d’Orléans SMIO (1968), du Centre international de recherche musicale (Cirm) et du festival Les musiques actuelles de Nice MANCA (1979). Jean-Etienne Marie laisse une œuvre abondante touchant à peu près tous les genres musicaux, des livres (dont "l'Homme musical", qui fut sélectionné en 1976 parmi les cinquante plus beaux ouvrages de l'année, Ed. Flammarion), des articles publiés dans l'Encyclopédie de la Pléiade et dans diverses publications françaises et étrangères, des courts métrages et des films expérimentaux.{br} Professeur à la Schola Cantorum, aux universités de Paris VIII et Marseille, il initie le premier cours d’électroacoustique musicale en France en 1959, avec notamment pour élèves Gérard Grisey, Jean-Claude Wolff et Pascale Criton. Pionnier mêlant bande et instruments ou orchestre, Jean-Étienne Marie inscrit son travail dans la recherche sur les micro-intervalles et réalise, à cet effet, un synthétiseur qu’il nomme CERM : Complexe Expérimental de Recherches Musicales — C'est sur cet appareil qu'il exécute en concert ses musiques nouvelles, telles que ''Irrationnelle Homothétie'' (1979), et une série d'œuvres pour C. E. R. M., avec piano, ou bande magnétique : ''Fractal-Figural I à IV'' (1978-1981). Concernant la musique mixte (instrumentale et dispositif électroacoustique ou électronique) et l'une des premières œuvres de ce type, "Déserts" d'Edgar Varèse en 1954, il énonçait ceci : « Je m’étais personnellement attaché si fort à l’idée d’une confrontation dialectique entre la musique concrète et la pâte vivante de l’orchestre que ce premier contact avec l’œuvre de Varèse me laissait tout à la fois rempli d’admiration et de déception. Admiration, car, malgré la dualité extrême des deux matériaux sonores l’œuvre conservait une unité profonde ; mais pourquoi se voiler à soi-même le regret alors éprouvé : la confrontation des deux mondes sonores distincts se bornait à une simple juxtaposition de séquences tour à tour musicales et concrètes. Varèse nous conduisait au seuil de la terre promise, lui-même n’y entrait pas. » {small}(In Jean-Étienne Marie, « De quelques expériences d’électro-acoustique musicale », in La Revue Musicale, numéro spécial, p.265-266){/small}.{br}Dans le cadre du CIRM (qu'il a créé en 1968 puis implanté à Nice en 1978 à la suite du legs par Julian Carrillo d'instruments en 1/3, 1/5 et 1/16 de ton), il a réalisé des œuvres comme "S 68" (1969), "symphonie électroacoustique" pour bande magnétique en trois mouvements (Vent d'Est, Action, Demain), "BSN 240" (1969) pour trois bandes stéréo à déroulement infini (ne retrouvant leur synchronisme de départ qu'au bout de deux cent quarante heures). {br}Il crée également à Nice en 1986 le MITT (Micro-intervalles, théorie, technologie).{br}Que ce soit dans la formalisation mathématique la plus poussée ou la plus libre improvisation, sa technique d'écriture découle d'une réflexion sur le "temps musical" perçu, non comme un temps linéaire de nature spatiale, mais un temps tissé de temps autonomes, lacunaires, dont l'étagement organisé produira la profondeur de l'œuvre (que ce soit dans la formalisation mathématique la plus poussée ou la plus libre improvisation, la plus violente dialectique ou l'unité apaisée). En 1953, il définissait le rythme ainsi : « une combinaison perçue par l’intelligence des diverses métriques engendrées par la répétition d’un élément quelconque » {small}(In Musique vivante, Presses Universitaires de France, p. 113){/small}. |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t ''En ^[musique^] électronique Jean-Étienne Marie aura les coudées beaucoup plus franches que bien des compositeurs de sa génération. Il fera beaucoup d’improvisations live et aimera poser son petit synthétiseur EMS directement sur le piano à queue. ^[...^] Bien que fin connaisseur de la musique concrète — Jean-Étienne Marie fut un des collaborateurs de Pierre Schaeffer et a participé en 1962 au Concert Collectif — il était plutôt attiré par le “haut-voltage” et les sessions rapides en studio, qui plient l’électronique au projet instrumental. Il aimait aussi la prise de son créative et à ce titre il a été à la R.T.F. d’alors un des premiers “Musicien Metteur en Ondes”, à qui on doit (si ma mémoire est bonne) l’enregistrement de la création de Déserts d’Edgar Varèse au Théâtre des Champs Élysées ainsi que bon nombre de retransmissions des festivals de musique contemporaine tel que celui de Royan.'' — (Michel Redolfi, "Entretien avec Michel Redolfi", par Christian Zanesi, [Ars Sonora n°4|http://www.ars-sonora.org/html/numeros/numero04/04a.htm], novembre 1996, http://www.ars-sonora.org/html/numeros/numero04/ASno04_1196.rtf )| ---- {html} <TABLE BORDER=0" WIDTH="100%" style="background-color:#CCCCCC;"> <TR> <TD> <small>Interview Michel Redolfi<br>— Émission Multipistes France Culture, janvier 1988<br>avec extrait de Armures de Jean-Étienne Marie pour harpe microtonale</small><br> <object type="application/x-shockwave-flash" data="webs/dewplayer-vol.swf" width="350" height="20" id="dewplayer" name="dewplayer"> <param name="wmode" value="transparent" /> <param name="movie" value="webs/dewplayer-vol.swf" /> <param name="flashvars" value="mp3=https://jeromejoy.org/files/articles/marie/redolfi.mp3&bgcolor=FFFFFF&showtime=1&autoplay=0&autoreplay=0&volume=100" /> </object> </TD> </TR> </TABLE> <br><small><i>Source : <A HREF="http://www.ina.fr/audio/00276642/le-centre-international-de-recherche-musicale-de-nice-audio.html" target="_blank">INA</A></i></small> {/html} {br}{br} {br}{br} {html} <hr nosize><hr style="height: 10px; margin: -0.5em 0; padding: 0; color: grey; background-color: grey; border: 0;"><br> {/html} ---- ---- !!! 1954 — JEAN-ETIENNE MARIE ET DARIUS MILHAUD (1892-1974) |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t ''En 1920, j'avais composé quelques essais restés inédits (sauf un court essai paru dans l'Almanach de Cocagne 1921 ^[1^]). C'étaient des phrases musicales de longueurs différentes pour quatre clarinettes, reprises et jouées aussi longtemps qu'il était nécessaire. Ainsi, de même que les facettes d'un kaléidoscope nous offrent un dessin qui change à chaque impulsion, chaque reprise d'instruments était différente. Sur ce fond sonore, se greffait une ligne mélodique que le chanteur était libre de commencer quand il lui plaisait. Lorsque cette mélodie était terminée, il ne restait plus aux clarinettes qu'à s'attendre à la fin de leur ligne mélodique, tout en maintenant la dernière note jusqu'à ce qu'un accord final soit ainsi constitué. Je nommai "cadences" ces phrases répétées et enchevêtrées, car, comme les cadences, elles doivent être libres et aisées. J'avais fait à la même époque sur un poème de Jean Cocteau "Aérogyne femme volante", une mélodie du même ordre avec sept instruments lancées en cadences vives, mais j'en ai perdu le manuscrit.{br}Je repris cette forme d'expression en 1954, lorsque j'allai au Studio de Musique Concrète, à Paris pour faire un montage musical, "Étude Poétique" ^[2^]. Je construisis ce morceau en me servant de sept bandes (quatre cadences en différentes tonalités jouées par un petit groupe de solistes ; une mélodie sur des paroles de Claude Roy, pour chant et deux saxophones ; un enregistrement de la même mélodie non accompagnée ; et un enregistrement des parties jouées par les saxophones seuls. Je fis ces manipulations avec Jean-Étienne Marie, elles m'amusèrent énormément, mais le studio se trouvait à un second étage, sans ascenseur, je n'y montais que lorsque mes jambes me le permettaient et cela ne coïncidait pas toujours avec la disponibilité du studio ! Ces complications m'empêchèrent par la suite de faire moi-même des essais de véritable musique concrète.'' — (Darius Milhaud, in Notes Sans Musique (1949), pp. 330-331, Paris : Éditions René Julliard, édition revue et augmentée de 52 illustrations, 2ème trimestre 1963)| ----- {small}Référence : {br}Étude Poétique, op. 333, 1954, montage musical, Radio Française - Musique radiophonique pour accompagner des poèmes de Claude Roy. - Date de composition : mars 1954. - 1re audition : émission "Recherches", Radio France, 1954, enregistré sous la direction du compositeur. Œuvre pour mezzo-soprano, deux narrateurs et orchestre, incluant la partie de musique concrète « La Rivière Endormie ».{/small} ----- {small}^[1^] Il s'agit de "Cocktail" pour voix et quatre clarinettes. ^[[Voir la partition|https://jeromejoy.org/files/articles/marie/1921_MILHAUD_cocktail.jpg]^] [https://jeromejoy.org/files/img/icon_download.png|../files/articles/marie/1921_MILHAUD_cocktail.jpg] {/small} {small}^[2^] [Écouter Étude Poétique, la Rivière Endormie.|https://www.youtube.com/watch?v=eayDMsyKxT4] {/small} {br}{br} {br}{br} {html} <hr nosize><hr style="height: 10px; margin: -0.5em 0; padding: 0; color: grey; background-color: grey; border: 0;"><br> {/html} ---- ----
Password
Summary of changes
↓
↑
العربية
Čeština
Deutsch
Schweizerdeutsch
English
Esperanto
Español
Suomi
Français
עברית
Hrvatski
Magyar
Italiano
Nederlands
Português
Português brasileiro
Slovenština
臺灣國語
downloads
> Download mp3s
> Download videos
> Download texts
> Academia.edu
[
Edit
] [
History
]
[UP]
[
List of all pages
] [
Create page
] [
Erase cookies
]
1995/2020 — Powered by
LionWiki 3.1.1
— Thanks to Adam Zivner — webmaster & webdesign : Jérôme Joy — Author : Jérôme Joy — Any material is under copyleft
©
with in-line & in-text attributions —
http://jeromejoy.org/
— Hosted by
nujus.net
NYC since 2007, and by
The Thing
NYC (between 1995-2007 — Thanks to
Wolfgang Staehle and the Thing team
).