On extended, boundless, vibratory and in-the-now sympathy music
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!!!Vision (1959) ---- pour piano, 2 cuivres, flûte à bec, 4 bassons, violon, alto, violoncelle, contrebasse. |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |tl {small}"Vision" (1959) is a music work for twelve instrumentalists playing unconventional sounds within the space of thirteen minutes, as determined by chance operations.{br}{br}"Vision" (12 November 1959) consists, according to its composer, 'entirely of unconventional sounds articulated on conventional instruments'.{/small}{br}{br}[../files/articles/lamonteyoung/1959_vision.jpg]{br} {small}{cap}Henry Flynt, "La Monte Young in New York 1960-62", In "Sound and Light : La Monte Young Marian Zazeela", edited by William Duckworth and Richard Fleming, Bucknell Review, A Scholarly Journal of Letters, Arts, and Sciences, Bucknell University, Lewisburg, PA, Associated University Presses, 1996, p. 49{/cap}{/small}{br}{br}---- [../files/articles/lamonteyoung/1959_vision2.jpg]{br} {small}{cap}Ruth Lee Martin, "La Monte Young", In Larry Sitsky, "Music of the Twentieth-Century Avant-Garde: A Biocritical Sourcebook", Geenwood Press, 2002, p. 249{/cap}{/small}{br}{br}---- {small}Vision (1959) is a work for eleven instrumentalists spread around a darkened auditorium. Eleven sounds (or complexes of sounds) are heard in 13 minutes. The duration and spacing of these sounds are calculated by the performance director with the aid of a random number book or telephone directory. Unusually, the sounds are not constant but 'complex and changing'.{/small}{br}{small}{cap}Dave Smith, "Following a Straight Line: La Monte Young", in Contact no. 18 (Winter 1977-78), pp. 4-9.{/cap}{/small}{footnote}{small}http://www.users.waitrose.com/~chobbs/smithyoung.html {/small}{/footnote}{br}{br}---- {small}"After Darmstadt I went back to Berkeley, and composed Vision, which is made out of Hokusai noises from conventional instruments. It was inspired by what I had been hearing David Tudor do with how he interpreted Cage and other people."{/small}{br}{small}{cap}La Monte Young, interview by Gabrielle Zuckerman, American Public Media, 2002){/cap}{/small}{footnote}{small}http://musicmavericks.publicradio.org/features/interview_young.html {/small}{/footnote}|t |t |t |t |t |t |t |tl {small}— "Vision" (1959), pour piano, 2 cuivres, flûte à bec, 4 bassons, violon, alto, violoncelle, contrebasse.{br}''À l’époque, l’université de Beckerley (Californie) avait un programme de concert du midi. Je devais jouer l’une de mes compositions : "Vision". Or, j’ai demandé à ce qu’on éteigne la lumière dans la salle durant 13 minutes. 13 minutes de totale obscurité. L’effet était visible sur l’audience. Ils se demandaient ce qui se passait. C’est alors que je me suis interrogé sur ce que le public voulait exactement voir lorsqu’il écoute de la musique.'' — (La Monte Young, interview par Damien Sausset, 1999){/small}{footnote}{small}http://www.exporevue.com/magazine/fr/interview_monteyoung.html {/small}{/footnote}{br}{br}{small}12/11/1959 : La Monte Young, Vision, création.{br}02/12/1959 : La Monte Young, Vision, University of California, Berkeley. Departement of Music, Hertz Hall. Ensemble conducted by Dennis Johnson performed Imaginary Landscape No. 4 in shared program with music by Dennis Johnson, La Monte Young and Richard Maxfield (Dunn 1962, 36). — (Olivier Lussac){/small}{footnote}{small}http://www.artperformance.org/article-21931255.html {/small}{/footnote}| La Monte Young écrit "Vision" en novembre 1959 en s'appuyant, comme Brecht pour "Candle Piece for Radios", sur le tirage au sort. Les sons, prévoit Young, sont émis par des instruments à vent (une flûte à bec, deux bassons, des cuivres...) et à cordes (un piano, un violon, un alto, un violoncelle...). La durée du morceau est fixée à treize minutes, et son principe de base est l'émission de onze sons, chacun d'une durée différente. La partition (en fait un texte) est accompagnée de cartes à attribuer au hasard pour chaque instrument. Elles indiquent, d'une part, différentes durées, et d'autre part, différentes façons d'interpréter les sons : certaines enjoignent de hurler ou de grogner dans l'instrument, d'autres demandes de frotter le bord d'un cendrier en verre sur la corde d'un piano, ou bien de se servir des bassons de façon à imiter le bruit d'un troupeau d'éléphants (ce qui importe, précise l'auteur, n'est pas tant la fidélité de l'imitation que la sauvagerie avec laquelle le son est émis). "N'importe lequel de ces sons peut être joué avec n'importe laquelle de ces durées, et cela doit être déterminé par le hasard à chaque interprétation. Une façon simple de déterminer quel son doit être joué pendant quelle durée est d'écrire la liste d'un groupe (que ce soient les durées ou les sons) sur un papier, puis de tirer un par un les éléments de l'autre groupe d'un chapeau, ou d'un paquet de cartes, et ainsi de mettre la première carte avec le premier son ou la première durée de la liste" (La Monte Young, partition de "Vision", tapuscrit, Archiv Sohm, Staatsgalerie Stuttgart, p. 1). En ce qui concerne les moment auxquels chacun des onze sons doivent être joués, Young calcule que les treize minutes de la pièce sont égales à 3120 quarts de secondes, qui constituent autant de points d'entrée à déterminer à l'aide d'un livre de nombres aléatoires. Toutes ces opérations de hasard doivent être effectuées avant que les interprètes s'emparent des instruments, et sont à renouveler à chaque interprétation.{br}Le même principe de sons inhabituels émis dans un ordre déterminé au hasard, comme leur durée, est suivi avec "Poem for Chairs, Benches, etc. (Or Other Sound Sources)", composé par Young en janvier 1960 et interprété pour la première fois en 1962 à New York, au Living Theatre. ^[...^] Au désir de libérer les sons des contraintes de goût et des chemins obligés répond chez Young une esthétique musicale où le son est à découvrir pour lui-même. "Vision" ne comporte ni motif musical répété, ni synchronisation des émissions sonores entre elles, puisque c'est le hasard qui bâtit la structure de chaque interprétation. ^[...^] "Les instruments doivent être espacés autour de la salle. Il est à espérer qu'avec les lumières éteintes, le public sera plus enclin à "écouter" les sons" (La Monte Young, partition de "Vision", p. 2). Il va sans dire que, outre le signalement du début et de la fin de l'interprétation, le principal effet de la pénombre est de neutraliser un sens pour en développer un autre. Young oppose ici la vue et l'ouïe comme si la première entravait le plein épanouissement de l'écoute. ll imagine, avec raison, que l'attention pour les sons sera accrue si elle n'est pas divertie par ce qui s'offre au regard. Ce conflit entre les deux sens sera dépassé lorsque, quelques années plus tard, ses pièces seront interprétées en relation avec les projections de diapositives de Marian Zazeela. Pour l'heure, Young s'évertue à focaliser l'intérêt de l'auditeur vers le son lui-même quitte à neutraliser la vue, et devant le titre de l'œuvre, "Vision", on est tout prêt à croire Young lorsqu'il affirme : "Je me suis rendu compte que je suis contradictoire" (La Monte Young, "Conférence 1960"). Au-delà de l'apparente contradiction, cette pièce se révèle tout à fait propice aux visions de l'esprit, aux images qui prennent forme une fois la perception optique amoindrie. Plongé dans l'obscurité, l'auditeur de "Vision" ne peut que se faire une représentation mentale de l'espace dans lesquels surgissent les sons, toujours par surprise. Cette vision intérieure n'est pas tant celle des musiciens et de leurs instruments, que celle des sons tels qu'ils se manifestent, et qui se manifestent sans nécessairement dire le geste et l'objet qui les font naître. "J'aime entrer dans un son" (La Monte Young, "Conférence 1960"), explique Young. "Vision", sans nul doute, participe pleinement de ce désir d'y "entrer jusqu'à un certain point pour faire l'expérience d'un monde autre" (La Monte Young, "Conférence 1960"). — {small}{cap}(Pierre Saurisse, "La mécanique de l'imprévisible: Art et hasard autour de 1960", Paris : L'Harmattan, 2007, pp. 206-209){/cap}{/small} |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t |t [../files/articles/lamonteyoung/1968_kostlmy_vision.jpg]{br}{br}[../files/articles/lamonteyoung/1968_kostlmy_vision2.jpg]|t |t |t |t |t |t |t |t |t {small}{cap}Conversation With La Monte Young By Richard Kostelanetz, 1968. In Richard Kostelanetz. "The Theatre of Mixed Means - An Introduction to Happenings, Kinetic Environments, and Other Mixed-Means Performances". New York : The Dial Press, 1968, pp. 183-218 ; and in La Monte Young/Marian Zazeela," Selected Writings". Munich, Germany: Heinar Friedrich.{/cap}{/small}{footnote}{small}http://theater.ua.ac.be/bih/pdf/1968-00-00_lamonteyoung_conversationkostelanetz.pdf — http://www.ubu.com/historical/young/young_selected.pdf {/small}{/footnote}{br}{small}ref. p. 193{/small}| {br}{br} {br}{br} ----
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