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INTRODUCTION À UNE HISTOIRE DE LA TÉLÉMUSIQUE

(Jérôme Joy)


Chapitre 6 - troisième partie
Chapitre 7 - Chapitre 8 - Chapitre 9




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Sommaire(Edit)








6. LE CONTEXTE HISTORIQUE DE LA MUSIQUE EN RÉSEAU(Edit)





6.6. — Chronologie résumée de la musique en réseau au XXème siècle(Edit)




6.6.1. — 1966 - 1970(Edit)
  • 1966 : Les « Variations VII » de John Cage, créées lors des « Nine Evenings » à l’Armory Show à New York les 15 et 16 octobre 1966, intègrent des sons provenant en direct de téléphones décrochés dans certains lieux de la ville de New York : l’un près de l’aquarium de Terry Riley (avec des tortues), un autre dans l’atelier de danse de Merce Cunningham (proche des fenêtres et de la cuisine de l’atelier qui était un espace très réverbérant), et les autres, étant placés dans le centre de sanitaire de NYC, la cuisine du restaurant Luchow’s sur la 14ième rue, la volière du Bronx Zoo, la ASPCA (SPA), le dépôt de bus du City of New York Department of Sanitation, la centrale électrique Con Ed dans la 14ième rue également, la salle des rotatives de presse du New York Times, etc. (étaient prévus aussi des prises de son téléphoniques à la Compagnie de Téléphone (New York Telephone Co.), dans le métro et dans les rues de New York). De plus, un système de captations d’ondes alpha (cérébrales), emprunté à Alvin Lucier, était utilisé par un des musiciens (David Behrman), ainsi que vingt postes transistor radio qui captaient aléatoirement des bribes interceptées sur les ondes courtes, et une série de cellules photo-électriques déclenchant les entrées et interruptions de sons selon les déplacements des musiciens (David Tudor, David Behrman, Antony Gnasso, Lowell Cross, John Cage).[1]
  • 1966 : « RadioNet » (1977) et surtout « Public Supply » (1966) de Max Neuhaus dont le système mis en place consistaient en des sons envoyés par les auditeurs par téléphone, et mixés en direct à la radio par l'auteur.
  • 1967 : les « City Links » de Maryanne Amacher en 1967 constitués de prises de sons continues à l'aide de microphones placés dans des lieux disséminés, et transmises de manière permanente par téléphone.
  • 1969 : « Conspiracy 8 » de Gordon Mumma et Stephen Smoliar : présentée au New York Guggenheim Museum, cette œuvre utilisait un dispositif en réseau via une ligne de communication à avec un ordinateur à Boston, qui, recevant les données du concert en cours, renvoyait des instructions aux musiciens et générait des sons qui étaient transmis simultanément lors de la performance.






6.6.2. — 1970 - 1990(Edit)
  • 1973 : Le premier concert diffusé en direct sur satellite : « Aloha from Hawaii via satellite » d’Elvis Presley.
  • 1976 : Messages et programmes étaient transmis par réseau entre l’Ircam et Stanford - un réseau dont il a fallu des mois pour découvrir qui payait les communications (c’était l’hôpital de Stanford) (Risset, 1998)
  • 1980 : « Hole in Space » de Kit Galloway et Sherrie Rabinowitz : une “sculpture” télématique reliant deux lieux (vitrines dans une rue) par une connexion satellite en direct, entre Locus Angeles et New York, captant chacun en vidéo et en audio les publics placés devant ces vitrines.
  • 1983 : En novembre 1983, plusieurs musiciens et artistes participent à un événement de « telephone music » à partir de trois lieux (durant 20 minutes) : Artpool (Budapest), Blix/ÖKS (Vienne) et la galerie Aufbau-Abbau (Berlin).
  • 1986 : « The Network Muse » (Automatic Music Band Festival) à The Lab à San Francisco, organisé par des membres du futur The Hub : Tim Perkis, John Bischoff et Chris Brown. Ce mini-festival montraient différents projets collectifs de compositeurs utilisant des systèmes en réseau[2].
  • 1987 : Concert de musique en réseau par « The Hub » à Experimental Media et Clocktower à New York, organisé par Nicolas Collins. Deux trios de musiciens-compositeurs interconnectés entre eux jouaient simultanément dans deux lieux reliés par un modem sur une ligne téléphonique. Le collectif « The Hub » (issu de The League of Automatic Composers) actif de 1976 à 1987 est une des références majeures de la musique en réseau. Ce collectif jouait sur des configurations informatiques et électroniques interconnectées. « The Hub » a expérimenté des concerts en réseau basés sur des communications MIDI sur Internet et distribués sur plusieurs lieux — toutefois, "il a été plus difficile que prévu de résoudre les problèmes logiciel sur chacun des ordinateurs placés dans chaque lieu à cause de la disparité des OS et des vitesses de CPU".[3]
  • 1987 : « Köln San Francisco Sound Bridge » : ce projet de Bill Fontana utilisait des communications satellite pour transmettre simultanément 18 sources sonores à Cologne et 18 à San Francisco, diffusées parallèlement dans chacun des sites, l’ensemble étant mixé en direct par l’auteur sur la radio WDR en collaboration avec l’American Public Radio, le Ludwig Museum de Cologne et le Museum of Contemporary Art de San Francisco.[4]
  • 1987 : Ordinateur NeXT avec messagerie, logiciel musical et sortie sonore (Risset, 1998).
  • 1988 : « Radio-drum » et « Intelligent Instruments » (Mathews, Stanford); « Hyperinstruments » (Machover & Chung, MIT) (Risset, 1998)
  • 1989 : Programme modulaire Max de gestion temps réel (Puckette, Ircam) (Risset, 1998)






6.6.3. — 1990 - 1995(Edit)
  • 1990 : « Drahtvenuskörper » (Wire-Venus-Body) de Mia Zabelka : un concert radio pour voix et violon par téléphone en direct.
  • 1991 : « Four Decades of Composing » : un projet de Pauline Oliveros incluant la transmission par vidéo-téléphone entre 6 villes (Houston, La Jolla, San Francisco, Los Angeles, New York, Kinston) et les performances d’une cinquantaine d’artistes et musiciens.
  • 1992 : « Santa Monica — Paris Murmurant » : une œuvre musicale en réseau de Bonnie Barnett rassemblant simultanément des chanteurs à Santa Monica et à Paris.
  • 1992 : « Brunch in California — Dinner in France » : un concert en réseau via des connections video et MIDI lors du Festical Manca en collaboration avec l’Electronic Café en Californie, avec Morton Subotnik, David Rosenboom, Terry Riley et Michel Redolfi.
  • 1992 : « Puente Telefonico », événement radio et télématique entre Expo’92 à Séville et les studios ORF à Vienne, incluant une sculpture sonore interactive « Sound Poles » (par Gerfried Stocker et Horst Hoertner) pouvant être pilotés par les publics des deux lieux.
  • 1992 : « Chip Radio », concert télématique entre plusieurs villes en Autriche (ORF, avec Mia Zabelka, Gerfried Stocker, Horst Hoertner, Seppo Gruendler, etc.).
  • 1993 : Le CIRM à Nice organise un concert transatlantique avec l'Electronic Café à Santa Monica : Terry Riley improvise sur ses claviers en Californie et pilote en même temps un Disklavier à Nice, avec la participation de Jean-Claude Risset et de Michel Pascal; la liaison (MIDI) s'effectuant par modem et videophone avec le logiciel MidiPhone (Risset 1998; Martinez, 1999)[5].
  • 1993 : En 1993, l'University of Southern California Information Sciences Institute a commencé à réaliser des concerts en réseau sur Internet (Sawchuk & al., 2003)[6].
  • 1993 : MIDI jam session entre Matt Rogalsky et Dan Scheidt (au Western Front à Vancouver) et Seppo Gründler (au Zero Projekt à Innsbrück en Autriche).
  • 1993 : Un concert télématique en temps réel a eu lieu entre Graz, Innsbrück et Linz en Autriche via les moyens techniques de l’ORF et était retransmis en direct à la télévision et à la radio (avec Roberto Paci Dalo, Isabella Bordoni, Gerfried Stocker, Horst Hoertner, Mia Zabelka, etc.)
  • 1994 : « Sound Island » (Ile Sonore) réalisé à Paris en 1994 par Bill Fontana. Le projet a consisté en une installation donnant à entendre sur la plate-forme de l’Arc de Triomphe des sons en provenance directe par ligne téléphonique de 16 lieux parisiens significatifs, tandis que simultanément et par la même technologie, les sons captés par des microphones sur la Côte de Normandie pouvaient être écoutés dans les couloirs d’accès et depuis la Place de l’Étoile.
  • 1994 : Le groupe Future Sound of London (FSOL) a réalisé la tournée et le cd « ISDN » en 1994 en restant « à la maison ». Ils jouaient à partir de chez eux avec une connexion ISDN (RNIS). Ce projet a été accueilli dans l’événement « Before and After Ambient » organisé par l’Electronic Café à The Kitchen à New York.
  • 1994 : « Three Cities », un télé-concert multimedia co-produit par le Electronic Cafe International et CalArts, avec la participation de Morton Subotnik, David Rosenboom, Steina Vasulka, Leo Smith et J.B. Floyd. Morton Subotnik à New York joua en réseau sur un Disklavier à Santa Monica via des commandes MIDI. Les autres concerts utilisaient aussi des jeux en réseau entre des Disklaviers, ainsi qu’un violon MIDI (joué par Steina Vasulka à Santa Fe, pilotant des lecteurs videodisks à Santa Monica et à New York.
  • 1994 : Concerts ISDN (RNIS) par le Sensorband (Atau Tanaka, Zbigniew Karskowski, Edwin van der Heide et avec la collaboration d’autres musiciens pour certains concerts : Tito Diaz, Suguru Goto, Camel Zekri, Asano, Lagoswki, etc.) : New York-Paris, Sonar Festival 1995 (Amsterdam, Barcelone), Festival Aye Aye 1996 (France, IAMAS Japon, Melbourne Australie), Obscure residency Meduse Québec 1996, Sonar Festival 1997 (Montréal, Barcelone), Web-bar 1997 (Paris, Tokyo), Festival Art Futura 1997 (Madrid, Tokyo), Estacion Futura 1998 (Madrid, Tokyo), Festival des Arts Électroniques de Dijon 1999 (Dijon, Tokyo), etc.
  • 1994 : Développement rapide du World Wide Web (WWW) et des ressources “freeware” (Risset, 98).
  • 1995 : RealAudio développé par la société RealNetworks est un format de streaming permettant de jouer le son en même temps qu’il se télécharge; il utilise les protocoles HTTP et RTSP et différents “codecs” (encodeur/décodeur).
  • 1995 : Le collectif ResRocket (Willy Henshall, Tim Bran, Matt Moller et Canton Becker) a développé en 1995 une application permettant de faire des concerts MIDI en réseau, chaque musicien ayant son « studio virtuel » et à l'aide de ce programme, baptisé « DRGN » (Distributed Realtime Groove Network), participe à des jam sessions et compose ensemble simultanément sur le même morceau.
  • 1995 : au Festival Manca en 1995, concert durant lequel David Hykes chantait avec son ensemble vocal à New York (The Harmonic Choir), le son étant transporté via ISDN et diffusé dans l'espace acoustique réverbérant (12 sec.) de l'Abbaye du Thoronet dans le Sud de la France, et ainsi « traité », retransmis en temps réel dans la salle de concert de The Kitchen (un des premiers exemples de « téléacoustique ») (Risset, 1998).
  • 1995 : le « Studio En Ligne » (On-Line Studio) développé par l’IRCAM à Paris en collaboration avec Sun Microsystems et basé sur une technologie web serveur/client, proposait l’accès à distance à des banques de sons et des outils de traitements sonores (tel que le phase vocoder SVP) localisés à l’IRCAM (Risset, 1998; Wöhrmann & Gallet, 2002).






6.6.4. — 1995 - 2000(Edit)
  • 1996 : Le GRAME-EOC music ensemble a effectué des répétitions réparties entre l'Université de Genève et le Research Center for Information Technology à Bonn, le 15 novembre 1996. L'œuvre en répétition était « Dérive » (1984) de Pierre Boulez. Les 6 musiciens étaient à Genève et le chef d'orchestre à Bonn.
  • 1996 : Traitement du son à distance (Université d’York, Université Pompeu Fabra Barcelone) (Risset, 1998)
  • 1996 : Lancement de l’Internet2[7] qui ne sera vraiment opérationnel qu’en 1999 (Internet2 Abilene Network).
  • 1997 : En 1997, Jérôme Joy crée « Gestes » au Festival Manca, un œuvre instrumentale et électroacoustique en réseau (en ISDN) avec des musiciens à Nice et à Londres (en collaboration avec le Festival Lust à I.C.A. à Londres) : avec Alex Grillo (« KAT midi percussion controller et vibraphone, Nice), Daniel Biro (piano, London), Lawrence Casserley (« sound treatments, London) et Jérôme Joy (bande magnétique et diffusion, Nice). Les deux lieux accueillent un public. La communication visuelle était prévue mais malheureusement des problèmes de compatibilité avec les standards anglais (BBC) ont empêché son utilisation. Il avait réalisé l'année précédente en 1996, « Vocales », une œuvre d'hypermusique (ou télémusique) entièrement conçue sur des protocoles Internet.
  • 1997 : La voix d'une chanteuse à Nice est traitée en temps réel par Lawrence Casserley à Londres et rediffusée dans la salle de concert en France, la chanteuse jouant ainsi en direct avec sa propre voix traitée, filtrée et harmonisée à distance (Martinez, 1999).
  • 1997 : Luc Martinez organise un concert en réseau pour la séance d'ouverture de l'I.T.U. (Union Internationale des Telecoms) à Genève : un musicien percussionniste (Alex Grillo) joue sous terre sur les stalactites des grottes de Saint-Cézaire dans les environs de Nice, les sons étant retransmis via des lignes ISDN en Suisse (Martinez, 1999).
  • 1997 : Au USA/Japan Inter-College Computer Music Festival à Tokyo, une équipe du Electro-technical Laboratory de Tsukuba (Japon) a présenter le système de RMCP (Remote Music Control Protocol) qui intégrait les protocoles MIDI et UDP ainsi qu’une partie logicielle traitant la visualisation qui réagissait au jeu du performeur, afin de permettre à des musiciens de jouer ensemble à partir de stations de travail individuelles (Goto, Neyama & Muraoka, 2000).
  • 1997 : « Keystroke » développé par Keyworx à la Waag Society à Amsterdam, permettait de jouer à partir d’interactions en temps réel, intermédia et multi-canaux sur un réseau. Plusieurs performeurs pouvaient ainsi jouer ensemble de manière collaborative quelle que soit leur localisation, à partir de contrôles simultanés sur des médias partagés.[8]
  • 1997 : « Cathedral » de William Duckworth : œuvre musicale qui comprend un système nommé « PitchWeb » (“web-based multi-user instrument”) qui permet à des musiciens de jouer en ligne avec le Cathedral Band lors des concerts, par la manipulation d’icônes contrôlant des échantillons sonores, tout en communicant via un “chat”.[9]
  • 1997 : OSC (Open Sound Control) développé par Matt Wright (Wright & Freed, 1997) est un protocole de communication qui permet la connectivité à distance entre des logiciels de synthèse et de traitements tels que PureData, Max/MSP ou SuperCollider. Il utilise les transports via UDP, TCP et les ports série.
  • 1997 : Un projet similaire au « Studio En Ligne » de l’IRCAM a été développé au département de Music Technology de l’université Pompeu Fabra à Barcelone par Ramón Loureiro (Loureiro & Serra, 1997)[10].
  • 1997 : « MidiChat », développé par Niels Gorisse au Distributed Sound Lab à la Hogeschool woor de Kunsten Utrecht, était un logiciel permettant d’émettre et de recevoir des données MIDI en temps réel et de communiquer par “chat” entre plusieurs musiciens. L’intention était de réaliser un outil de composition de paysages sonores (“soundscapes”) en intégrant par la suite les données audio.
  • 1998 : NetOsc, Chukyo University of Toyota au Japon (Tanaka, 2000) : développé par le Sensorband, le NetOsc est un système en réseau sans communication visuelle, basé sur un échange de données via un “chat” interactif entre les musiciens qui contrôlaient ainsi des rapports de fréquences (une par musicien) donnant lieu à des résultantes liées aux propriétés des lieux acoustiques sur chaque site (résonances, battements de fréquences, schémas rythmiques, etc.).
  • 1998 : Le Global Visual Music Project issu d’une collaboration entre l’université de San Diego et celle de Southern California a été présenté lors de la Conférence Internationale ICMC, intégrant la réalisation de deux œuvres « Lemma 1 » et « Lemma 2 » consistant en une session d’improvisation entre des musiciens en Grèce et aux États-Unis (Puckette, Sorensen & Steiger, 1997).
  • 1998 : Pour l’ouverture des Jeux Olympiques de Nagano le 7 février 1998, Seiji Osawa a dirigé un ensemble de chœurs répartis sur les 5 continents (Sydney, New York, Beijing, Berlin, False Bay) pour jouer l'« Ode à la Joie » de Ludwig Van Beethoven. L’ensemble était diffusé dans le Minami Stadium de Nagano. Le choeur réparti comprenait 200 chanteurs dans chaque ville (Ernst Senff Choir à Berlin devant la Porte de Brandebourg, le Boston Symphony Orchestra's Tanglewood Festival Chorus devant le siège de l’ONU à New York, le China National Symphony Orchestra Chorus à Pékin, Sydney Philharmonia Choir sur une plage à Sydney, etc.) et 2000 chanteurs à Nagano, où le chef d'orchestre dirigeait huit solistes et l'orchestre au Nagano Prefecture Culture Hall.
  • 1998 : Comme il est mentionné dans « From remote media immersion to Distributed Immersive Performance » de Sawchuk en 2003, un concert entre des musiciens répartis à Varsovie, Helsinki et Oslo, a été réalisé en 1998 sur un dispositif en réseau à partir de technologies RealMedia. Trois œuvres de ces musiciens répartis furent créées : « Mélange à Trois » (Shinji Kanki), « Nanawatai » (Håkon Berge) et « AV-Quintet plus many » (Maciej Walczak).
  • 1998 : Summer, KlangRaumGenerator par sha. (Andreas Rodler) et Burkhardt, réalisé à Vienne durant l’été 1998 (en collaboration avec Ars Electronica et le ZKM), est une installation “inter-media”, composé de microphones captant les événements sonores face au Theseus Temple du Volksgarten, et diffusé via Internet à l’intérieur du bâtiment, modifié par l’acoustique de l’espace, la présence et les parcours des visiteurs, et par les effets de “delay” dûs à la transmission sur le réseau, re-capté par les microphones et réinjecté dans l’espace (“feedback system”).[11]
  • 1998 : « Le Placard », un projet initié par Erik Minkkinen à Paris en tant que festival nomade basé sur la diffusion sur casques et retransmis simultanément en streaming, les musiciens jouant en direct dans le lieu du festival ou à distance via Internet.
  • 1998 : « Acoustic Space / 56h Live », un événement organisé par Xchange lors d’Ars Electronica en tant projet de net.radio, a rassemblé plus de 20 musiciens à Linz et plus d’une trentaine de musiciens en ligne jouant via les technologies de streaming (Real Audio) afin de créer un environnement live audio sur le site et en ligne.
  • 1998 : « Global String » d’Atau Tanaka et Kasper Toeplitz : cet instrument en réseau consistait en une corde musicale traversant l’espace virtuel et les espaces physiques, dont les extrémités étaient implantées dans des lieux. Les vibrations captées par des “sensors” puis transmises sur le réseau Internet mettaient en mouvement l’autre extrémité modifiées par l’acoustique virtuelle du réseau.
  • 1998 : « FMOL » (Faust Music On Line) (Jorda, 1998; 1999) est un instrument musical virtuel développé par Sergi Jordà et Toni Aguilar, sous forme de logiciel permettant la composition musicale collective en temps réel et basé sur la synthèse sonore temps réel tout en portant 8 canaux stéréo. qui a été utilisé lors de concerts entre Dresde (Allemagne) et Barcelone (Jorda & Barbosa, 2001).
  • 1998 : Icecast, développé par la Xiph.org Foundation en tant que logiciel libre, est un service de streaming de médias, portant les formats ogg vorbis, Theora et mp3 (via le protocole Shoutcast).
  • 1999 : Le « Brain Opera » développé par Tod Machover au MIT permettait à des spectateurs de participer et de contribuer via le Web au contenu de la performance (Paradiso, 1999).
  • 1999 : En septembre 1999, lors de la conférence internationale AES à New York, le Society’s Technical Committee on Network Audio Systems a réalisé un concert en streaming avec une connexion video et audio en multicanaux et en simultané (protocoles UDP et TCP, et en 48 kHz 16 bits) entre des musiciens jouant à l’université McGill à Montréal et transmis dans le théâtre de la New York University, où un danseur réagissait chorégraphiquement à le musique. Le même système a été utilisé ensuite pour des concerts en réseau entre Montréal et la University of Southern California en Californie, puis entre Montréal et le Japon (Xu & al., 2000)[12].
  • 1999 : « Sound Drifting : I silenzi Parlano Tra Loro », un événement produit par ORF Kunstradio et organisé par Colin Fallows et Heidi Grundmann, regroupant une série de 16 projets artistiques d’installations sonores et de musiques en réseau.[13]
  • 1999 : « Quintet.Net » est un environnement interactif pour les concerts en réseau, développé par Georg Hadju. Il permet à 5 musiciens de jouer en réseau en suivant un “conducteur” (chef d’orchestre, partition).[14]
  • 1999 : Lancement de Napster par Shawn Fanning et Sean Parker, un service P2P (peer-to-peer) basée sur une architecture centralisée et destinée à l’échange de fichiers musicaux (à la suite des BBS (“Bulletin Board Systems, 1978), des services Usenet (1980) et des serveurs FTP à partir de 1985 et IRC en 1988). Ce système a été suivi par Gnutella, eDonkey2000, Freenet, Kazaa, Poisoned, LimeWire, BitTorrent, etc.








7. RECHERCHES ACTUELLES(Edit)





7.1. — SoundWIRE Research Group au CCRMA, Stanford University (USA) (Edit)

Le groupe de recherche SoundWIRE explore plusieurs pistes de recherche concernant l'utilisation des réseaux pour la musique dont : streaming audio multi-canal, les modèles physiques et les acoustiques virtuelles, la sonification d'un concert en réseau, psycho-acoustique, et la pratiques des concerts en réseau. Ce laboratoire a développé un logiciel pour les concerts en réseau sur Internet: JackTrip, permettant la transmission et réception en multi-canaux, de haute qualité en audio streaming non compressé.







7.2. — Distributed Immersive Performance (DIP) Experiments(Edit)

Le projet Distributed Immersive Performance (concert immersif distribué) est localisé au Integrated Media Systems Center à la University of Southern California. Selon Sawchuk, les expérimentations du projet Distributed Immersive Performance explore les enjeux de la création d'environnement continu pour des collaborations synchrones à distance. Ce projet utilise la technologie 3D audio (spatialisation et localisation sonore) et de la vidéo HD or DV projetée sur de grands écrans afin de créer un espace immersif virtuel. Plusieurs sites sont mutualisés dans le cadre de ce projet situés sur le campus de la University of Southern California et chez plusieurs partenaires du projet tel que le New World Symphonie à Miami Beach en Floride (Sawchuk & al., 2003)[15].







7.3. — DIAMOUSES(Edit)

Le projet DIAMOUSES[16] est coordonné par le Music Informatics Lab situé au Technological Educational Institute of Crete en Grèce. Il offre un éventail assez large de scénarios possibles de concert en réseau à l'aide d'une plate-forme modulable et modulaire qui permet de contrôler et de piloter la diffusion et la synchronisation de signaux audio et vidéo sur Internet (ou tout autre réseau) (Alexandraki & al., 2008)[17].







7.4. — Virtual Sound Exchange(Edit)

Développé par le Deep Listening Institute à l'initiative de Pauline Oliveros et Scot Gresham-Lancaster, le Virtual Sound Exchange est un site web ressource recensant des suites de logiciels et d'outils pour configurer des concerts « télématiques ». Il tient aussi à jour une base de données d'informations sur les musiciens participant à ces concerts. Plusieurs forums sont disponibles afin de suivre l'évolution de certains outils ou pour participer à des projets collectifs de musique en réseau. Ce projet est développé en parallèle du « Telematic Circle » (Interest Group for Telematic Research and Music Performances) mené également par le Deep Listening Institute en collaboration avec le CCRMA Stanford University, McGill University, IEAR Rensselaer Polytechnic Institute (RPI) Troy, and the University of California San Diego.







7.5. — Œuvres et événements récents(Edit)

  • « The Fragmented Orchestra » (2008)[18], un projet basé à Liverpool et initié par Jane Grant, John Matthias et Nick Ryan, est un orchestre dont la structure musicale est distribuée sur 24 lieux (dans le Royaume-Uni) selon une modélisation analogique avec la structure et l’activité neuronales du cerveau humain. Ainsi ces 24 sites connectés les uns aux autres forment un réseau “neuronal”, à partir duquel les captations sonores et microphoniques de ces lieux sont transmises par Internet aux autres extrémités constituant la structure. Chaque captation “streamée” est diffusée, selon les modèles d’excitation neuronale qui contrôle ainsi l’intensité du son, sur un des 24 haut-parleurs placés au plafond d’un espace dédié au FACT à Liverpool accessible au public, et l’ensemble est réémis vers les sites émetteurs. L’événement final de cette installation “performée” durant plus d’un an s’est déroulé en février 2009.
  • « Droniphonia » (2009) de Pauline Oliveros pour six iPhones et plusieurs instrumentistes est basé sur l’application pour iPhone “Srutibox”[19] développée par Henry Lowengard et utilise les streams d’environnements sonores Locustream de Locus Sonus[20]. Dans « Droniphonia », des drones polytonaux évoluent de manière continue par des morphings de timbres, intensités et fréquences (fondamentales). Les musiciens en réseau (à Belfast, Troy et Banff, lors de la création au Festival de Musique Contemporaine Sonorities, “Two Thousand + NINE”, à Belfast) sont à l’écoute des drones et développent graduellement des sons et des séquences musicales, d’abord en solo puis à 2 et 3 à la fois en intensifiant au fur et à mesure les textures et les densités. L’ensemble est spatialisé dans l’espace du concert.
  • « Netrooms — the Long Feedback » (2008/2010)[21] de Pedro Rebelo est une œuvre participative rassemblant plusieurs musiciens/improvisateurs/interprètes en réseau qui streament dans une boucle fermée étendue; chacun des ordinateurs des performeurs est configuré pour réinjecter dans son stream émis, le stream entrant modifié par son acoustique locale et son jeu instrumental diffusé sur ses haut-parleurs dans son propre espace. L’œuvre explore la juxtaposition et la superposition de multiples espaces pris dans leurs spécificités acoustiques, sociales et environnementales, et mis en boucle. Le concert consiste en des manipulations en direct des streams reçus en temps réel provenant des différents lieux qui reçoivent tous la même source en stream. « Netrooms » est généré par ces acoustiques locales (et personnelles) définie chacune par l’espace entre et autour de l’entrée audio (microphone) et la sortie (haut-parleurs). L’ensemble final est le mixage en direct de cette boucle infinie alimentée par les streams émis de chaque lieu dans lequel sont les performeurs. Pedro Rebelo a en parallèle présenté « Disparate Bodies », une plate-forme de scénarios de performance en réseau qu’il développe depuis 2007, pour un concert télématique reliant Porto et Bournemouth au mois de juillet 2009, et « Nethalls » (2009) interprété par l’ensemble Wireworks lors du Festival Klangwerktage à Hamburg le 24 novembre. Cette dernière œuvre est basée sur le principe de « Netrooms ». à la différence que chaque lieu distant est utilisé en tant qu’espace acoustique dans lequel les sons instrumentaux de l’ensemble Wireworks sont transmis sur un haut-parleur et captés, à l’aide d’un microphone placé à propos, pour être renvoyés, ainsi traités, en streaming, dans la salle de concert à Hambourg. Le système en réseau de « Nethalls» » est structure sur l’’utilisation de ces acoustiques à distance au travers desquelles voyagent et se modifient les sons instrumentaux par injections et réinjections continuelles. « Netrooms » a participé à la « Music in the Global Village Conference »[22] qui s’est tenue en décembre 2009 à Budapest en Hongrie et était organisée par Jason Freeman (Center for Music Technology, Georgia Tech), Georg Hadju (Hochschule für Kunst und Theater Hamburg) et Andrea Szigetvári (Hungarian Computer Music Foundation).
    De même le European Bridges Ensemble dirigé par Georg Hadju et jouant en réseau avec le système Quintet.net a interprété entre autres « Radio Music » de John Cage adapté pour un concert en réseau lors de la quatrième édition du Festival Enter à Prague en avril 2009. Lors du symposium Innovation Talks qui s’est déroulé à New York, le concert télématique « ResoNations » (2009)[23] a rassemblé 5 ensembles intrumentaux de San Diego, Banff, New York, Belfast et Séoul, coordonnés/dirigés par Sarah Weaver (New York), Mark Dresser (San Diego), Chris Chafe (Banff), Pedro Rebelo et Franziska Schroeder (Belfast) et Woo Seung Yeo (Séoul).
  • « Storage in Collaborative Networked Art » (2009)[24] est un texte de Jason Freeman pour le livre électronique « Networked — a (networked_book) about (networked_art) » édité par Turbulence.org (Helen Thorington et Jo-Anne Green). Jason Freeman interroge le rôle de l’enregistrement et des systèmes d’enregistrement dans les dispositifs participatifs et collaboratifs développés dans la musique en réseau. Il porte son attention sur l’utilisation de l’enregistrement comme medium et moyen de communication par des participants en réseau, et sur comment la pratique et la structure des fonctions d’enregistrement et des banques de données peut affecter la nature de la collaboration portée et facilitée par les dispositifs en réseau, que ceux-ci soient plus orientés sur le direct, le simultané et le temps réel (volatilité), ou sur des supports-relais asynchrones permettant de toujours glaner, rappeler, interpréter et modifier les sources déposées. La modes de collaboration concernent l’implication de la composition et de l’improvisation influencée ou non par les possibilités de répliquer ou non les processus, les contenus et les dispositifs engagés dans une œuvre participative, et celles donc d’être intégralement ou en partie “enregistrée”. Les autres particularités que soulèvent Jason Freeman touchent aux différenciations entre les structures synchrones et asynchrones des systèmes en réseau quant aux contrôles simultanés et différés que les participants (performeurs et auditeurs) peuvent activer pour modifier ou contribuer à une musique “partagée”.
  • « Net vs Net » (2009)[25] de Alain Renaud (SARC, Queen’s University Belfast & University of Bournemouth) et Juan-Pablo Cáceres (CCRMA, Stanford University) est un collectif de musiciens et compositeurs qui explorent les transmissions réseaux à très hauts débits (Internet2), avec le système SoundWire, comme médium pour des concerts en réseau et en temps réel. Ils interprètent et créent des œuvres conçues spécifiquement pour des dispositifs de concert en réseau. L’exploration de systèmes d’acoustiques à distance, de partitions animées à distance, d’espaces virtuels et d’instruments controlés à distance est l’axe de ce collectifs qui rassemblent des ensembles de musique instrumentale et électronique (CCRMA, SARC, RPI Troy, Banff Center Calgary, Santiago du Chili).
  • « Sobralasolas ! — episode 2 » (2010)[26] est conçu comme un “radiopéra” en réseau dont les performeurs dispersés dans les lieux où ils se trouvent au moment de la performance jouent avec leur environnement personnel, soit en le captant, en l’interprétant ou encore en le transposant à l’aide de captations et enregistrements antérieurs. L’enjeu, à la suite de la réalisation de l’épisode 1 (2007/2009), est la mise en place d’un environnement en réseau de composition en direct (“live composition” et co-composition) permettant une performance collective, accessibles aux auditeurs à la fois à chaque site local d’émission et en ligne par un flux mixé en streaming, basée sur des règles d’instructions de “moments” et d’improvisation. Chaque performeur adopte et adapte des pratiques diverses allant du “live field recording”, à la performance électro-acoustique avec des sons captés en direct et des sons enregistrés, en passant par l’interaction d’espaces acoustiques que les sons performés traversent, etc. « Sobralasolas ! » est conçu par le collectif constitué de Caroline Bouissou, DinahBird, Björn Eriksson, Emmanuelle Gibello, Jérôme Joy, Kaffe Matthews et Gregory Whitehead, comme une série d’épisodes acousmatiques réalisés en “live streaming” et en réseau, et liés au in-situ et au in-tempo. L’ensemble se base sur une indétermination des déroulements, construisant ainsi des écoutes multiples, à partir de protocoles simples de jeu collectif et d’influences inter-personnelles, allant de l’élaboration de codes d’interaction entre les performeurs, de l’interaction et du contrôle de paramètres ou de contenus, jusqu’à l’indépendance “à l’aveugle” des jeux entre eux. Actuellement, l’équipe étudie des solutions de streaming ambulatoire par l’utilisation de téléphones mobiles et de suivis itinérants (“roaming”) de connexion à l’Internet en plein air.
  • « MUSICfor.one [byTEN] » (2010)[27] de Jason Sloan est un “concert-improvisation” en direct créé pour le réseau social “Chatroulette”. Le son issu de chaque “partition” jouée simultanément est générée par un logiciel qui analyse en continu les informations RGB (en pixels) de 10 webcams de personnes connectées sur le site web. Ces images vidéo en retour deviennent des “partitions” de cet orchestre improbable.








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9. ANNEXES(Edit)








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  1. Cf. L’étude de Clarisse Bardiot effectuée à la Fondation Langlois à Montréal : http://www.fondation-langlois.org/html/f/page.php?NumPage=611
  2. Bischoff J. & Brown, C., http://crossfade.walkerart.org/brownbischoff/
  3. « It was more difficult than imagined to debug all of the software problems on each of the different machines with different operating systems and CPU speeds in different cities », Bischoff, J.; Brown, C., http://crossfade.walkerart.org/brownbischoff/
  4. http://www.resoundings.org/
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  8. http://www.keyworx.org/
  9. http://www.pitchweb.com/
  10. Loureiro R. & Serra X. (1997). A web interface for a sound database and processing system. In Proceedings of the ICMC’97.
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  13. http://kunstradio.at/SD/
  14. http://quintet.net/
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  16. http://www.telcrete.gr/diamouses/
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  18. http://www.thefragmentedorchestra.com/
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