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!!1972-74 — Chord for a Room ---- ''— — April 18-19-20-21, 1974 - About 405 East 13th Street (#2), organized by [Jean Dupuy\|Archives2011#2011_06_21]''{br}{br} \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t [../files/articles/anderson/1972_chordroom_380.jpg]{br}{br}{br}[../files/articles/anderson/1972_chordroom_dupuy_500.jpg\|../files/articles/anderson/1972_chordroom_dupuy.jpg]{br}{small}Flyer, About 405 East 13th Street#1, 19,8 x 30 cm, mai 1973{/small}{br}{br}{br} — — — — ''In a number of works, such as ''Chord for a Room'' (1972) and ''The Window, The Wind, Oh'' (1976), Anderson incorporates architectural elements to produce sound.{br}''Chord for a Room'' was conceived for the [Jean Dupuy\|Archives2011#2011_06_21]'s exhibition "About 405 East 13th Street #2", in 1974 — ^[[About 405 East 13th Street #1\|http://documentsdartistes.org/artistes/dupuy/repro3-1.html]", 1973^].{br}{br} — — (In 1972, [Dupuy\|Archives2011#2011_06_21] left his gallery to live as a form of art, free of the constraints of the art market. Seeking to work outside of a market that he felt reduced artistic objects to a base monetary value, he began exploring intangible, ephemeral approaches to performance and experiential practice. A year later he held his first collective event, "About 405 East 13th Street (#1)", where 30 artists participated. [Dupuy\|Archives2011#2011_06_21] considered collective work to be a “sampling of contemporary creation” and considered the mix of artists involved to be like a salad, each bringing their own unique voice and creative abilities to the mix. In 1973, [Jean Dupuy\|Archives2011#2011_06_21] invited thirty-four artists to participate in the exhibit. The aim of this collective project titled “About 405 East 13th Street #1”. was to intervene, modify or document the interior and exterior spaces of Dupuy’s loft –following a process that he termed as “spatialisation”. In critic Laurie Anderson’s words, it explored the “description and manipulation of several interior, exterior, and interfacial aspects of the loft. The microscopic and telescopic realignments destabilized the conventional subject-object relationship.” (Laurie Anderson, “Spatializing, About 405 # 1” In Art Forum, September 1973, pp. 88-90). As an example, Gordon Matta-Clark, one of the invited artists, proposed to simply clean one of several window’s pane of glass, thus subtly modifying the relationship between interior and exterior spaces, a gesture that ensured the introduction of light.'' — {small}(In Xavier Costa, [Moments and Situations: The Pavilion and Its Archive\|http://www.lau.edu.lb/news-events/conferences/architecture-political/docs/costa.pdf], Northeastern University){/small}{br}{br}{br}— — ''For the second year in a row, a show called ''About 405 East 13th Street'' has been held at 405 East 13th Street, in the loft of [Jean Dupuy\|Archives2011#2011_06_21]. Unlike the majority of independent exhibitions tied to no gallery or institution, which generally show the work of a single individual, this is a group show including the works of some 38 persons, six of who live in the building, the rest artists who nonetheless have addressed themselves to the building/loft. ^[…^] The idea of Laurie Anderson - to stretch tension wires from floor to ceiling in such a way that each wire across the length and width of the loft ^[of [Jean Dupuy\|Archives2011#2011_06_21]^] at the ceiling in such a way that each wire would resonate on a different tone when plucked, based upon the dimensions of the loft - was in theory a fine adaptation to the space.'' —{small}(P.I. Greene, About 405 #2, In [Jean Dupuy\|Archives2011#2011_06_21], Collective Consciousness, Art Performances in the Seventies, Edited by Jean Dupuy, Performing Arts Journal Publications, New York, 1980, p.115){/small}{br}{br}{br}[../files/articles/anderson/1972_chordroom_dupuy2_500.jpg\|../files/articles/anderson/1972_chordroom_dupuy2_1000.jpg]{br}{small}Flyer, About 405 East 13th Street#2, april 1974, In [Jean Dupuy\|Archives2011#2011_06_21], Collective Consciousness, Art Performances in the Seventies, Edited by Jean Dupuy, Performing Arts Journal Publications, New York, 1980, p.112){/small}{br}{br}{br}\|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t \|t Dans plusieurs de ces œuvres dont ''Chord for a Room'' (1972) et ''The Window, The Wind, Oh'' (1976), Laurie Anderson incorpore des éléments architecturaux pour produire du son.{br}''Chord for a Room'' a été conçu pour l'exposition organisée par [Jean Dupuy\|Archives2011#2011_06_21] à New York en avril 1974, About 405 East 13th Street #2 — ^[[About 405 East 13th Street #1\|http://documentsdartistes.org/artistes/dupuy/repro3-1.html]^] — ^[[About 405 East 13th Street #1 - page 2\|http://documentsdartistes.org/artistes/dupuy/repro3-1a.html]^]{br} — [Jean Dupuy\|Archives2011#2011_06_21] organise, en mai 1973, son premier événement collectif, une exposition, « About 405 East 13th Street (#1) », pour laquelle il invite trente artistes à intervenir dans et à propos de son lieu (un loft, espace à la fois de travail et de vie) : des interventions minimales, imperceptibles, pour la plupart, où les œuvres présentées ne sont pas à vendre. Les événements « About 405 East 13th Street (#2) » et « About 405 East 13th Street (#3) » se dérouleront en 1974 et 1975. Par exemple en avril 1975, le Philip Glass Ensemble joua ''Two Pages'' et ''Music in Contrary Motion'', deux œuvres de Philip Glass).{br}Pour l'événement « About 405 East 13th Street (#1) » Laurie Anderson écrit un article dans Artforum ''Spatializing''.{br}{br}— — En 73, le marché de l’art dépassait toute mesure, c’est le moins qu’on puisse dire. En 1973, j’organisais, en invitant trente-quatre artistes (deux générations), un show collectif, chez moi, au sujet de mon loft 405 13th Street situé près du ghetto portoricain. Rien n’était à vendre. Lors de la première expo ^[il y eut deux autres sessions #2 et #3 les deux années suivantes^], une partie des oeuvres faites in situ, était quasi invisible. Par exemple, Lizbeth Marano avait collé sur la porte d’entrée, une réplique photographique à l’échelle 1/1, de la porte d’entrée. Gordon Matta-Clark avait lavé un carreau d’une des huit fenêtres – ça n’avait jamais été fait depuis cent ans – situées côté Ouest. Antoni Muntadas a rempli quatre tiroirs d’un meuble, de produits naturels odoriférants pris dans le quartier. Nam June Paik projeta une vidéo du plafond sur le plafond. Richard Squire suspendit dans l’espace la maquette du loft faite à l’échelle 1/20. Irene Winter accrocha une terre cuite (2 000 B.C.) sur le mur en brique (2 000 A.C.). Chris Murphy fit un calque du plafond pour le coller au plancher. J’ai ouvert le plancher pour voir le dessous, et le plafond, le dessus. Gian Franco Mantegna montra des photos et des affiches rapportant des scènes de mai 1968, à Paris, prises cinq ans avant. Charlotte Moorman vint de temps en temps dans le loft pour jouer en play-back une partita de violoncelle, avec un masque de Pablo Casals sur le visage… et cætera. Trente-quatre oeuvres, et même un peu plus, éphémères et pas signées. La peinture brillait par son absence. Les artistes ont dû, à tour de rôle, faire les guides pendant les huit jours de l’expo, pour signaler aux visiteurs ce qui était invisiblement exposé et donner le nom des auteurs. La presse fut étonnée : tout était contraire aux galeries de SoHo. Artforum, représentant pourtant « The art business », a publié un article très descriptif de quatre pages signé Laurie Anderson sur cette première expo et l’année suivante, sur la deuxième, un article de Alan Moore. Le troisième et dernier opus de ce festival se passa chez Jayne Bliss, au quatrième étage. — {small}([Jean Dupuy\|Archives2011#2011_06_21], Extrait de l'entretien avec Éric Mangion paru dans le catalogue de l'exposition À la bonne heure, Semiose éditions / Villa Tamaris Centre d'Art / Villa Arson Nice, 2008){/small}{br}{br}{br}Pour la deuxième année consécutive, une exposition intitulée'' About 405 East 13th Street'' a eu lieu au 405 East 13th Street, dans le loft de [Jean Dupuy\|Archives2011#2011_06_21]. Contrairement à la majorité des expositions indépendantes organisées en dehors du circuit des galeries et des institutions, qui montrent en général le travail d’un seul individu, il s’agit d’une exposition de groupe présentant les travaux de trente-huit artistes. Six vivent dans l’immeuble, mais les autres ont également travaillé sur la spécificité de l’immeuble/loft. ^[…^] L’idée de Laurie Anderson - tendre des fils métalliques du sol au plafond, et de long en large du loft au niveau du plafond, de telle sorte que chaque fil résonne sur un ton différent lorsqu’on le pince, selon les dimensions du loft - était, en théorie, une excellente façon de s’adapter à l’espace. — {small}(P.I. Greene, About 405 #2, In [Jean Dupuy\|Archives2011#2011_06_21], Collective Consciousness, Art Performances in the Seventies, Edited by Jean Dupuy, Performing Arts Journal Publications, New York, 1980, p.115){/small}\| \|t ---- {small}(Laurie Anderson, “Spatializing" (About 405 # 1), In Art Forum (September 1973) ; and In [Jean Dupuy\|Archives2011#2011_06_21], Collective Consciousness, Art Performances in the Seventies, Edited by Jean Dupuy, Performing Arts Journal Publications, New York, 1980, pp.100-103){/small}\|t \|t \|t \| \|t {br}{br} [../files/articles/anderson/1972_chordroom_dupuy_a_500.jpg\|../files/articles/anderson/1972_chordroom_dupuy_a_1000.jpg]\|t \|t \|t [../files/articles/anderson/1972_chordroom_dupuy_b_500.jpg\|../files/articles/anderson/1972_chordroom_dupuy_b_1000.jpg]{br}\| \|t {br}{br} [../files/articles/anderson/1972_chordroom_dupuy_c_500.jpg\|../files/articles/anderson/1972_chordroom_dupuy_c_1000.jpg]\|t \|t \|t [../files/articles/anderson/1972_chordroom_dupuy_d_500.jpg\|../files/articles/anderson/1972_chordroom_dupuy_d_1000.jpg]\| {br}{br} {br}{br} ----
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